mercredi 29 juillet 2009

Les histoires d'âme

Enfin, me voici avec le thème promis dans de récentes chroniques : les histoires d'âme. (Inspiré de Lisa Love, La loi de l'attraction et le pouvoir de votre esprit, éd. Édimag, 2009, pp. 108-112)

Créer une histoire d'âme avec les événements qui se produisent dans notre vie, c'est s'élever au-dessus de la situation pour en avoir une nouvelle perspective et pouvoir en tirer le meilleur. C'est considérer les événements sous l'angle de l'âme et développer des qualités de clairvoyance, d'amour, de compassion et de compréhension. Autrement dit, c'est choisir d'en tirer les leçons de vie qui nous sont destinées dans les événements qui nous touchent.

Cette façon d'aborder les choses nous aide à créer un avenir plus positif, car elle nous met en contact constant avec l'Esprit. Elle attire ainsi une abondance de sagesse spirituelle qui nous aide à gérer les événements. Par opposition aux histoires d'âme, on trouve les histoires d'ego. Celles-ci ont un effet destructeur incroyable, car elles tendent à souligner principalement le négatif et elles ont le pouvoir de nous faire les victimes de nos propres situations. Elles réveillent nos émotions, nous comblent de confusion, de peur, de haine, de jalousie, d'arrogance, de jugement, de pitié à notre égard et, bien sûr, de négativité. Les histoires d'ego accroissent plutôt la souffrance au lieu d'amener des solutions.

Nous avons le choix face aux situations ; il s'agit de choisir la bonne perspective. "Ce sont les histoires que vous vous contez au sujet des événements qui importent, pas les événements eux-mêmes." (idem, p. 110)

Créer une histoire d'âme

Selon l'auteure, créer des histoires d'âme, c'est transformer tout événement qui se produit dans nos vies en une occasion de croissance spirituelle. Voici les éléments fondamentaux à respecter, selon elle :

  1. Nommer l'événement. Les histoires d'âme ne sont pas naïves. Elles ne nient pas la réalité. Pour mûrir spirituellement après un événement, vous devez vous approprier ce qui s'est passé.
  2. Identifier une qualité de l'âme. Trouvez une ou plusieurs qualités de l'âme que l'événement vous invite à cultiver.
  3. Laisser l'âme guérir les blessures. Laissez l'amour, la sagesse, le discernement, la compassion, la joie, le courage ou toute autre qualité de l'âme vous aider à panser vos plaies et à renaître de vos traumatismes.
  4. Cultiver les qualités de l'âme. Pendant votre guérison, incarnez les qualités de l'âme que l'événement veut vous faire apprendre.
  5. Laisser l'âme prendre de l'expansion. Rappelez-vous que vous n'êtes pas seul dans votre combat. Évitez de tout prendre sur vous. Ouvrez les yeux et voyez qui d'autre a besoin d'amour, de soutien et d'amitié pour se rétablir d'une blessure semblable à la vôtre.
  6. S'engager dans le karma de l'âme. Mettez de votre âme dans votre "mauvais" karma, c'est-à-dire placez-vous au service des autres, de sorte que ce que vous avez appris inspire d'autres personnes et leur évite de vivre une expérience similaire.
  7. Prier pour l'âme des autres. Toute personne qui vous a causé du tort l'a peut-être fait parce qu'elle-même n'est pas assez en harmonie avec son âme. Même si vous ne pouvez pas contrôler l'apprentissage des qualités de l'âme chez les autres personnes, faites-leur parvenir vos pensées positives, de manière à ce qu'elles puissent en faire autant un jour.
  8. Partager les histoires d'âme. Une fois guéri, partagez votre histoire d'âme avec les autres afin qu'ils bénéficient de l'expérience et des qualités de l'âme que l'événement vous a aidé à acquérir.
(Tiré intégralement de la même source, pp. 110-112)

Pas sans Dieu

La recette proposée ci-dessus demande énormément de présence à soi et à l'Esprit, car tout humain ne peut, à mon avis, arriver à mettre en pratique ces étapes sans l'aide de notre aspect divin. En effet, c'est en baignant dans l'Amour de Dieu que nous arriverons à transformer nos revers en bénédictions, comme c'est dans l'Amour divin qu'il est possible de pardonner.

Il faut d'abord reconnaître son frère, sa soeur, son prochain, comme une partie de soi pour pouvoir faire le chemin jusqu'à son âme et voir sa bonté infinie derrière ses peurs, ses maladresses, ses jugements, ses jeux de manipulation, etc. Et quand on y arrive, on reconnaît l'enfant blessé qui se cache tout au fond de son coeur et on est aussitôt placé sur le chemin du pardon. Et là, on peut commencer à guérir soi-même et retrouver l'univers bienfaisant de l'âme dans tout ce qu'il offre d'harmonie, d'amour, de compassion, de joie et d'espérance.

Sur ce, je souhaite que votre journée se déroule dans la joie agrémentée de folie enfantine.

mercredi 22 juillet 2009

Rétrospective d'un voyage mémorable

J'avais vraiment l'intention de vous présenter mon topo sur les histoires d'âme ce matin quand j'ai reçu un message courriel d'un ami qui me demandait comment avait été mon voyage en France. C'est vrai que je vous en ai parlé peu depuis mon retour. Alors, j'ai changé mon plan de match pour apporter une mise à jour sur cette expérience inoubliable. (Pour plus de détails, je vous invite à lire les chroniques des 21 et 29 juin qui, elles, vous ramèneront sur l'historique ce projet spécial.)

Fin juin au bord de la Méditerranée

C'était ma première fois sur la Côté d'Azur. À la fin juin, la température est idéale : ni trop chaud, ni trop frais. Le soleil était au rendez-vous tous les jours et nous avons eu quelques averses de fin de journée qui n'ont fait que du bien.

Les premiers jours, nous étions quatre à partager un petit appartement qui nous était gracieusement prêté à Cannes. Merveilleux, n'est-ce pas ? Nous étions comme chez nous et nous avions la possibilité de préparer nos repas, ce qui est très avantageux lorsqu'on se retrouve dans une ville où tout est cher, et payable en Euros en plus (à un taux approximatif de 1,65$ CDN) ! Et puis, nous avons été gâtées par la présence de Claudine, cuisinière de métier, qui se faisait un plaisir de nous préparer des bons repas santé. (Vous la voyez, ici, lors d'une visite au marché.) Chacune à sa façon contribuait à cette tâche. Nos visites au marché étaient fort agréables, bien que certains commerçants se montraient hautains et condescendants face à leurs clients. Nous avons été froissées à quelques reprises au cours du voyage. Ils n'ont vraiment pas la même définition du service à la clientèle.


Pour nous rendre au Symposium à Saint-Raphaël, nous avons emprunté la route qui longe la mer en direction de Saint-Tropez. Pendant plus d'une heure, nous avons pu admirer la beauté du paysage méditerranéen. Moi, je portais une attention particulière aux arbres en fleurs : lauriers, bougainvilliers (oui, là-bas, ce sont des arbres !) et autres beautés de cette nature luxuriante. Même les terre-pleins d'autoroute étaient bordés sur de très longues distances de grands lauriers tout en fleurs. Magnifique !


Nos trois jours au Symposium étaient magiques. Je vous en ai déjà fait un topo dans ma chronique du 29 juin. De retour à Cannes emplies de toute cette belle magie, nous avons profité des quatre journées qui nous restait pour vivre au rythme des gens de la place. Tout, ou presque, ferme entre 13h et 16h pour le repas du midi et la sieste. Nous avions donc à nous organiser pour faire nos achats en avant-midi, revenir dîner à l'appartement et faire la sieste, pour celles qui en avaient besoin.

Puis, nous retournions sur les petites rues piétonnières où toute l'action se passait pour flâner dans les magasins, prendre une bière sur une terrasse et jaser avec les gens autour. La belle vie quoi !

En conclusion
Voici ce que j'ai noté dans mon journal de voyage le 3 juillet dernier alors que je me trouvais dans l'avion qui me ramenait à Montréal :

Comment remercier pour un si beau cadeau ? Quand je reviens en arrière sur le projet de nous rendre en groupe sur la Côte d'Azur pour livrer notre message d'espoir, j'avais de forts doutes sur sa concrétisation. Je me disais que ça exigeait des coûts importants et mon budget ne me le permettait tout simplement pas. Et puis, il y avait les questions de santé, car les derniers mois ont été difficiles à ce niveau. Je dois dire que dès le départ, j'avais lâché prise sur l'issue du projet, m'abandonnant à la Volonté divine.

En fin de compte, j'ai eu la possibilité de me joindre à l'équipe grâce à la générosité de plusieurs personnes : l'une a offert des points Aéroplan pour l'achat d'un billet d'avion, un couple de Cannes nous a prêté gracieusement leur petit appartement pour la durée de notre séjour sur la Côte d'Azur, l'organisation du Symposium nous a facilité l'accès à l'événement, et plusieurs autres personnes ont contribué financièrement par des dons qui ont permis de couvrir les autres frais de voyage. Je dois souligner le soutien précieux de mon amie Claudette dans cette collecte de fonds, de même que la générosité d'anciens employeurs et d'amis. Et c'est sans oublier le soutien précieux de celles qui nous ont amenées là-bas : Isabella et Manon qui ont vu à notre confort tout au long du voyage.

La simplicité avec laquelle tout le voyage s'est orchestré me donne la conviction que la Volonté divine y était pour quelque chose. Et j'apprends de plus en faire confiance et à me laisser guider.

mardi 21 juillet 2009

Sérénité entre deux vies

Je suis entre deux vies. Non, non, je ne suis pas en train de mourir ! Je suis plutôt en train de renaître, mais comme pour le papillon qui doit travailler fort pour sortir de son cocon, le passage est exigeant.

Voilà ce qui se passe depuis quelques semaines : comme vous savez, j'ai fait le grand saut en m'installant dans les Cantons-de-l'Est, et je l'ai fait en aménageant avec mon chum dans son appartement. Moins d'une semaine après mon arrivée, j'étais déjà certaine que ça n'allait pas fonctionner. Coup de malchance, erreur, risque mal calculé, peu importe. C'est parfois ça la vie : il faut plonger pour le savoir.

"Bon, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" se demande-t-on. Je n'avais pas le temps de bouger à nouveau avant le voyage sur la Côte d'Azur. Nous avons donc mis ça sur la glace jusqu'à mon retour. Une fois revenue dans ce nouveau quotidien, la situation était demeurée inchangée. J'ai donc entrepris de me trouver un nouveau nid bien à moi où j'allais trouver les ingrédients essentiels à mon rétablissement : j'avais besoin, entre autres, de nature et de calme pour retomber sur mes pattes et réenligner mes flûtes.

J'ai déniché un petit chalet tout meublé et tout équipé non loin de Magog, à Sainte-Catherine-de-Hatley, et je m'y suis installée sommairement jusqu'à la fin de l'été (qui n'est jamais arrivé au Québec !). C'est ainsi que je me retrouve entre deux vies... avec Kiwi qui commence à avoir l'habitude de bouger.


J'ai maintenant des choses à trois endroits : dans un entrepôt à Waterloo, dans l'appartement de Magog et au chalet de Sainte-Catherine. Je mange dans de la vaisselle dépareillée et je dors dans un lit étranger. Hier, j'ai aménagé ma petite terrasse extérieure avec table bistro et plantes décoratives. Le matin, je déjeune avec les oiseaux et Kiwi, lui, fait de nouvelles expériences de campagne.

Et moi dans tout ça ?

Eh bien, moi, je vais assez bien. Bien sûr, je ne suis pas au Club Med, c'est-à-dire que cet entre-deux comporte son lot d'inconvénients et de désagréments, mais si je m'applique à regarder le bon côté des choses, je ne suis pas si misérable. Et cette expérience inattendue a quelques bons enseignements de vie à livrer. D'abord, moi qui déteste le chaos, j'apprends à le tolérer et à m'en accommoder. Et moi qui prend un soin minutieux à bien ranger toutes mes choses, du garde-manger au garde-robe en passant par les armoires de la salle de bain, car j'ai horreur de chercher quelque chose lorsque j'en ai besoin, j'apprends à vivre parmi les boîtes. Enfin, j'apprends que la simplicité volontaire me serait très utile dans une période comme celle-ci.

Un rêve annonciateur

Il m'est récemment revenu à l'esprit un rêve que j'ai fait juste avant de déménager à Magog. J'étais là, au milieu de rien, entourée de tout mon bagage (mobilier et tout et tout) et je ne savais où aller. Il semblait que je ne pouvais revenir en arrière et je n'avais aucune idée vers où me diriger. J'étais immobilisée entre deux vies avec tout ce que je possédais. Ce rêve illustrait bien mon statut itinérant actuel !

Trouver la sérénité à travers l'orage

L'autre jour, je disais à mon thérapeute combien tout ce brouhaha m'effrayait côté santé, car je suis tout à fait consciente que le stress et le chaos sont des ennemis jurés dans ma quête de santé. Sa réponse fut des plus rassurantes : "Le corps peut traverser toutes les situations si on arrive à vivre les événements en "état de grâce". OK, qu'est-ce qu'on entend par ça ?

Il faut se mettre en mode prière ; tout faire lentement, humblement et trouver le moyen de remercier. Moi, je fais l'effort de m'élever au-dessus de la situation pour la regarder d'un point-de-vue différent. Je ne m'attarde pas aux détails de combien cette erreur a coûté, du trouble que ça amène. C'est totalement inutile. Je me suis rapidement mise en action pour la corriger et pour retrouver ma paix et mon harmonie. Je ne cherche pas à analyser de midi à quatorze heures non plus; ce n'est pas le moment. Plus tard, lorsque tout sera rentré dans l'ordre, je pourrai me laisser inspirer par ma sagesse intérieure sur ce que la Vie voulait m'enseigner et en tirer le meilleur. Pour l'instant, il est bien plus important pour moi de vivre les choses tranquillement, une étape à la fois, afin de préserver précieusement mon énergie et de profiter de ce qui reste de l'été froid et pluvieux que nous connaissons. (Ne vous en faites pas, je prie pour que la chaleur arrive enfin !)

En conclusion, je crois bien que j'arrive à créer une histoire d'âme avec toute cette aventure. Tel que promis déjà, je vous reviendrai avec cette notion d'histoire d'âme afin que vous puissiez aussi orienter vos choix dans la bonne voie.

Bonne journée !

P.S. : Après avoir terminé cette chronique, je suis allée lire celle de Marie-Pier Charron sur http://www.matinmagique.com/ publiée le 17 juillet. Elle parle de la vie en déséquilibre et je trouvais que ça convenait très bien à mon propos du jour. En voici un extrait :



Einstein disait: «La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.» Pour ma part, je virerais cette citation à l’envers et j’ajouterais qu’il faut accepter de perdre l’équilibre, aussi, si on veut avancer. Avec le temps, on en vient parfois à se prendre terriblement au sérieux et à avoir peur de tomber… Or, les égratignures que l’on se fait en perdant l’équilibre sont superficielles et guérissent rapidement. Les véritables blessures sont celles qu’on se fait en cessant d’essayer, en cessant de rêver, en «rétrécissant».
Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessus pour vous abonner à ses envois quotidiens.

dimanche 12 juillet 2009

À mes fidèles abonnés

Je me dois de vous écrire un mot pour vous rassurer. J'ai reçu un message, en effet, d'une fidèle lectrice et amie qui me faisait remarquer que mes écrits s'espaçaient passablement ces temps-ci. Eh bien, il semble que la vie avait quelques surprises pour moi et ce n'était pas vraiment bienvenu. Je ne peux malheureusement pas donner de détails sur la nature des circonstances actuelles de ma vie par respect pour les personnes impliquées. Cependant, je peux vous dire que je travaille fort pour en tirer le meilleur... avec sérénité.

D'ailleurs, je me propose de vous revenir sous peu avec une chronique sur les histoires d'âme. Votre curiosité est piquée ? Voilà : les histoires d'âme sont le fruit de nos efforts à considérer les événements comme des expériences de croissance plutôt que comme des épreuves malheureuses. Grâce à l'abondance de sagesse spirituelle qu'elles apportent, il devient possible de considérer les événements qui se produisent avec plus de clairvoyance, de compassion, d'amour et de compréhension. C'est un défi de tous les instants, mais c'est tellement appaisant.

Petites douceurs pour le coeur

En attendant de pouvoir poursuivre avec mes écrits inspirants, j'aimerais vous inviter à visiter un site qui vise le même objectif. C'est que j'ai reçu un message de félicitations qui m'a beaucoup touchée. En voici les grandes lignes :
Bonjour Josée,

Je suis tombée « par hasard » sur votre site et je tenais à prendre quelques minutes pour vous en féliciter chaleureusement.

Tout d’abord, vous écrivez merveilleusement bien et vos propos sont des plus intéressants.


L’apparition d’un cancer est une expérience sûrement des plus désolantes, mais vous avez su en tirer profit en allant puiser dans vos ressources les plus profondes et en faisant toutes ces lectures et recherches.

Merci de partager avec nous tout votre cheminement. (Votre site) mérite vraiment d’être connu car il est très riche en ressourcement.

J’ai moi-même un site/blog personnel (
http://www.petitesdouceurs.over-blog.com/).

Sur ce, je vous souhaite ni plus ni moins qu’une parfaite guérison et que retombe sur vous une pluie de bénédictions!

Tendresse,

Nicole Charest, Mirabel

À mon tour, chers abonnés, de vous envoyer une pluie de bénédictions.

À bientôt

dimanche 5 juillet 2009

De grands pompiers pour un petit ange

Je viens tout juste de lire une histoire très touchante qui m'est parvenue par courriel et j'ai eu envie de vous la partager; une histoire qui nous réconcilie avec les êtres humains. La voici :

À l'Hôpital Le Gardeur de Lachenaie, Terrebonne, Catherine, une mère de 26 ans, regardait son fils de 6 ans qui se mourait de la leucémie. Bien que son cœur ait été rempli de tristesse, Catherine ressentait également un fort sentiment de détermination. Comme n'importe quel parent, elle aurait tant voulu que son fils puisse grandir et accomplir tous ses rêves. Mais elle savait que maintenant ce n'était plus possible. La leucémie l'emporterait très bientôt. Mais elle désirait tant que le rêve de son fils se réalise.

Catherine prit la main de son fils et tendrement lui demanda : « Billy, as-tu déjà pensé à ce que tu deviendrais une fois grand ? As-tu jamais rêvé et souhaité à ce que tu ferais dans la vie ? » « Maman, j'ai toujours voulu être un pompier lorsque je serai grand. » La maman lui rendit son sourire et lui dit : « Voyons maintenant si nous pouvons faire quelque chose pour que ton souhait se réalise. »

Plus tard ce même jour, elle se rendit au Service des incendies local à Terrebonne, mais à mi-chemin, elle rencontra Paul, un gars avec un cœur aussi grand que toute la ville de Terrebonne. Il connaît le chef de pompier, alors elle lui expliqua le souhait final de son fils et lui demanda s'il serait possible de faire faire à son fils de 6 ans un tour autour du pâté de maisons sur une pompe à incendie. Le chef pompier René, un gars sensible et intègre, était parfaitement d'accord et lui dit : « Regardez, nous pouvons faire mieux que cela. Si vous pourriez avoir votre fils prêt à sept heures mercredi matin, nous le nommerons pompier honorifique pour la journée entière. Il pourra descendre à la station, manger avec nous, sortir à tous les appels de feu et expérimenter tout ce que comporte notre journée ! De plus si vous nous donnez sa taille, nous obtiendrons un véritable uniforme de pompier pour lui, avec un vrai chapeau de pompier – pas un jouet – avec l'emblème du département de feu de Terrebonne, un imperméable jaune comme nous portons et les bottes en caoutchouc.»

Trois jours plus tard, Paul alla chercher Billy, le revêtit de son uniforme et le mena de son lit d'hôpital jusqu’au camion de pompier. Billy a pu s’asseoir à l’arrière du camion et pour se rendre à la station d’incendie. Il était au ciel. Il y eu 2 appels à Lachenaie ce jour-là et Billy est sorti à chacun de ces appels. Il est monté dans les différentes pompes à incendie, le fourgon des infirmiers, et même la voiture du chef. En voyant son rêve devenir vrai, avec tout l’amour et l’attention qui lui furent prodigués, et profondément touché, Billy survécu trois mois plus longtemps que tous les espoirs de ses médecins.

Une nuit, tous ses signes vitaux commencèrent à chuter et les infirmières, Sonia et Diane qui croyaient que personne ne devrait mourir seul, elle appela les membres de sa famille à l'hôpital. C’est alors qu’elle s'est rappelé le jour où Billy avait agi en tant que pompier. Elle appela le chef des incendies, M. René, et lui demanda s'il serait possible d'envoyer un pompier dans son uniforme à l'hôpital pour être avec Billy lors de sa transition. Le chef a répondu : « Nous pouvons faire mieux que cela. Nous serons là dans cinq minutes. S’il vous plaît, me feriez-vous une faveur ? Quand vous entendrez les sirènes et verrez les lumières clignoter, vous annoncerez à travers le système d'intercom de l’hôpital qu'il n'y a pas de feu et que c’est le département qui s’en vient voir une fois de plus un de ses meilleurs membres. Et ouvririez-vous la fenêtre de sa pièce ? »

Environ cinq minutes plus tard, un crochet et un camion à échelle arrivèrent à l'hôpital et prolongèrent l’échelle jusqu'à la fenêtre ouverte du troisième étage de Billy; 16 sapeurs-pompiers se sont élevés vers le haut de l'échelle dans la salle de Billy. Avec la permission de sa mère, ils l'ont étreint et, le serrant dans leurs bras, lui indiquèrent combien ils L'ONT AIMÉ. Avec un souffle de mourant, Billy a levé les yeux vers le chef et lui dit : «Chef, suis-je vraiment un pompier maintenant ? » Le chef René lui dit : « Billy, tu l’es, et le chef principal, Jésus, te tient par la main, ». Avec ces mots, Billy a souri et répondit : «Oui je sais, il a tenu ma main toute la journée». Et Billy ferma les yeux, une dernière fois.

Les histoires qui élèvent nos âmes sont l'un des meilleurs cadeaux que nous recevons. Wiliam(Billy) Sylvestre, 6 ans, est décédé de leucémie le week-end dernier, mais il a touché le cœur de centaines de personnes.

Dites à quelqu'un que vous l'aimez aujourd'hui...Et voilà c'est fait!