mardi 29 janvier 2008

Ne me cherchez pas...

Pour les prochains jours, ce blog restera silencieux. De mon côté, en tout cas, puisque je pars pour une petite escapade santé dans les Bois-Francs, au Manoir du lac William. J'irai me faire dorloter dans un spa avec la douce compagnie de ma maman. On sort entre filles !!!

Je suis certaine que je reviendrai de cet oasis de bien-être entourée de neige et de pleine nature toute revigorée, prête à donner un autre petit coup pour compléter mon programme de traitement. Je vous promets aussi de vous en reparler à mon retour. J'aurai sans doute quelques nouveaux contenus de croissance et de sagesse à partager, car je continuerai mes lectures inspirantes pendant mon séjour.

D'ici là, portez-vous bien et ayez une petite pensée pour moi qui devrai voyager dans la schnoutte demain (pluie, verglas, grésil, neige...).

jeudi 24 janvier 2008

À quel âge vous sentez-vous aujourd'hui ?

Toujours plongée dans le récit d'Elizabeth Gilbert (Eat, Pray, Love), je continue de m'amuser à la lecture de ses aventures en pays lointain. Elle se trouve maintenant sur l'île de Bali en Indonésie. En présence d'un vieux sage guérisseur, l'auteure raconte comment il lui est difficile de connaître son âge.

Lorsqu'on lui demande quel âge il a, le vieux sage répond : "Peut-être 65, pas sûr." Pourtant, il y a deux ans, à sa première visite chez lui, elle avait appris du guide qu'il pouvait avoir environ 80 ans. Elle lui a donc demandé en quelle année il était né, ce à quoi il a répondu : "Je ne sais pas; je ne me souviens pas de ma naissance."

L'auteure est donc forcée d'estimer son âge approximatif à partir de certains récits qu'il lui a confiés sur sa vie. D'abord, elle sait qu'il était un adulte lorsque les Japonais ont occupé Bali durant la deuxième guerre mondiale, ce qui pourrait lui donner environ 80 ans. Par ailleurs, il lui a aussi raconté s'être gravement brûlé le bras alors qu'il était un jeune homme. C'était aux alentours de 1920. Ainsi, il pourrait très bien être aujourd'hui âgé de 105 ans.

Enfin, Elizabeth note que l'homme estime son âge bien différemment d'un jour à l'autre. Quand il se sent fatigué, il s'estime âgé de 85 ans. Et quand il reprend du poil de la bête et se sent d'attaque, il se dit âgé de 60 ans. Amusant, n'est-ce pas ? Alors, plutôt que de demander : "Quel âge avez-vous ?", il serait sans doute plus juste de demander : "À quel âge vous sentez-vous aujourd'hui ?"

Hier, c'était jour de traitement. Et Dieu sait que durant ces journées éprouvantes, on peut facilement prendre 20 ans de plus. Or, c'est pendant que je me trouvais dans une salle de traitement avec d'autres personnes dans la même situation que je lisais l'extrait dont je vous ai parlé plus haut. Il y avait un homme en face de moi qui devait bien avoir 20 ans de plus que moi. Il me trouvait bien de son goût et me faisait des compliments sur mon apparence. Il m'a même fait part de son intention de me proposer de me ramener à la maison après le traitement, mais on ne finissait pas en même temps. Enfin, j'ai trouvé bien drôle qu'il se conduise lui-même après une journée complète de traitement. Bon, passons. Le point n'est pas là.

Au moment où je m'apprêtais à partir, il me demande si mon "p'tit nom" ne serait pas Denise par hasard. Je lui dit : "Non, pourquoi ? Est-ce que j'ai l'air d'une Denise ?" Il répond: "Bien, dans mon jeune temps, je devais avoir environ 18 ans, je sortais avec une belle femme qui s'appelait Denise M. et je ne l'ai jamais revue. Mais votre profil pourrait lui correspondre." Je retenais mon envie de rire n'osant pas lui dire qu'à ce moment-là, je n'étais sans doute pas au monde. Je ne voulais pas péter sa balloune; peut-être qu'il se sentait 20 ans plus jeune qu'il ne l'était. Enfin, j'aimais mieux penser ça que de croire qu'il me voyait 20 ans plus âgée que mon âge.

Comme on dit : "On a l'âge de notre coeur." Sourire à la vie, c'est la meilleure façon de le garder jeune. Bonne santé !

lundi 21 janvier 2008

"Out" la médiocrité !

Me coulent encore dans les veines les grands concepts de qualité totale des années 90. À l'époque, je travaillais pour un consultant en développement organisationnel et en formation, et sa mission en était une de quasi révolution au sein des entreprises québécoises grâce à la nouveauté de l'heure en terme de gestion : la notion de qualité totale. Le client, déjà considéré comme un roi dans notre univers de consommation, devenait incontestablement le centre de nos préoccupations de commerçant. C'est pour lui plaire encore davantage qu'on acceptait de transformer nos façons de faire dans les services rendus, tant sur le plan de l'attitude que de l'expertise, et ce, afin qu'il soit entièrement satisfait de sa relation d'affaires avec nous.

Les temps ont bien changé, il me semble. Sans vouloir alimenter le débat actuel entre les générations, je constate que les jeunes n'ont pas la même notion de service à la clientèle. Je vois souvent la médiocrité réintégrer notre système de consommation, et pour une raison que j'ignore encore, nous, les clients, avons accepté cet état de fait comme une calamité sur laquelle nous n'avons aucun pouvoir. Voici un exemple éloquent de cette réalité :

Hier, avec ma courte liste d'épicerie, je fais un saut au Provigo tout près de chez moi, là où je vais au moins une fois par semaine pour faire mes courses. Pendant que le caissier passe mes articles au lecteur optique, il jase avec son collègue à la caisse voisine (qui se trouve à être l'assistant-gérant). Ils JASENT, c'est-à-dire que leurs propos ne sont aucunement d'ordre professionnel. Au moment de payer, je demande 60$ de plus (avec la carte de débit). Le caissier poinçonne le montant demandé et termine la transaction tout en poursuivant sa conversation avec son collègue. Il met ma facture dans le sac (normalement, on me la remet en mains propres) et me dit au revoir. Également distraite par cette conversation, je sors du magasin sans mon argent.

Arrivée à l'auto, je me rappelle que je n'ai pas reçu le montant que j'avais demandé. Je retourne aussitôt à l'intérieur. Le caissier qui m'avait servie ne se rappelait tout simplement pas de ma transaction. C'est juste s'il m'a reconnue. Je demande donc mon argent. Pour pouvoir corriger l'erreur du caissier, étant donné que sa mémoire lui faisait cruellement défaut, l'assistant-gérant a dû fermer la caisse (un dimanche soir où le nombre de caisses ouvertes est déjà très réduit) pour compter tout son contenu pendant que, moi, j'attends habillée comme un ours à suer. Finalement, il constate l'erreur et me remet l'argent en me disant : "Désolé" du bout des lèvres. Il me semble qu'il aurait pu et dû y avoir un peu plus de considération et de respect dans les excuses, mais d'abord et avant tout dans le service en général.

Et pendant ce temps...

Deux heures plus tard, j'écoutais la télé; on y présentait deux émissions spéciales sur notre Céline nationale. Quelle inspiration extraordinaire ! Elle, elle se donne à 100% (et même plus), tant dans l'exercice de son art que dans la profondeur de son coeur. On la voyait rencontrer certains de ses fans les plus irréductibles et elle les accueillait à bras ouverts avec la plus grande sincérité du monde. Comme si elle retrouvait des amis de longue date. J'ai été très touchée par sa façon d'être et je me suis mise à espérer que chacun d'entre nous ait le désir de faire toujours de son mieux. C'est sans doute ce qu'on pourrait appeler le paradis.

dimanche 20 janvier 2008

Petit bonheur sur la patinoire

Hier soir, c'était une soirée magnifique : pas trop froid, pas de vent. La soirée idéale pour aller faire du patin en plein air.

La journée s'était passé tranquillement jusqu'à la fin de l'après-midi au moment où la solitude commençait à gagner du terrain sur mes états d'âme. J'avais choisi de rester seule; j'en avais besoin, mais, malgré ce choix, la morosité rôdait toujours aux alentours. Et je refuse de me laisser gagner par des sentiments plus sombres. La vie est si belle ! Il n'en tient qu'à nous d'en goûter chaque moment.

Ainsi, avant souper, j'ai marché jusqu'à l'aréna, à quelques rues de chez moi, pour aller faire affûter les lames de mes patins. En soirée, je m'habille chaudement pour aller faire quelques arabesques bien modestes sur la patinoire tout près de chez moi. C'est un endroit magnifique puisque cette patinoire éclairée et agrémentée de musique joyeuse est située dans un immense parc près de la rivière. Patiner en pleine nature, quel bonheur !

Cependant, pendant que je chaussais mes patins à l'intérieur du petit chalet, une pensée troublante m'est venue : "Je suis seule dans ce grand parc. J'espère qu'une menace de danger ne viendra pas gâcher cette soirée." (On doit rester vigilant, tout de même.) Après quelques minutes de pirouettes sur les airs enlevants de la musique, je vois arriver dans le parc un garçon d'une dizaine d'années en compagnie de son père. "Ouf ! Enfin, je ne suis plus seule !" J'étais soulagée de leur présence.

Quand ils m'ont rejointe sur la glace, nous étions maintenant trois à partager ce moment magique, bien que nous n'ayons pas engagé la conversation. Notre unique présence nous réunissait dans le bonheur partagé de cette douce soirée d'hiver. J'en ai profité pour prolonger le plaisir. Lorsque j'étais fatiguée, j'allais m'asseoir sur le banc pour me reposer un peu et je contemplais le lieu d'une grande beauté pour m'emplir de joie et de sérénité.

Cette soirée m'a valu une bonne nuit d'un sommeil bienfaisant après m'être endormie le coeur tout léger.

jeudi 17 janvier 2008

Hommage à Martine

Hier soir, je suis allée rejoindre les femmes de mon groupe d'art-thérapie (une session d'expression par l'art que nous avons suivie ensemble à l'automne dernier). C'était notre souper de retrouvailles pour célébrer la nouvelle année. Nous étions 7. Il manquait Martine. Elle nous a quitté lundi soir dernier. Elle venait de livrer son dernier combat. Elle avait 42 ans.

Cette chaise vide à la table nous a toutes ébranlées; l'absence de Martine nous ramenait toutes à une réalité que nous connaissons bien : la peur que la vie ne s'arrête trop vite.

Ce matin, j'aimerais rendre hommage à Martine en lui adressant quelques mots qui viennent du coeur.
"Chère amie, tu as livré une lutte importante en toute dignité. Bien sûr, tu croyais à tes chances de guérison, comme chacune d'entre nous. Et tu gardais le cap, malgré la tempête qui s'abattait sur toi. Eh bien, chère Martine, saches que nous sommes toutes avec toi aujourd'hui pour te saluer et te dire combien tu as été précieuse au sein de notre groupe de cheminement. Tu as maintenant rejoint les anges, tu as retrouvé ta lumière divine avec la paix infinie qui l'accompagne. Veille sur nous. Adieu !"

Et à vous, chers amis qui me lisent, je vous offre ce très beau poème pour adoucir vos jours et alléger votre coeur.

Quelqu'un veille sur toi
par Barbara J. Hall

Quelqu’un veille sur toi avec énormément d’amour.
Quelqu’un veut te donner le bonheur et te protéger des dangers.
Quelqu’un pense que tu es un être merveilleux
Et s’occupe de ce dont tu as besoin.
Quelqu’un te fait profiter de ses bienfaits en ce moment même,
Comme le soleil en ces jours de pluie et les arcs-en-ciel qui te rappellent
La promesse qui nous attend.

Quelqu’un veille sur toi particulièrement aujourd’hui.
Je le sais…
Parce que j’ai prié le Seigneur de s’occuper de toi.

mardi 15 janvier 2008

Au bout de l'arc-en-ciel

Avez-vous déjà rêvé, encore enfant, que vous vous retrouviez au bout de l'arc-en-ciel ? Vous savez, là où il y a la marmite remplie d'or ? Eh bien, aujourd'hui, j'ai un secret bien gardé pour vous... une voie pour y accéder enfin !

Je suis plongée dans la lecture du plus récent livre de Elizabeth Gilbert intitulé Eat, Pray, Love (Penguin Books, 2007). Un bijou de récit qui raconte la quête de l'auteur pour le plaisir, en Italie, la sérénité, en Inde, et l'équilibre, en Indonésie. Pendant un an, elle vit intensément en suivant la route de son coeur, et ce qu'elle raconte est riche de sens profond et plein d'humour délicieux.

Au moment où elle séjourne dans un Ashram (lieu de culte bouddhiste) en Inde, où la méditation et le recueillement sont à l'ordre du jour chaque jour, elle nous raconte qu'elle a passé sa vie à courir après le contentement par sa réalisation personnelle dans un mariage raté, une carrière glamour qui l'a fait voyager partout et nombre de possessions dispendieuses (appartement à New York, cottage en banlieue, voitures chères, etc.), et ce, sans vraiment le trouver. Elle écrit : "La vie, si on la pourchasse sans arrêt, elle nous mènera à la mort. Le temps, lui, se conduira comme un bandit lorsqu'on essaiera de l'attraper; ayant toujours quitté la pièce juste avant notre arrivée... À un certain moment, on doit s'arrêter, car, lui, il ne s'arrêtera pas. C'est là qu'on doit laisser aller et s'immobiliser pour permettre au contentement de nous rejoindre là où l'on se trouve." (traduction libre)

Bien sûr, laisser aller n'est pas chose facile. Comme aime l'imaginer l'auteur, laisser aller, c'est comme permettre à la Terre de tourner par elle-même, sans notre aide !!! C'est clair que l'univers ne s'arrêtera pas si nous on le fait...

Alors, quel est le secret ? L'auteur nous en livre une partie : "Votre trésor, votre perfection, est déjà présente en vous. Pour le réclamer, vous devez quitter le brouhaha de votre esprit agité et abandonner les désirs de votre ego pour entrer dans le silence du coeur. L'énergie suprême du divin vous y conduira." (traduction libre)

Le silence, ce grand allié mal connu. Comme il est doux de s'y retrouver ! Souvent, lorsque je sens la morosité ou le découragement me gagner, j'éteins tout. Blackout ! Et je me laisse porter dans ce divin silence intérieur. Et l'arc-en-ciel apparaît tranquillement...

vendredi 11 janvier 2008

Un doux retour vers soi

(Suite de la chronique précédente: Votre vie attend...)


J'ai lu quelque part, ah oui, c'était dans Le pouvoir du moment présent (Eckhart Tolle, p. 123), qu'une douce présence à soi est une très puissante forme d'autoguérison. L'auteur écrit que plus on amène de conscience dans le corps, plus le système immunitaire se renforce. Comme si chacune de nos cellules s'éveillait et se réjouissait... et se mettait à travailler pour nous.

Je pratique cette présence intense à mon corps depuis le début de ma lutte, que ce soit par la méditation, le Qi Gong, la thérapie (liée aux émotions), l'alimentation saine, l'exercice physique ou encore les soins particuliers que je lui procure. Ça fonctionne.

Et ça, ce n'est que le début d'une aventure au coeur de soi, car après avoir concentré son attention sur ce qui nous habite, il est important d'y faire circuler de l'amour, de la joie, de la paix, et ce, dans la foi. La VIE ne constitue-t-elle pas le meilleur remède contre la maladie et la mort. Ça vous fait sourire ? Eh bien, regardez autour de vous; vous vous rendrez facilement compte que ceux qui sont passionnés par la vie jouissent d'une forme resplendissante, même à des âges avancés.

Pour conclure sur l'idée de désennuyer les patients, je suis d'accord mais pas n'importe comment. Donnons-leur de quoi d'inspirant à lire, de la musique apaisante à écouter, des documents nourrissants pour le coeur et l'âme à visionner. Là, on aura plus de chance d'augmenter leurs chances de guérison. Redevenir présent à soi, c'est se redonner la VIE.

mardi 8 janvier 2008

Votre vie attend...

Je ne peux m'empêcher de réagir à l'initiative d'une jeune femme qui a fait la manchette des nouvelles hier. Atteinte d'un cancer depuis l'été dernier et en cours de traitement de chimiothérapie, elle a eu l'idée d'amasser des fonds pour acheter des téléviseurs pour divertir les patients pendant qu'ils reçoivent leur traitement à l'hôpital.

Cette initiative fort louable et empreinte d'une grande générosité m'apparaît, par ailleurs, très discutable. Étant moi-même en cours de traitement depuis quelques mois, je ne voudrais certainement pas être importunée par le bruit de la télévision d'un voisin et encore moins fuir ce moment d'arrêt forcé dans une série d'émissions aussi plattes les unes que les autres, car j'ai besoin de toute mon énergie pour rester concentrer sur mon objectif premier : GUÉRIR !

Cette jeune femme, au début de la vingtaine, appartient à une jeune génération survoltée par la mode, la technologie, l'action et le bruit constants. Normal qu'elle s'ennuie quand tout s'arrête et qu'elle cherche à retrouver le monde auquel elle est habituée. Par ailleurs, quand on entre dans le monde de la maladie, on a beaucoup à apprendre sur la VRAIE VIE, sur soi et sur la façon dont on mène sa vie, car souvent la guérison passe par une redéfinition de ses valeurs et priorités de vie. On marche souvent aveuglément à côté de ses bottines pour répondre aux attentes d'une société dite "évoluée" toujours plus exigeante et avare (humainement parlant).

Et rares sont ceux qui choisissent de plein gré de s'arrêter un certain temps pour réfléchir à leur vrai bonheur profond. Souvent, on souffre de nombreux petits maux considérés inoffensifs (migraine, indigestion, insomnie, etc.) sans se soucier de leur origine véritable. On met ça sur le dos du stress, c'est la mode et c'est parfois plus simple comme ça. Le corps nous envoie des signaux d'alarme; petits au début, plus importants par la suite et, si nous sommes restés sourds à ces invitations au retour à soi-même, ces maux deviennent CRIANTS... Puis, bang ! un cancer !

Cet extrait en dit long sur la force de la VIE : "Rappelez-vous, la Vie obéit à trois principes fondamentaux : elle est fonctionnelle, capable de s'adapter, et durable. Lorsqu'elle s'approche de la limite de la fonctionnalité - quand elle ne peut plus fonctionner encore très longtemps comme elle le faisait -, elle s'adapte." (Tiré de : WALSCH, Neale Donald, Le Dieu de demain : notre plus grand défi spirituel, ed. Ariane, 2004, pp. 210-211)

Moi, je traduis ça comme suit : "Si tu ne t'occupes pas de ta vie, la Vie va s'occuper de toi." Et quand ça arrive, c'est comme un tsunami. Il ne te reste plus qu'à ramasser les morceaux et nager vite pour regagner la rive. Des fois, c'est long et des fois, c'est perdu. La maladie est rarement que le fruit d'un terrible hasard, comme pourrait le croire la majorité. C'est un "WAKE-UP CALL" pour le bonheur !

(à suivre)

dimanche 6 janvier 2008

Je vous souhaite l'ABONDANCE

Après un silence prolongé en raison d'une bonne grippe, je reprends mes écrits.

Pour débuter la nouvelle année le coeur plein de soleil, il me fallait parler d'abondance. D'ailleurs, j'entends que les astres sont très bien alignés en 2008 pour que cette année soit la meilleure depuis le début des années 2000. Youpi !!! Il était temps que le vent tourne. Et du côté de la numérologie, on note que l'année 2008 est une année "1" (2 + 8 = 10 soit 1 + 0 = 1). Ce qui représente la fin d'un cycle (1 à 9) et donc un renouveau. À partir d'ici, si vous souhaitez en savoir plus de ce côté, je vous laisserai faire vos propres recherches.

Ce qui m'importe aujourd'hui, c'est de vous amener sur la voie de l'abondance. Vous y touchez déjà; le saviez-vous ? En effet, l'abondance commence dans ce que l'on possède déjà dans la mesure où l'on est capable de la reconnaître. Comment faire ?

D'abord, je vous invite à relire ma chronique intitulée "Le pouvoir de la gratitude" publiée en novembre sur ce blogue. Dans ce texte, on apprend qu'en remerciant pour ce que l'on possède déjà, on ressent instantanément la grâce qui comble notre coeur, plutôt qu'un vide sans fond. (C'est un peu le principe du verre à moitié vide et du verre à moitié plein.)

Dans le best-seller mondial de Og Mandino, Le plus grand miracle du monde, dans lequel on retrouve Le mémorandum de Dieu, l'une des grandes lois de l'abondance est de compter ses bénédictions. L'autre jour, en déneigeant avec un peu de peine ma voiture coïncée dans le banc de neige, je me surprenais à me plaindre intérieurement, m'appuyant sur mon manque d'énergie général relatif à ma condition actuelle ("si j'avais de l'aide pour pelleter, si j'avais une place réservée, si... si... si..."). Puis, une lumière s'est allumée dans ma tête : "Hey, la belle, réjouis-toi plutôt d'être encore capable. Tu n'as qu'à ajuster le rythme à ta condition. Si ça prend trois jours, so what !" Ouais, je venais de réaliser que mon autonomie me permettait encore de me débrouiller par mes propres moyens.

Je reviens également sur l'une des cinq dévotions quotidiennes que l'on retrouve dans ma récente chronique "Je vous souhaite la PAIX". Pour trouver l'abondance, on nous dit : "Efforce-toi d'établir des normes d'excellence dans ton travail qui vont bien au-delà de ce que l'on exige de toi." Soit de donner le meilleur de soi-même nous amène sur la voie de l'abondance.

En conclusion, savoir goûter pleinement tout ce qui compose notre vie maintenant, c'est déjà un grand trésor (qu'on laisse souvent dormir pendant qu'on espère plus et qu'on se plaint de ne pas avoir la dernière nouveauté). Je vous invite donc à faire l'inventaire de votre vie à tous les niveaux. Vous découvrirez sans doute des richesses insoupçonnées sur lesquelles vous pourrez "capitaliser" pour créer l'abondance dans votre vie.

Voici quelques pistes à explorer :
  • sur le plan personnel : voyez vos qualités, talents, goûts, rêves, ambitions, projets et aussi... votre santé;
  • sur le plan professionnel : vos occasions de réalisation, vos contacts d'affaires, votre environnement de travail, vos défis, vos divers avantages, etc.
  • sur le plan relationnel : les membres de votre famille, vos précieux amis, les collègues avec qui vous avez de belles affinités, etc.
  • sur le plan matériel et financier : le confort de votre foyer, la liberté que vous procure votre voiture, la fierté que vous tirez de votre garde-robe, la sécurité que vous offrent vos revenus, placements et REER, etc.
  • sur le plan des loisirs : le plaisir de pratiquer une activité ou un sport qui vous remplit d'une joie vivifiante, le bonheur de pouvoir se retrouver sur une plage au coeur de l'hiver pour refaire ses énergies, etc.
Le principe est simple : pendant que vous procédez à cet inventaire, vous arrêtez le temps. Vous vous retrouvez au coeur du présent, ce qui vous permet de reconnaître et de vous approprier vos propres richesses. Le secret : savourer le chemin à parcourir est aussi important que le but à atteindre.

Bonne route !!!