vendredi 28 novembre 2008

Soyons généreux, soyons humains !

Je me permets, ce matin, de vous rapporter une histoire reçue dans mon courriel cette semaine étant donné que la forme n'y est pas.

À l'approche du temps des fêtes où on pense tous à trouver le bon cadeau pour les gens qu'on aime, voici une belle suggestion d'échange de cadeaux... du coeur.

Histoire de coeur

Histoire d'une jolie expérience qui tient chaud aux coeurs et aux âmes. Histoire d'inventer, de partager, voire de perpétuer les bonnes idées.

Un jour, une prof américaine demande à ses élèves de noter le nom de tous les élèves de la classe sur une feuille et de laisser un peu de place à côté de chaque nom. Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus gentil au sujet de chaque camarade et de le noter à côté du nom. Cela pris toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et, avant de quitter la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la prof.

Durant le week-end, la prof écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et, à côté, toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrites à son sujet. Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste. Déjà peu de temps après, tous souriaient. «Vraiment ?» entendait-on chuchoter... «Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un ! » et «Je ne savais pas que les autres m'aimaient tant. » étaient les commentaires que l'on entendait dans la salle de classe... Personne ne parla plus jamais des listes. La prof ne savait pas si les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents, mais cela n'avait pas d'importance. L'exercice avait rempli sa fonction. Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes et des autres.

Quelques années plus tard, un élève était mort au Vietnam et la prof alla à l'enterrement de cet élève. L'église était comble. Beaucoup d'amis étaient là. L'un après l'autre s'approcha du cercueil pour lui adresser un dernier adieu. La prof y alla en dernier et elle trembla devant le cercueil. Un des soldats présents lui demanda : «Est-ce que vous étiez la prof de maths de Mark?» Elle hocha la tête : «Oui.». Alors il lui dit : «Mark a souvent parlé de vous.» Après l'enterrement, la plupart des amis de Mark s'étaient réunis. Les parents de Mark étaient aussi là et ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la prof. « Nous voulions vous montrer quelque chose.» dit le père de Mark, et il sortit son portefeuille de sa poche. «On a trouvé cela quand Mark est tombé. Nous pensions que vous le reconnaîtriez.» Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié et replié très souvent. Sans le regarder, la prof savait que c'était l'une des feuilles contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à l'époque par les camarades de classe au sujet de Mark. «Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait.» dit la mère de Mark. «Comme vous pouvez le constater, Mark a beaucoup apprécié ce geste.»

Tous les anciens élèves se réunirent autour de la prof. Charlie sourit et dit : «J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau.» La femme de Chuck dit : «Chuck m'a prié de la coller dans notre album de mariage.» «Moi aussi, j'ai encore la mienne, dit Marilyn, elle est dans mon journal intime.» Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux autres personnes présentes. «Je l'ai toujours avec moi, dit Vicky et elle ajouta : Nous l'avons tous gardée.»

La prof était si émue qu'elle du s'asseoir et elle pleura. Elle pleurait pour Mark et pour tous ses amis et sa famille. Ils ne le reverraient plus jamais, mais ils s'aimaient, s'appréciaient et se respectaient. Elle pleurait parce que c'était beau ce qui les reliait tous. Elle pleurait sa propre humanité sans doute.Tous, nous sommes magnifiques. L'aventure humaine suppose un grand courage.

Aux êtres extraordinaires que nous sommes

La personne qui a acheminé ce message à sa liste de correspondants courriel a ajouté ceci : «Je dédie cette belle histoire simple à tous les êtres extraordinaires que nous sommes. Je remercie pour cette extraordinaire histoire qui me rappelle oh combien je ne suis rien. Enfin, je veux partager cette émotion maintenant, cet élan d'amour envers toi qui lis mes mots en cet instant même. Nous sommes un seul et même Être, bien que différents les uns des autres. Dieu que c'est bon de se prendre dans les bras ! De partager de l'amour, de l'amitié. De se dire les choses. D'être vrai, simple et sincère avec soi-même.»

Un Noël bien spécial

Et moi, je vous dis ceci : Si vous ne savez quoi offrir à vos proches pour Noël, commencez par leur offrir un mot gentil bien senti. Et si vous faites un échange de cadeaux dans votre famille, votre cercle d'amis ou parmi vos collègues, pourquoi ne pas ajouter un mot gentil sur la carte de souhait ? Un simple «Merci pour ta gentillesse, ton sourire, ton soutien, ton engagement, etc.» C'est le plus cadeau qui soit, car il vient du coeur.


mercredi 26 novembre 2008

Jour de fête

Ce matin, je prends quelques minutes pour vous dire bonjour, mais pas beaucoup plus. J'aurai une journée occupée, car ce soir, je reçois mes amies pour une soirée bien spéciale. Je leur ai préparé une expérience d'intériorité et de joie dont elles ne se doutent pas. Afin de partager dans un contact direct mes trouvailles de sagesse et quelques histoires, je les ai invitées à assister à une lecture de textes touchants et inspirants auxquels j'ai ajouté quelques-uns de mes poèmes de Noël. C'est une première que je compte bien répéter au cours des prochains mois. Je vous en donnerai des nouvelles.

Les zones bleues

J'ai déniché un nouveau sujet fort intéressant : les zones bleues... Ce sont les endroits dans le monde où les gens vivent le plus longtemps et en pleine santé. Ces endroits ont été explorés et étudiés par l'auteur Dan Buettner, un collaborateur auprès de National Geographic qui a passé sept ans à faire des recherches sur le sujet avant d'écrire son livre The Blue Zones: Lessons for Living Longer from the People Who've Lived the Longest. Beaucoup de secrets précieux sont dévoilés par les doyens de cette planète au quatre coins du monde. Je vous rappelle qu'elles sont âgées ET en pleine forme.

Je vous reviendrai avec ça sans doute vendredi matin, car demain, c'est jour de traitement.

Bon, je dois vous laisser pour m'activer à la préparation de ma soirée-lecture. Je vous offre un petit sourire au coeur avec cette photo touchante.

Bonne journée !

mardi 25 novembre 2008

Autres souvenirs de mon enfance

Dans ma dernière chronique, je vous ai promis d'autres souvenirs. Les voici :

En pensant à mon oncle Daniel, je n'ai pu m'empêcher de penser à ma grand-mère Jeanette (Mathilda de son nom de naissance... elle ne l'aimait pas et l'a donc fait changer). J'avais à peine sept ans lorsqu'elle est décédée subitement à l'âge de 57 ans. Encore une fois, je n'ai que très peu de souvenirs d'elle, surtout parce qu'on n'avait pas l'occasion de la voir souvent en raison de la distance (nous, à Montréal et elle, à Sherbrooke).

Ce qui me vient spontanément à la mémoire, c'est que mémère Jeanette m'avait lu quelques pages du Petit Prince lors d'une de ses rares visites chez nous. Je me rappelle aussi qu'elle détestait nos escaliers extérieurs en colimaçon. Elle avait toujours peur de tomber.

Aujourd'hui, son souvenir me revient chaque fois que j'applique du rouge à lèvre car, comme ma mère, j'ai hérité de ses lèvres. Ma grand-mère avait une toute petite lèvre supérieure. Comme j'aurais aimé l'avoir plus longtemps, ma grand-mère !

Malgré tout, ces souvenirs me réconfortent. La joie de les avoir eus dans ma vie, elle et Daniel, est toujours présente et leur esprit m'habite encore. D'ailleurs, un jour, une diseuse de bonne aventure m'avait dit que l'esprit de ma grand-mère était toujours avec moi. Que ça soit vrai ou non, cette idée m'avait grandement plu. Et j'ai bien hâte de la retrouver dans l'au-delà... mais pas tout de suite. Je n'ai pas encore fini mon voyage sur terre.

Prochain sujet... l'Esprit de Noël, tel que promis récemment.

samedi 22 novembre 2008

Souvenirs d'une bouteille de Coke

C'est fou comme un objet aussi banal qu'une bouteille peut nous ramener dans nos souvenirs les plus lointains. C'est ce qui s'est produit ce matin, lorsque j'ai aperçu une bouteille de Coke en verre avec une capsule dentelée comme bouchon. C'était ainsi qu'elles se vendaient il y a de cela 40 ans au moins. Je m'en souviens, parce que mon oncle Daniel, décédé en juin 1968 à l'âge de 16 ou 17 ans par noyade, c'est ça qu'il buvait.

Au moment de son décès, j'avais cinq ans. Mon souvenir remonte donc à quelque temps avant le triste événement. Nous étions en visite chez mes grands-parents maternels qui habitaient rue King à Sherbrooke, juste en face du Motel Le Baron. Assis au salon dans la chaise berçante, mon oncle m'avait demandé de lui faire une commission : "Si tu vas me chercher un Coke, je te donnerai 5 cents." Serviable et obéissante comme j'étais, je me suis aussitôt levée pour répondre à sa demande. M'approchant de lui la main tendue pour réclamer des sous pour acheter son breuvage préféré. Lui croyait que je demandais mon dû à l'avance : "Vas me chercher le Coke et je te paierai après." m'a-t-il dit. "Oui, mais j'ai besoin d'argent pour acheter le Coke." que je lui ai répondu. Suite à quoi il a pu préciser son attente : "Non, vas voir mémère et demande lui qu'elle t'en donne un du frigidaire." Ce que j'ai fait, ensuite j'ai pu recevoir ma récompense.

C'est le seul et unique souvenir de cet oncle que j'ai encore gravé dans ma mémoire 40 ans plus tard. Et ce souvenir en a engendré d'autres... (à suivre donc demain !)

jeudi 20 novembre 2008

Partie remise... leçon d'acceptation

Pour une nouvelle fois hier, j'ai dû accepter de reporter mon traitement faute de globules blancs en quantité suffisante, et ce, malgré un délai de trois semaines depuis le dernier. Comme l'explique le spécialiste : "C'est normal avec l'accumulation des solutions dans le système. Il est préférable de reporter d'une semaine pour s'assurer d'éviter les zones dangereuses d'infection."

Je me souviens, il y a deux ans, la même chose s'était produite, mais ma réaction était bien différente. J'avais pris panique à l'idée de ne pas pouvoir être traitée et j'avais accepté de prendre du Neupogen pour stimuler la production de globules blancs. Ce médicament puissant n'était pas très agréable causant des maux de dos qui s'expliquent par le fait que la moelle épinière est sollicitée pour produire des globules blancs supplémentaires. Enfin.

En toute sérénité

Hier, je suis sortie de l'hôpital, après y avoir passé trois heures à attendre, aussi sereine qu'à mon arrivée. Comment se fait-il ? J'en ai conclu que tout le travail d'acceptation, de lâcher prise et de confiance en la vie que j'ai fait au cours des dernières années a porté ses fruits. Je suis maintenant en mesure de prendre plus de distance par rapport aux événements du quotidien avec la conviction qu'il en est mieux ainsi. J'ai confiance au processus aussi parce que je sais que je fais tout ce qu'il est en mon pouvoir pour retrouver la santé et que le reste est hors de mon contrôle. Si je ne peux contrôler le cours des choses, aussi bien arrêter de m'en soucier.

Je ne suis pas seule

Comme vous savez, chaque matin, j'ai mon petit rituel spirituel afin d'établir une connexion avec une dimension de lumière immensément plus grande que moi. C'est ainsi qu'il m'est possible de marcher sereinement à travers l'expérience de l'épreuve. Je ne suis pas seule, en effet, car dans cette connexion, je me sens accompagnée et supportée partout et en tout temps. L'important, c'est que je la rétablisse régulièrement, et mes lectures à saveur spirituelle m'y aide grandement.

Ces temps-ci, c'est Jésus qui marche avec moi; il me parle comme un ami dans le plus récent ouvrage de Paul Ferrini intitulé Le silence du coeur (éd. Le Dauphin Blanc, 2008). Voici quelques-uns des passages qui m'ont touchée ce matin :
"La pure beauté et la majesté de la vie se trouvent dans ses rythmes cycliques : le lever et le coucher du soleil, les phases de la Lune, le changement des saisons, les battements du coeur, le déploiement rythmique du souffle. La respiration procure la continuité, la familiarité, la sécurité. Mais dans chacun des cycles, on retrouve des variations qui apportent des défis et des occasions de grandir.

Beaucoup de gens sont déconnectés des rythmes de la nature et de leur propre corps. Voilà pourquoi ils ne font pas l'expérience dans le contexte sécurisant et enveloppant dans lequel ils pourraient vivre et intégrer les défis qui se présentent. C'est l'une des tragédies du monde contemporain." (p. 193)

"La spiritualité n'est pas un travail mais une façon de vivre. C'est la poésie d'être, le rythme de la vie qui se déroule en chaque personne, dans chaque relation, dans chaque communauté." (p. 195)

"Si tu es prêt à abandonner les schémas négatifs et masochistes orientés vers le contentement des autres, tu dois avoir la force de demeurer dans la conviction de qui tu es, peu importe la réaction des autres. Tu dois aller profondément en toi et affirmer que tu es la seule personne en mesure de savoir qui tu es.

Mets les idées et les opinions des autres de côté et demeure dans ta propre intégrité. Sois entièrement avec tes pensées et tes sentiments. Habite ta vie. Connecte-toi à ta joie. Trouve la source de l'énergie et de la sagesse en toi, et vis ta vie à partir de ce centre." (p. 196)

"Sans cet engagement envers toi-même, rien d'important, rien qui en vaut la peine ne sera accompli dans ta vie." (p. 197)

Un peu d'inspiration

Il m'arrive, à l'occasion, d'avoir peu d'inspiration pour mon sujet du jour. Dans ces cas, je me dis qu'il serait préférable que je n'écrive pas... Mais je sais que vous êtes là à me lire et que certains s'inquiètent lorsque je suis trop longtemps silencieuse. C'est pourquoi je me permets de puiser dans mes lectures pour écrire une courte chronique. Et je suis convaincue que vous comprenez ça.

Par ailleurs, l'inspiration me vient souvent des expériences de vie d'autres personnes. Ainsi, le contact avec le monde m'est essentiel. Dans l'optique d'établir une interaction avec ceux que mes écrits intéressent, je suis à organiser des soirées lecture au cours desquelles je vous lirez des textes touchants et inspirants dans une atmosphère empreinte de sérénité et de joie profonde. La première pourrait avoir lieu en décembre; la date reste à déterminer. Je vous tiendrai au courant.

Entre temps, si jamais vous aimeriez organiser une de ces soirées dans votre milieu, il me fera grand plaisir de répondre à vos attentes. À l'approche des fêtes, une telle activité pourrait s'inscrire agréablement dans vos préparatifs au niveau du coeur. Faites-moi signe si c'est le cas, la formule est flexible et c'est gratuit.

Sur ce, je vous souhaite une très bonne journée.

lundi 17 novembre 2008

La danse, c'est la vie !

Depuis le début de la lutte qui est mienne pour la vie, je ne cesse de croire au pouvoir illimité de la vie elle-même lorsqu'on lui laisse une chance de se déployer et de nous guider sur le chemin de la guérison. Je répète inlassablement que le meilleur remède contre la maladie et la mort, c'est la vie ! Une évidence, me direz-vous ? Pas pour tout le monde. Pour bon nombre qui croient aux pronostics des spécialistes, c'est plutôt le côté sombre de l'expérience qui les emportera... (Lire Petits et grands miracles, paru le 10 juillet dernier, pour lire mon cri du coeur aux spécialistes afin qu'ils ouvrent la porte à l'espoir.)

À cet effet, j'ai lu récemment dans Anticancer, écrit par le Dr. David Servan-Schreiber (éd. Robert Laffond, 2007) que nos cellules et notre système immunitaire adoptent la même attitude que nous, c'est-à-dire que si nous baissons les bras devant l'ampleur du défi qui nous attend, elles le feront aussi. Par contre, si nous optons pour la lutte, elles se mobiliseront avec autant de détermination que nous pour gagner. Cette vérité est la conclusion tirée d'une expérience effectuée en laboratoire sur des groupes de souris soumises à des chocs électriques répétés. Celles qui avaient la possibilité de s'en protéger grâce à une petite pédale interrompant le processus ont démontré une résistance plus grande à la maladie que les autres qui subissaient l'assaut sans pouvoir rien faire. Ainsi, lorsqu'on a le sentiment de pouvoir faire quelque chose pour améliorer notre sort, notre système se fait notre allié dans la bataille.

On sort en grande

Faire place à la vie, c'est sauter sur les occasions qui passent de s'amuser, rire et entrer dans la danse.

Ce weekend, j'ai eu la chance d'assister à un Gala reconnaissance pour lequel l'entreprise de mes amis s'était qualifiée comme finaliste dans deux catégories. J'étais toute excitée, car les occasions sont plutôt rares pour moi d'aller veiller dans des soirées de la sorte. J'ai pris le soin de choisir une toilette de circonstance, de passer chez l'esthéticienne qui m'a prodigué un soin du visage (gracieusement offert) et des pieds, de visiter ma coiffeuse et, finalement, de me faire maquiller par une cosméticienne de chez Pharmaprix (le maquillage est offert gratuitement à condition d'acheter deux produits... une bagatelle).

Mon nouveau look me donnait une joie contagieuse. Alors, au bras de mon amoureux, je rejoins nos amis à l'hôtel Delta, où se tenait l'événement. La joie est palpable; les invités tout endimanchés sont heureux de se retrouver pour s'amuser et rigoler. Après un cocktail, nous passons à table pour déguster un repas exquis. Tout est bien orchestré pour mousser le plaisir de tous. Tout au long du repas, les lauréats sont dévoilés et l'ambiance s'anime grâce à l'enthousiasme des gagnants et de leurs supporteurs. Nos amis ont eu la joie d'être reconnus dans l'une des deux catégories et de s'avancer à l'avant pour recevoir leur prix. Le bonheur est à son comble. Félicitations !

"La danse, c'est la vie !"

Cette expression vous dit quelque chose ? C'est ce que nous répète Normand Brathwait à chaque semaine à la fin de son émission sur la danse "Le Match des étoiles".

Dès que le repas prend fin, l'orchestre et ses chanteuses installent une ambiance de fête avec des tounes des plus emballantes. La première qui remplit le plancher de danse, c'est : "I will survive", une de mes chansons préférées des années 80. Bizarrement, je prends conscience des paroles comme jamais auparavant. Je les sentais profondément dans mon coeur. En effet, je survivrai... grâce à la danse; la danse dans laquelle j'accepte d'entrer avec la vie.

Mots de sagesse

(Tirés de Paul Ferrini, Le Silence du coeur - Réflexions de l'Esprit christique tome 2, éd. Le Dauphin Blanc, 2008)


"Donne une chance à la vie. Savoure la vie sans les limitations que tu lui imposes habituellement. Lorsque tu fais cela, tu obtiens d'incroyables résultats. Le parcours s'adoucit, les problèmes se résolvent, les relations vont de l'avant. Ta vie se met à bien aller. Tout cela parce que tu as abandonné l'idée que tu "sais" le sens de ta vie." (p. 160)

"Abandonner ton programme revient à dire que tu t'ouvres à celui de Dieu. Et quel est le programme de Dieu ? C'est la guérison, la réconciliation, une joyeuse expression de soi et une intime communion. Le programme de Dieu est de faire des miracles partout." (p. 161)

"Puisque le vrai miracle est notre union à Dieu par la compréhension de sa volonté pour nous, la guérison extérieure n'est pas requise. Elle peut survenir, et peut-être pas. Nous pouvons être guéris ou non de notre maladie. Le vrai miracle est dans notre abandon à la vie telle qu'elle est. Lorsque nous sommes en paix et dans l'acceptation de notre vie, le miracle de l'amour de Dieu se répand dans notre coeur." (p. 165)

Joyeuse danse...


vendredi 14 novembre 2008

Le plus précieux des cadeaux

La période des fêtes nous ramène immanquablement à courir tous les magasins pour trouver l'objet parfait qui saura faire plaisir à ceux qu'on aime. C'est souvent un casse-tête et il arrive qu'on se trompe. Résultat : perte de temps, gaspillage d'argent et déception.

Dans ma chronique d'hier, j'ai abordé la question des cadeaux du coeur. C'est, en effet, une bonne solution, mais ça ne règle pas tout.

Noël sur une île déserte

Voici un petit exercice amusant : Imaginez-vous en compagnie de votre famille et de vos amis sur une île déserte à l'approche de Noël. Que feriez-vous ?
  1. Vous laisseriez passer la fête comme si de rien n'était ?
  2. Vous trouveriez un moyen de célébrer avec les ressources disponibles ?
Si vous optez pour la fête, imaginez le scénario que vous pourriez envisager pour :
  • le repas
  • la célébration (ambiance, rituels, jeux, activités, etc.)
  • les cadeaux (P.S. : Oubliez Wall-Mart; Purolator ne se rend pas sur cette île !)
Comment pourriez-vous témoigner le mieux votre affection à vos proches ?

Un retour vers l'essence du Soi

Les circonstances de cette mise en scène vous forceraient sans doute à faire appel à vos ressources personnelles pour offrir le plus beau cadeau qui soit : VOUS... votre présence, votre amour, votre joie de vivre, etc. Peut-être n'êtes vous pas en mesure, en ce moment, de reconnaître ces trésors qui vous habitent. Fort possible, car la vie qu'on mène, c'est-à-dire la vie qui nous mène de nos jours nous projette trop souvent à l'extérieur de notre essence propre dans un cirque de devoirs et d'obligations, de faux plaisirs et de relations superficielles, de divertissements et de fuites inoffensives, croit-on. Et ce, sans même qu'on en ait vraiment conscience.

Comment ramener plus de conscience dans sa vie ? RESPIRER, tout simplement. Respirer profondément nous force à ralentir le tempo et automatiquement à prendre conscience de notre moment présent. C'est un pas de géant vers une vie plus riche qui correspond davantage à nos désirs profonds.

Reconquérir l'amour de soi

Comment offrir le meilleur de soi-même si on n'a pas d'abord retrouvé l'amour véritable de soi ? Impossible. Voici ce qu'en dit l'auteur Sanaya Roman dans Choisir la joie (éd. Ronan Denniel, 1994, pp. 45-55) :
  • "Cultiver l'amour de soi signifie s'accepter tel que l'on est ici et maintenant."
  • "Une des façons de vous aimer davantage consiste à ne plus vous comparer aux autres."
  • "Cultiver l'amour de soi, c'est se libérer de la culpabilité."
  • "Un des plus grands cadeaux que vous puissiez faire aux autres consiste à vous ouvrir à leur amour."
  • "Les personnes qui s'aiment vraiment sont remplies d'amour, généreuses et attentionnées; elles expriment la confiance qu'elles ont en elles-mêmes par l'humilité, le pardon et leur vision holistique."
  • "S'aimer soi-même implique la foi, la confiance et la croyance en ce que l'on est et dans le désir d'agir."
  • "L'amour de soi vient du coeur; il requiert gentillesse et amour inconditionnel."
  • "L'amour de soi implique le respect du soi ainsi qu'une vie orientée vers le but ultime."
  • "Pour vivre un plus grand amour, soyez prêt à recevoir les cadeaux des autres, qu'il s'agisse d'amour, d'amitié, de soutien."
  • "Uni à ce que vous aimez faire, il n'y a plus de limite à vos possibilités et à ce que vous pouvez transcender."

L'art de cultiver l'amour de soi

Les avenues pour cultiver l'amour de soi sont nombreuses. Aujourd'hui, je vous propose un exercice de cheminement sur l'amour de soi (extrait du même ouvrage, p. 55) :
  1. 1. Comment pouvez-vous savoir si vous pensez ou agissez avec amour à votre égard ?
  2. 2. Comment serait demain, si vous agissiez toujours au travers d'actes d'amour envers vous-même ?
  3. 3. À quoi ressembleraient vos actions si vous vous aimiez vraiment au niveau de votre corps physique, de votre relation d'amour avec votre partenaire, de votre travail et votre carrière ?
  4. 4. Que feriez-vous demain, si vous vous aimiez vraiment, dans votre relation d'amour, dans votre travail, avec votre corps physique ? Énumérez trois actions particulières que vous accompliriez dans chacun de ces trois domaines ?
À partir des réponses obtenues, il ne vous reste qu'à passer à l'action pour activer tout le pouvoir de l'amour qui circule dans vos veines et dans toutes vos cellules. L'amour guérit tout et nous rend lumineux.

Que le lumière divine vous guide !

jeudi 13 novembre 2008

Avancez vers la lumière

Dans ma dernière chronique, je vous ai promis d'aborder le thème de Noël afin de lui redonner son vrai sens et ainsi vivre cette belle fête avec la joie au coeur.

Je lisais justement un article dans Châtelaine ce matin (Noël, ça ne veut plus rien dire, par Elias Levy, déc. 2008, p. 107) dans lequel le sociologue Jean-Philippe Warren expose son point de vue sur le caractère commercial qu'a pris cette fête religieuse au fil des années. Selon lui, Noël est devenue synonyme de stress, fatigue, surconsommation et endettement.

Je dois admettre que je suis plutôt d'accord avec lui, même si j'ai toujours refusé d'embarquer dans ce scénario. Je n'ai jamais considéré nécessaire de dépenser de l'argent que je n'avais pas pour faire des cadeaux à mes proches. Si je tiens absolument à leur témoigner mon affection, je prends des avenues "affectives" ! Une belle carte avec des mots d'appréciation bien sentis, un objet fabriqué de mes mains (Omer DeSerres a plein d'idées à cet effet), quelques biscuits maison joliment emballés, etc. Ça ne prend pas plus que ça pour faire plaisir.

Noël dans mon coeur

Au-delà du volet cadeaux qui est inévitable jusqu'à un certain point, mon Noël à moi, c'est surtout la joie que j'installe dans mon coeur pendant toute la période de l'Avent. Qu'est-ce que l'Avent ? C'est une période de quatre semaines avant Noël qui nous permet de nous préparer spirituellement à accueillir la Lumière du Christ. Je vous invite à relire ma chronique du 16 décembre 2007 intitulée "Couler comme rivière d'Amour..." dans laquelle j'aborde le sujet.

Vivre l'Avent

Il y a plusieurs façons de se préparer à l'arrivée de Noël. Oubliez les magasins et les réceptions; ça se passe ailleurs. Voici quelques idées :

  • Implication communautaire : Que vous choisissiez de passer la Guignolée dans votre quartier, de faire un peu de bénévolat auprès des personnes seules ou des banques alimentaires, le fait de prendre part à la vie de quartier nous remet en contact avec le sens du partage et la compassion.

  • Ambiance de fête : On peut s'imprégner de l'ambiance des fêtes en assistant à un concert de Noël, en écoutant des beaux airs de Noël tout en préparant des biscuits qu'on offrira en cadeau ou en allant se promener dans les rues pour admirer les maisons et les vitrines joliment décorées.

  • Activités ressourçantes : Dans les semaines précédant Noël, une foule d'activités nous sont proposées : expositions de crèches et de sapins de Noël, ventes d'artisanat local et sorties en plein air avec la famille. Il suffit de fouiller les journaux et magazines pour trouver de belles idées. L'important est de se faire plaisir et surtout de partager de bons moments avec ceux que l'on aime.

  • Cadeaux du coeur : Enfin, il y a le don de soi... Le plus beau cadeau qu'on puisse offrir est celui qui vient du coeur. Plusieurs ne se donnent plus la peine d'envoyer des cartes de Noël ou le font par le biais de l'internet. Je considère que la meilleure façon d'offrir ses bons voeux est en écrivant un mot personnel dans une carte traditionnelle envoyée par la poste (même si ça entraîne des coûts). C'est le moment par excellence pour dire merci et souhaiter le meilleur de ce que la vie a à offrir. Un autre cadeau du coeur : un jouet offert à un enfant démuni... incognito.
Ouvrir son coeur

Noël, c'est avant tout une belle occasion d'ouvrir son coeur... à soi d'abord, puis aux autres. Ouvrir son coeur signifie savoir accueillir sans juger, offrir de la compassion à l'autre, pardonner à soi et à l'autre, honorer l'autre en lui offrant une présence sincère, c'est aussi le reconnaître et lui redonner sa dignité, etc.

Nous avons parfois, même souvent besoin d'aide pour arriver à ouvrir son coeur, car les blessures du passé ont fort probablement érigé des murs de protection autour du coeur. Et le travail d'ouverture s'en trouve plus difficile.

Permettez-moi de vous suggérer de profiter des quatre dimanches de l'Avent (débutant le 30 novembre) pour créer des rencontres avec vous-même; votre âme n'attend que votre invitation. Que vous choisissiez d'assister à la messe du dimanche ou de vous recueillir dans l'intimité de votre foyer, prenez le temps de méditer sur le vrai sens de Noël pour vous, avec un petit rituel favorisant l'intériorisation et le contact avec votre dimension divine (ambiance calme et sereine, chandelles, etc.) et un texte inspirant si nécessaire. Allez vous "asseoir dans votre coeur"* pour écouter le silence vous parler. Placez-vous en position de gratitude pour accueillir avec reconnaissance tout ce que la vie a de bon à vous offrir. Remerciez.

Plan d'action

Fouillez les journaux locaux et les magazines pour trouver des occasions de vivre Noël en participant et en vous impliquant dans la communauté. Ce que vous en tirerez vous fera avancer doucement vers la lumière de Noël.

Bonne route !

* L'expression "s'asseoir dans son coeur" est une image que j'utilise régulièrement car elle illustre tellement bien la rencontre avec soi et sa dimension divine. Pour en faire l'expérience, fermez les yeux et imaginez que vous êtes assis dans une petite grotte, votre coeur. Il ne fait ni chaud, ni froid, ni trop sombre ni trop clair. Vous êtes juste bien. Vous êtes assis là tranquillement en sachant que quelqu'un viendra à votre rencontre. C'est le sage qui habite en vous. Il a un message à vous livrer. Ne forcez rien avec votre tête, à savoir : "Voyons, c'est ben long... quand est-ce qu'il va arriver le sage ?" Car plus vous forcez, plus vous le repoussez. Soyez juste là à attendre patiemment qu'il se manifeste. Lorsqu'il sera prêt, vous vous sentirez touché par un mot (soufflé dans une brise légère), une émotion, une image, une idée... Soyez attentif et ouvert, car le message est souvent subtil.

lundi 10 novembre 2008

Un portrait de demain

Avec l'arrivée de mon "O" Magazine de décembre, je retrouve l'inspiration pour bon nombre de chroniques à venir. Il y a notamment un dossier spécial sur le vrai sens de Noël, cette fête qui me tient tant à coeur (dans son sens chrétien et non économique !). Je vous réserve donc de belles avenues de cheminement autour de ce thème. Mais avant, je veux vous partager de grands secrets sur demain en référence au récent ouvrage de Daniel Pink, A Whole New Mind -- Why Right-Brainers Will Rule the Future (Un Esprit tout nouveau -- Pourquoi les cerveaux droits mèneront le futur - traduction libre).

Daniel Pink, un ancien "chef de discours" pour l'ex-vice-président américain, Al Gore, présente un argument convaincant à l'effet que nous entrons dans une toute nouvelle ère -- on la nomme l'ère conceptuelle au cours de laquelle les habiletés appartenant au cerveau droit, telles que le design et le talent de raconter des histoires deviendront beaucoup plus cruciales que les habiletés appartenant au cerveau gauche comme la comptabilité et la programmation informatique. Oprah l'a rencontré en entrevue ("O" Magazine, décembre 2008, pp. 236-239, 278) et voici des conclusions très intéressantes.

Le royaume de l'hémisphère droit

L'auteur dit que dans plusieurs professions, ce qui a toujours compté plus étaient les habiletés associées au cerveau gauche qui est linéaire, séquentiel et logique. Ces habiletés compteront toujours, mais elle sont devenues insuffisantes. Ce qui compte maintenant, ce sont les caractéristiques du cerveau droit : artistique, empathique, inventif, et la pensée globale. Ces habiletés sont maintenant au premier plan dans une foule de domaines du monde des affaires.

Oprah résume donc en validant sa compréhension auprès de M. Pink : "Comme ça, vous suggérez que les aptitudes liées au cerveau droit, lorsqu'elles ont pour complément une pensée du logique et linéaire, peut résulter en un tout nouvel esprit. Parce que nous entrons dans une ère de concepts, où le sens et l'harmonie, le design et la raison-d'être seront plus significatifs pour le monde que la pensée et les activités stéréotypées.

Suivre sa voie et son talent

"Alors, quel conseil donnez-vous aux enfants qui fréquentent l'école ?" demande Oprah. L'auteur répond : "Ultimement, il s'agit de suivre votre motivation intrinsèque. Ce pour quoi vous êtes ici. Ce à quoi vous êtes bon d'une manière unique."

Il va plus loin en nous faisant prendre conscience que les tâches du domaine du cerveau gauche sont facilement transférables, ce qui a amené bon nombre d'entreprises de nos jours à déménager des départements complets dans les pays en émergence comme l'Inde, par exemple. Par ailleurs, les aptitudes liées au cerveau droit sont plus difficiles à déléguer et plus importantes dans un monde d'abondance, car que font les artistes ? Ils créent de quoi de nouveau, d'inattendu et de ravissant qui change le monde.

Les habiletés à développer

  • 1. Le design : C'est l'habileté à créer quelque chose de significatif et d'utile.

  • 2. Raconter des histoires : C'est le talent de mettre en contexte des faits et de les livrer avec émotion, et ce, afin d'arriver à toucher les gens. En fait, les histoires ont le pouvoir de créer des liens. (Pensons simplement à notre ami Fred Pellerin qui fait l'unanimité avec ses contes de St-Élie-de-Caxton.)

  • 3. L'empathie : Cela concerne la capacité de chausser les souliers de l'autre, de se mettre à sa place, autrement dit. C'est sentir avec son coeur, regarder avec ses yeux. L'empathie a le pouvoir de rendre le monde meilleur.

  • 4. Le sens : C'est chercher à donner un sens à sa vie, le désir de laisser ses traces positivement et surtout de vivre la vie dont on rêve. L'auteur croit que la quête de sens, qui prend beaucoup d'ampleur avec l'arrivée des baby-boomers dans la soixantaine, est l'un des phénomènes les plus importants influençant nos vies par les temps qui courent.
Les clés du royaume

"En résumé, les clés du royaume changent, dit l'animatrice, et les gens guidés par leur cerveau droit seront les leaders. Le royaume, lui, changera-t-il ?" L'auteur répond que le royaume change selon qui en détient les clés. Dans notre monde aujourd'hui, les gens ayant des habiletés liées au cerveau droit "fleuriront". Cela ne veut pas dire que les autres seront relégués au second plan, c'est seulement qu'ils auront à développer de nouvelles aptitudes pour mieux comprendre les besoins de leurs clients, regarder leur business avec des yeux neufs, être plus sensibles au design, et parler en racontant des histoires pour illustrer ce qu'ils font.

Le sens de l'être humain

Pour conclure l'entrevue, l'auteur insiste sur le fait que ces nouvelles habiletés sont beaucoup plus qu'une façon de s'en sortir et de se démarquer dans notre économie, elles font partie de ce que ça signifie d'être humain. Tout le monde peut les développer. Et si nous encourageons les gens à utiliser leur cerveau droit, nous avons le potentiel de transformer notre monde -- pas seulement pour améliorer notre qualité de vie, mais surtout pour devenir de meilleures personnes.

Exercice pratique

Pour vous initier à l'univers du cerveau droit, je vous invite à colorier un mandala. Qu'est-ce qu'un mandala ? En voici une définition trouvée sur le site http://www.top-mandalas-gratuits.com/ :

"Chaque mandala, qu’il ait été créé par la nature ou par l’esprit humain, est un symbole complexe, universel, de l’homme lui-même, du monde dans lequel il vit, du principe supérieur divin et de l’univers insaisissable qui s’étend tel une sphère tout autour de nous." (Extrait du site mentionné ci-dessus.)

Pour en savoir plus long, allez lire tout ce qu'on en dit sous l'onglet "Qu'est-ce que le mandala ?" et surtout, imprimez-vous en quelques-uns parmi les 136 qui vous sont offerts gratuitement sous l'onglet "Mandalas à imprimer".

Voici une autre référence intéressante sur le mandala : http://www.dauphinblanc.com/index.php?page=catalogue sous Claudette Jacques, celle qui a créé toute une série de mandalas à colorier selon le besoin : pour accompagner la guérison, la grossesse, le deuil, les enfants, pour attirer l'abondance, pour développer l'estime de soi ainsi que ceux pour célébrer Noël. Et si vous cherchez "Mandala" dans Google, vous trouverez une foule de sites à visiter.

Amusez-vous bien !


jeudi 6 novembre 2008

Le nouveau rêve américain

Je me demande si on peut réellement parler de "nouveau" rêve américain. Je crois qu'on peut dire tout simplement que le fameux rêve américain dont on parle depuis toujours est en voie de se réaliser concrètement dans sa forme authentique, car il a de bonnes chances d'inclure enfin la paix dans le monde.

Des échos d'Oprah

Je n'ai pas lu les quotidiens hier pour en savoir plus sur le déroulement des événements de la veille et lire les commentaires des analystes politiques. Je me suis contentée d'écouter l'émission spéciale post-élections orchestrée et animée par Oprah (une grande source d'inspiration pour moi, comme vous savez déjà). Elle avait rassemblé quelques personnes bien placées pour témoigner et commenter la page d'histoire qui venait de s'écrire avec l'élection du premier noir à la présidence des États-Unis. J'ai été touchée par leurs propos et je vous en rapporte quelques extraits ici. (Pour lire les propos des invités en anglais, visitez le site officiel d'Oprah à la page suivante : http://www.oprah.com/slideshow/oprahshow/20081105_tows_election/1)

"I Have a Dream."

Oprah s'est d'abord entretenue avec John Lewis, un héro américain qui a marché aux côtés du Dr. Martin Luther King jr, en 1963, dans le mouvement des droits civils des Noirs aux USA. Il lui fait part de l'enthousiasme qui l'a envahi lorsque le nouveau président a été déclaré : "Cela m'a rappelé toutes les batailles livrées, toute la douleur et les souffrances... (connues pour en arriver à ce jour historique) Et de voir ce jour arriver, j'étais submergé, c'était trop fort."

Le dernier discours prononcé par le Dr. Martin Luther King jr à Memphis, peu de temps avant son assassinat, parlait de la "terre promise" : "I Have a Dream."


"I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin, but by the content of their character."

"J'ai un rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où il ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais par la qualité de leur caractère."

Un discours historique qui trouve son aboutissement 45 ans plus tard, dans une ère d'ouverture. (Pour lire le discours intégral en anglais, visitez le lien suivant : http://www.quotedb.com/speeches/i-have-a-dream)

John Lewis ajoute qu'à titre de grand ami des Clinton, il a offert son appui à Hillary Clinton en début de course présidentielle. Cependant, la défaite de cette dernière l'a forcé à changer de camp, à contre-coeur. Il a longuement réfléchi avant d'accorder son appui à Barack Obama : "J'ai vu la campagne de Barack Obama comme un mouvement similaire au mouvement des droits civils et je me suis dit que je voulais être du bon côté de l'histoire."

Tous emportés par la vague

Le deuxième invité du panel formé par l'animatrice est David Gergen, analyste politique senior pour la chaîne CNN et professeur à l'université Harvard. Il a également été conseiller auprès de quatre présidents américains, dont les républicains Richard Nixon, Gerald Ford et Ronald Reagan, et le démocrate Bill Clinton. Voici ce qu'il avait à dire de ce moment marquant de l'histoire : "La victoire d'Obama est vraiment un pas en avant pour toute notre nation."

Ayant grandi en Caroline du Nord dans les années 60, David Gergen dit avoir été un témoin de premier plan des effets positifs de l'ère des droits civils sur la culture. "Ce que j'ai appris alors est quelque chose que Lincoln avait déclaré précédemment dans l'histoire. Que lorsqu'un groupe avance dans ce pays, nous avançons tous. a-t-il dit. Je ne peux pas vous dire l'ampleur de la dette que nous avons, nous dans le Sud, envers John Lewis et Martin Luther King et d'autres qui nous ont ouvert les yeux et ont vraiment élevé les Blancs autant que les Noirs..."

Prendre le virage de l'histoire

Pour sa part, Peggy Noonan, une républicaine de longue date ayant oeuvré au sein des administrations de Ronald Reagan et de George Bush père, est une columniste conservatrice pour le Wall Street Journal. Elle supportait la candidature de John McCain. Elle dit que bien que son parti est perdu la course, cette élection était un événement extraordinaire. Voyant les larges foules et les célébrations pleines de jeunes gens exubérants lui a rappelé une autre élection présidentielle. "J'ai pensé à comment c'était pour moi lorsque j'étais une petite fille en 1960 quand quelque chose de nouveau et d'étonnant est survenu : un catholique —un catholique irlandais — a été élu président. J'ai pensé à Kennedy et (...) à la percée que j'ai sentie alors, ce doit être la même percée que plusieurs ressentent maintenant. Et c'est beau de voir l'histoire se régénérer et aller de l'avant en créant une ouverture, nous surprenant et prendre son virage."

En terminant, elle ajoute que ce qui l'impressionne de Barack Obama, c'est sa grâce. Elle relate un fait concernant Sarah Palin et sa fille de 17 ans enceinte. Lorsque les journalistes sont allés recueillir ses commentaires à ce sujet, il a refusé de condamner et même de juger. Il a tout simplement répondu que sa propre mère avait 18 ans lorsqu'elle l'a eu, lui. Mme Noonan dit que ça c'est de la grâce authentique.

Moment magique pour les Afro-Américains

Tout au long de la campagne, Oprah a reçu des courriels suscitant sa réflexion de son ami, le Dr. Henry Louis Gates Jr., professeur renommé de l'université Harvard et historien. Il déclare que la victoire du président-élu Obama est la dernière d'une longue série de moments magiques qui ont transformé l'histoire des Afro-Americains.

Dans son essai "In Our Lifetime", le Dr. Gates affirme que le premier de ces moments était la Proclamation de l'émancipation, qui a été signée le Jour de l'an 1863 par Abraham Lincoln. Le suivant est survenu le 22 juin 1938 lorsque le boxeur afro-américain Joe Louis a défait l'Allemand Max Schmeling. Le troisième moment a été le 28 août 1963, quand Martin Luther King Jr. a livré son fameux discours "I Have a Dream" devant une immense foule au Lincoln Memorial à Washington, D.C.

"Mais nous n'avons jamais vu rien de tel dont on a été témoin hier soir, lorsque le sénateur Barack Obama a été déclaré président-élu." dit le Dr. Gates. "Chacun de nous nous souviendrons de ce moment." (On peut lire l'essai complet du Dr. Gates à http://www.theroot.com/) Il ajoute que cette élection traverse la barrière ultime entre les races. "C'est le point culminant d'un siècle et demi de campagne pour les droits et libertés de notre peuple et une campagne contre le racisme en Amérique." a-t-il déclaré.

Le futur se rattrape

Enfin, Gloria Steinem, une des Américaines les plus influentes à titre de leader féministe croit que cette élection est un heureux retour du futur : "Je sens que j'ai retrouvé mon futur d'une drôle de façon, parce que j'étais dans ma trentaine quand j'ai cru que mon pays faisait un grand pas en avant sur le chemin de la démocratie, puis deux Kennedy ont été tués, puis Malcolm X et Martin Luther King jr., et c'était comme si le futur s'éteignait. Maintenant, je sens que notre futur nous est revenu et c'est encore meilleur."

La part des femmes

David Gergen ajoute que même si une femme n'a pas été élue cette fois-ci, il est clair que cette éventualité se trame à l'horizon. "[Hillary Clinton] a fissuré le plafond de verre 18 millions de fois, comme elle dit, et les femmes n'ont pas encore traversé le seuil de la porte." dit-il. Mais ça arrive. Hillary Clinton a été un vrai soldat pour Barack Obama; elle a fait 70 différentes apparitions publiques pour lui. Elle mérite beaucoup de crédit pour ça. Et les femmes se sont ralliées à Obama. (...) Leur tour viendra aussi.

L'espoir a vaincu la peur

J'allais intituler cette chronique ainsi, mais le Dr. Gates m'a enlevé les mots de la bouche. Il dit qu'une des choses les plus marquantes au sujet de la campagne d'Obama est qu'il a retiré le focus de la peur. "C'était basé sur l'espoir, les aspirations et axé sur le meilleur." a-t-il dit. "C'est ça qui était différent à propos de cette campagne, et c'est ce qui est différent au sujet de cet homme. Il est vraiment inspirant."

Un homme édifiant et unifiant

Finalement, qu'en pense Oprah ? Voici ses commentaires : "Pendant son discours, le président-élu Obama a exhorté la nation à s'unir. "À ces Américains dont je dois encore gagner le support, je n'ai peut-être pas eu votre vote ce soir, mais j'entends vos voix. J'ai besoin de votre aide. Et je serai votre président aussi." a-t-il dit. (Pour revoir et lire le discours en anglais, visitez le site officiel d'Obama à la page suivante : http://my.barackobama.com/page/community/post/stateupdates/gGx3Kc)

Oprah dit que pour sa part, c'était le point culminant de la soirée. "C'était mon moment préféré parce qu'il est un rassembleur." dit-elle. "Il rassemblera et unifiera ce pays. J'ai hâte de voir toutes les possibilités..."

"Ensemble, nous y arriverons."

Pour ma part, je fonde beaucoup d'espoir pour la paix dans le monde. Comme le dit le nouveau président : "Le changement est arrivé en Amérique. La route sera longue et la remontée sera abrupte, mais ensemble, tous unis, nous y arriverons."

Alléluia !

mardi 4 novembre 2008

Pensées d'amour pour la paix

Moment historique

Vous n'êtes pas sans savoir qu'aujourd'hui, 4 novembre, est un jour historique et des plus déterminants pour l'avènement de la paix dans le monde. En effet, combien de millions d'électeurs américains iront voter pour élire leur nouveau président ? Pourquoi cela devrait-il nous intéresser ? La réponse est assez évidente puisque le pays le plus puissant du monde a le pouvoir d'imposer sa loi partout où il passe sans respect pour les individus ni les cultures, et plus particulièrement dans les pays plus vulnérables. C'est le fruit de la "politique étrangère américaine".

Je n'entrerai pas dans les dédales du pouvoir et de la politique; cela n'est pas mon but. Je souhaite seulement vous inviter à générer des pensées d'amour pour la paix dans le monde. C'est, selon moi, ce que nous pouvons faire de mieux pour influencer le cours des choses. Plusieurs ne saisiront pas l'importance des pensées d'amour en ce moment crucial de l'histoire de l'humanité. N'essayez pas de comprendre. Faites-le tout simplement et déjà, dans votre coeur, l'atmosphère changera et aura un effet sur vos états d'âme, votre attitude et votre humeur. Puis cette nouvelle énergie de joie que vous aurez créée par de simples pensées aimantes rayonnera autour de vous et pourra envelopper les êtres qui vous entourent. Nourris de cette énergie bienfaisante, ils pourront à leur tour rayonner de leur lumière et influencer positivement la vie de leurs proches, et ainsi de suite...

Notre responsabilité à l'égard de la paix dans le monde commence par l'éveil de notre conscience propre sur l'impact que nous avons autour de nous. Cet impact trouve sa source dans l'univers intérieur que nous nous créons par nos pensées, nos intentions et les gestes que nous posons envers notre frère, notre soeur, notre ami et l'étranger. Et l'énergie qui s'en dégage voyage dans une dimension qui nous échappe et se manifeste ici et ailleurs, quelque part dans le monde où le besoin se fait sentir. En effet, nous faisons partie d'un Grand Tout dont les interactions sont parfois mystérieuses et inconnues, mais bien réelles. Ne dit-on pas que le battement d'ailes d'un papillon peut provoquer une tempête tropicale ailleurs sur la planète ?

Nous sommes responsables de l'énergie que nous dégageons et des graines que nous semons. Cessons de chercher le coupable hors de nous. Notre pouvoir est grand; reconnaissons-le et agissons maintenant avec amour pour voir naître des arcs-en-ciel partout autour.

Mots d'inspiration
(Tirés de Ferrini, Paul, Le silence du coeur - Réflexions de l'Esprit christique tome 2, éd. Le Dauphin Blanc, 2008.)
"Sous l'esprit pensant se trouve la conscience pure et sans jugement. À mesure que tu découvres la conscience, le coeur s'ouvre, et donner et recevoir se font sans effort. Observer le silence et respirer profondément et doucement sont les voies les plus faciles pour ouvrir le coeur." (p. 14)

"Ne peux-tu donc pas voir que la terre est simplement le reflet de la qualité de ta propre conscience ? Sa pollution n'est rien d'autre que la pollution de ton coeur et de ton esprit. Plus tu te détournes de toi-même, plus tu abuses de la terre et des autres. Plus tu oublies de respirer, plus l'air devient nocif et plus les conflits interpersonnels surviennent." (p. 15)


Que la paix soit avec vous !

P.S.: Ma bougie du jour a été consacrée à la paix.

lundi 3 novembre 2008

Sur les flots de l'épreuve

Au cours du weekend, j'ai eu à tenter d'expliquer ma position actuelle face à la vie, dans mes relations interpersonnelles et à l'égard des défis qui sont miens. Et tout ceci dans la perspective de projets de vie à développer dans un avenir pas si lointain.

D'affirmer que je me sentais déjà très sollicitée et assez occupée par mon cheminement de guérison allait de soi. Mais comment l'expliquer pour que l'autre comprenne que je n'ai pas les moyens de m'engager dans des échanges qui demandent la moindre dose d'énergie liés aux tiraillements ou aux malentendus, et ce, sans faire sentir à l'autre un manque de bonne foi de ma part ? Pas si facile.

Je suis restée calme et sereine tout au long de notre discussion, et ouverte aux revendications de mon partenaire, car après tout, s'il ressent le besoin de me faire part de ses tourments, je me dois de l'écouter et de lui accorder toute mon attention. Peu à peu, dans une atmosphère de saine collaboration, nous avancions vers la résolution du différend. Soudain, il m'est venu une image assez juste de ma position actuelle.

Un radeau au milieu de l'océan

Je me trouve seule sur un petit radeau au milieu de l'océan. Parfois, il fait tempête et ça brasse pas mal fort. Je m'accroche de toutes mes forces aux bords de mon unique bouée de sauvetage en priant Dieu et tous mes frères et soeurs célestes de m'accompagner en ce temps de turbulence. Puis, la tempête s'essouffle, le beau temps revient et les eaux se calment. Je puis à nouveau me laisser bercer par le roulis des vagues et rêver du prochain port que j'atteindrai par la grâce de Dieu. Je suis entièrement soumise à sa volonté et c'est avec une foi inébranlable et toute la patience du monde que je dois poursuivre ma tâche jour après jour en attendant que le Ciel me soit plus clément.

Je ne dois surtout pas me laisser flotter nonchalamment, car les défis et les dangers sont nombreux. Chaque jour, une petite colonie d'anguilles de mer viennent tester ma patience en me soumettant à leur panoplie de petits supplices : douleurs dans les mâchoires aux premières bouchées d'un repas, ulcères dans la bouche, croûtes sanguines dans les narines, engourdissement du visage et des mains au contact du froid, fatigue démesurée, irritations et inconforts multiples qui sont tous des effets secondaires des traitements de chimiothérapie.

Pour leur part, les raies venimeuses viennent rôder aux alentours espérant saisir un moment de faiblesse pour m'empoisonner de leur venin et m'entraîner au fond des eaux glacées de l'océan. Ce sont des menaces constantes et bien réelles qui surgissent en temps de découragement. Leur poison est composé de pensées sombres et de tourments envahissants. Seul le moment présent et la foi peuvent m'en préserver.

Les plus dangereux sont les grands requins blancs qui visent rien de moins que la conquête de mon énergie vitale. Un peu comme les vampires sucent le sang de leurs victimes, les requins siphonnent très sournoisement le jus de leurs proies. Sous des allures d'innocentes victimes offensées ou encore de bons samaritains éplorées, ils ont le pouvoir de me vider rapidement de ma précieuse sève de vie si je ne prends pas garde aux dangers qu'ils représentent pour ma survie.

Dans ce périple challengeant, j'ai bien peu de marge de manoeuvre car le radeau est bien petit et je ne sais pas combien de temps encore je dois tenir sans faillir. Il m'est donc impératif de repousser vigoureusement tout agresseur présumé avant qu'il n'ait le temps de faire ses ravages.

Chacun son embarcation

C'est par ce petit radeau que je suis arrivée le mieux à décrire la nature et l'ampleur de mon défi. Et cette image correspondra sans doute au vécu d'autres personnes qui, comme moi, doivent lutter sans relâche pour atteindre leur destination santé. Cela dit, chaque défi, quelle qu'en soit sa nature (perte, deuil, maladie, divorce, etc.), nous propose un voyage au coeur de l'être. Bien que le mode de transport s'impose souvent de lui-même, il nous est toujours possible de l'aménager pour qu'il soit un peu plus confortable et sûr. Et c'est la façon dont on aura choisi de faire face à l'épreuve qui déterminera les conditions du voyage. Tentez donc d'adoucir votre route... car le périple peut être long et ardu, croyez-moi !

Tiens bien

Tiens à ce qui est bon, même si c'est une poignée de terre.
Tiens à ce en quoi tu crois, même si c'est un arbre qui se dresse tout seul.
Tiens à ce que tu dois faire, même si c'est loin d'ici.
Tiens à ma main, même lorsque je t'aurai quitté.

Nancy Wood, tiré de Many Winters (lu dans le Magazine "O" de novembre 2008, p. 47 - traduction libre)

Bon voyage !