dimanche 5 juillet 2009

De grands pompiers pour un petit ange

Je viens tout juste de lire une histoire très touchante qui m'est parvenue par courriel et j'ai eu envie de vous la partager; une histoire qui nous réconcilie avec les êtres humains. La voici :

À l'Hôpital Le Gardeur de Lachenaie, Terrebonne, Catherine, une mère de 26 ans, regardait son fils de 6 ans qui se mourait de la leucémie. Bien que son cœur ait été rempli de tristesse, Catherine ressentait également un fort sentiment de détermination. Comme n'importe quel parent, elle aurait tant voulu que son fils puisse grandir et accomplir tous ses rêves. Mais elle savait que maintenant ce n'était plus possible. La leucémie l'emporterait très bientôt. Mais elle désirait tant que le rêve de son fils se réalise.

Catherine prit la main de son fils et tendrement lui demanda : « Billy, as-tu déjà pensé à ce que tu deviendrais une fois grand ? As-tu jamais rêvé et souhaité à ce que tu ferais dans la vie ? » « Maman, j'ai toujours voulu être un pompier lorsque je serai grand. » La maman lui rendit son sourire et lui dit : « Voyons maintenant si nous pouvons faire quelque chose pour que ton souhait se réalise. »

Plus tard ce même jour, elle se rendit au Service des incendies local à Terrebonne, mais à mi-chemin, elle rencontra Paul, un gars avec un cœur aussi grand que toute la ville de Terrebonne. Il connaît le chef de pompier, alors elle lui expliqua le souhait final de son fils et lui demanda s'il serait possible de faire faire à son fils de 6 ans un tour autour du pâté de maisons sur une pompe à incendie. Le chef pompier René, un gars sensible et intègre, était parfaitement d'accord et lui dit : « Regardez, nous pouvons faire mieux que cela. Si vous pourriez avoir votre fils prêt à sept heures mercredi matin, nous le nommerons pompier honorifique pour la journée entière. Il pourra descendre à la station, manger avec nous, sortir à tous les appels de feu et expérimenter tout ce que comporte notre journée ! De plus si vous nous donnez sa taille, nous obtiendrons un véritable uniforme de pompier pour lui, avec un vrai chapeau de pompier – pas un jouet – avec l'emblème du département de feu de Terrebonne, un imperméable jaune comme nous portons et les bottes en caoutchouc.»

Trois jours plus tard, Paul alla chercher Billy, le revêtit de son uniforme et le mena de son lit d'hôpital jusqu’au camion de pompier. Billy a pu s’asseoir à l’arrière du camion et pour se rendre à la station d’incendie. Il était au ciel. Il y eu 2 appels à Lachenaie ce jour-là et Billy est sorti à chacun de ces appels. Il est monté dans les différentes pompes à incendie, le fourgon des infirmiers, et même la voiture du chef. En voyant son rêve devenir vrai, avec tout l’amour et l’attention qui lui furent prodigués, et profondément touché, Billy survécu trois mois plus longtemps que tous les espoirs de ses médecins.

Une nuit, tous ses signes vitaux commencèrent à chuter et les infirmières, Sonia et Diane qui croyaient que personne ne devrait mourir seul, elle appela les membres de sa famille à l'hôpital. C’est alors qu’elle s'est rappelé le jour où Billy avait agi en tant que pompier. Elle appela le chef des incendies, M. René, et lui demanda s'il serait possible d'envoyer un pompier dans son uniforme à l'hôpital pour être avec Billy lors de sa transition. Le chef a répondu : « Nous pouvons faire mieux que cela. Nous serons là dans cinq minutes. S’il vous plaît, me feriez-vous une faveur ? Quand vous entendrez les sirènes et verrez les lumières clignoter, vous annoncerez à travers le système d'intercom de l’hôpital qu'il n'y a pas de feu et que c’est le département qui s’en vient voir une fois de plus un de ses meilleurs membres. Et ouvririez-vous la fenêtre de sa pièce ? »

Environ cinq minutes plus tard, un crochet et un camion à échelle arrivèrent à l'hôpital et prolongèrent l’échelle jusqu'à la fenêtre ouverte du troisième étage de Billy; 16 sapeurs-pompiers se sont élevés vers le haut de l'échelle dans la salle de Billy. Avec la permission de sa mère, ils l'ont étreint et, le serrant dans leurs bras, lui indiquèrent combien ils L'ONT AIMÉ. Avec un souffle de mourant, Billy a levé les yeux vers le chef et lui dit : «Chef, suis-je vraiment un pompier maintenant ? » Le chef René lui dit : « Billy, tu l’es, et le chef principal, Jésus, te tient par la main, ». Avec ces mots, Billy a souri et répondit : «Oui je sais, il a tenu ma main toute la journée». Et Billy ferma les yeux, une dernière fois.

Les histoires qui élèvent nos âmes sont l'un des meilleurs cadeaux que nous recevons. Wiliam(Billy) Sylvestre, 6 ans, est décédé de leucémie le week-end dernier, mais il a touché le cœur de centaines de personnes.

Dites à quelqu'un que vous l'aimez aujourd'hui...Et voilà c'est fait!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjou Josée!
Je t'ai laissé un commentaire dans la rubrique "UNE EXPÉRIENCE INOPUBLIABLE EN BIODENZA"

Petite Fleur