mardi 20 novembre 2007

Mon refuge de paix

La semaine dernière, dans le cadre d'un entretien avec mon thérapeute, je me plaignais de ma situation : manque d'énergie et d'activités, isolement, etc. Mon moral était un peu affecté par cette période de l'année où le manque de lumière se fait cruellement sentir dans notre humeur générale.

Il n'a pas cherché à m'encourager ou à me remonter le moral; il m'a simplement fait remarquer que c'était tout à fait normal de se sentir moins alerte puisque c'est un temps, à l'automne et à l'hiver, pour revenir à soi. On n'a qu'à regarder la nature retourner à la terre pour se protéger des intempéries et du froid : la sève des arbres se retire dans ses racines, les végétaux s'endorment sous la couche de neige, les oiseaux chantent moins, les animaux sauvages se terrent dans leur grotte. Pourquoi donc nous, les humains, devrions faire autrement ? Ne faisons-nous pas partie de cette nature ?

Quand il fait mauvais dehors, nous entrons à l'abri. Quand la vie autour brasse trop fort, je rentre dans ma maison, dans mon coeur. Et là, j'y trouve la paix et l'harmonie. Marianne Williamson dit :
"Quand nous sommes troublés par les événements du monde, il faut éviter de nous joindre au chaos, mais nous attacher à notre paix intérieure. Dans un monde qui tourne trop rapidement, la seule façon d'acquérir du pouvoir consiste à ralentir. Et la seule façon d'étendre son influence personnelle consiste à apprendre à se tourner vers l'intérieur."
(extrait de Le changement, ed. du Roseau, 2006, p. 22)

Corneau, lui, nous parle du jardin intérieur dans la rencontre du meilleur de soi :
"Rencontrer le meilleur de soi signifie prendre contact avec la partie vivante de soi. C'est honorer la partie lumineuse, large, abondante. C'est la nourrir, la stimuler, la cultiver. Cela veut également dire que l'on favorise l'intensité de la vie en invitant de nouvelles sensations, de nouvelles idées, de nouveaux rêves.

"Rencontrer le meilleur de soi signifie également que l'on ressent la pulsion de vie qui nous anime, que l'on éprouve la force de notre élan créateur, que l'on sent de l'intérieur notre union naturelle avec tout ce qui est. Cela se fait d'abord sur le mode de la rêverie, du lâcher prise et de l'abandon." (extrait de Le meilleur de soi, éd. de l'Homme, 2007, pp. 210-211)

Il nous invite ensuite à nourrir le meilleur de soi, par la prière, la méditation, la rêverie... de façon régulière. Et cette nourriture est accessible en quantité illimitée et à tout moment de la journée. On n'a qu'à penser à nos périodes de déplacement : qu'on soit au volant de notre voiture ou en transport en commun, il s'agit de choisir de revenir à soi pour éviter d'être perturbé par l'empressement, l'impatience ou le manque de courtoisie de ses concitoyens. Revenir à soi, c'est d'abord débrancher son mental (pour stopper le flot d'inquiétudes et de préoccupations inutiles) et aller s'asseoir dans son coeur où le calme et le silence sont d'une douceur indescriptible. Une fois rendue là, les autres peuvent gueuler tant qu'ils veulent, la distance qui m'en sépare me protège et me permet de rester sereine et en paix.

En conclusion, voici deux courts passages qui portent à réflexion :

"Dans son livre, Mystère du seuil, le philosophe Rudolf Steiner écrivait : "Si l'on veut créer du nouveau, il faut pouvoir assister avec calme à l'effondrement de l'ancien". (Williamson, p. 89)

Et cette parole de Gandhi : "Nous devons être le changement que nous voulons voir se produire dans le monde. La paix doit d'abord naître dans notre vie, puis s'étendre et guérir les autres à mesure que nous infusons nos interactions d'amour."

Alors, merci à l'automne et à l'hiver de me ramener à mon jardin intérieur.

dimanche 18 novembre 2007

Embrasser la vie

Il faut que je vous parle du plus récent livre que j'ai acheté... (J'ai beaucoup de mal à entrer dans une librairie sans en ressortir avec un nouveau livre à dévorer!) "Embrasser la vie" est le titre du livre de Martin Neufeld, alias Monsieur Câlin. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de cet amuseur public posté dans le Vieux-Montréal au cours de l'été depuis 2004. Je vous invite à visiter son site internet pour en savoir davantage au www.embrasserlavie.com ou au www.monsieurcalin.com .

Hier matin, plutôt que de poursuivre ma lecture habituelle ("Le changement" de Marianne Williamson) à laquelle j'ai fait référence dans une chronique précédente, je me suis engloutie dans ma nouvelle acquisition littéraire. Bien calée dans mon fauteuil préféré avec un bon café, j'ai pris tout mon temps pour déguster cette lecture si inspirante. J'en ai été tellement touchée qu'à certains moments, des larmes coulaient sur mes joues.

D'abord, l'auteur (Monsieur Câlin) nous raconte comment il en est arrivé à créer ce personnage si particulier et à offrir des câlins gratuitement aux passants du Vieux-Montréal sept jours par semaine, dix heures par jour. Il nous parle de ses propres souffrances qui avaient donné lieu à ses perpétuelles colères et à cet état de mal-être quasi constant qui sont à l'origine de sa prise en charge émotionnelle et éventuellement spirituelle.

C'est l'histoire d'un comédien anglophone de Montréal qui se trouve en manque de travail en raison d'un ralentissement dans l'industrie du cinéma au cours de l'année 2004. Il lui vient à l'idée de devenir amuseur public pour gagner sa vie, en croyant que ses talents de comédien lui permettraient de tirer facilement son épingle du jeu. Pourtant, au premier matin de son nouveau travail (après qu'il soit allé se procurer des habits d'époque datant du début des années 1900), posté sur le coin d'une rue avec tout son attirail (habit, chapeau. parapluie, vieille valise en cuir, etc.), il est en panne d'inspiration pour se créer un personnage attirant et divertissant.

Les gens le regardent avec curiosité pendant que lui, souvent immobile, se demande encore ce qu'il peut offrir de divertissant aux passants. Au bout d'une semaine, grâce au bon conseil de sa soeur, il inscrit sur un petit tableau noir : "J'ai perdu mon courage". Puis, il attend de voir ce que cet écriteau va provoquer chez les gens. Certains lui offrent quelques conseils, d'autres l'encouragent, et d'une chose à l'autre, un bon matin, il a l'idée d'inscrire sur son petit tableau : "Spécial du jour : Câlins gratuits". Et c'est le début d'une belle aventure entre lui et les nombreux touristes et passants qui foulent le sol de ce quartier touristique de notre grande métropole.

Dans son récit, l'auteur nous partage également son cheminement intérieur qui lui permet d'offrir, jour après jour, des câlins de plus en plus sincères et empreints d'un amour inconditionnel à de purs étrangers. À travers les témoignages qu'il a reçu de certains "clients", il nous amène à prendre conscience qu'un simple petit geste, gratuit et sincère, peut changer la vie d'une personne (l'une d'entre elles a été touchée au point où elle avait cessé, après avoir une étreinte de Monsieur Câlin, de considérer le suicide comme une option).

Plus loin, il nous amène à réfléchir sérieusement sur nos comportements en tant que câlineur potentiel : certains adultes refusent des câlins à leurs propres enfants ou adolescents, sous prétexte que c'est nono... De quoi se questionner sérieusement sur l'avenir de notre société, quand on pense à l'importance du geste pour non seulement témoigner notre affection et notre amour, mais surtout pour rassurer les jeunes et leur indiquer le chemin du coeur comme celui à prendre pour rencontrer le bonheur véritable

Cette petite introduction vise à vous mettre en appétit, puisque j'en suis qu'au début de cette lecture captivante. Je vous reviendrai sûrement pour vous faire part d'autres belles découvertes. D'ici là, je vous invite à déposer ces quelques réflexions dans votre coeur pour possiblement goûter la JOIE qui nous est accessible lorsqu'on s'avance vers l'autre avec amour et sincérité.

mercredi 14 novembre 2007

Accepter ce qui est

Je viens d'apprendre que mon traitement de cette semaine est reporté en raison d'un taux de globules blancs trop bas. Déception a priori, bien sûr, car quand on est dans ce bateau-là, tout ce qu'on souhaite, c'est d'en sortir au plus vite. Mais mon corps nous dit qu'il a besoin d'un break pour refaire ses forces avant de poursuivre la bataille. C'est donc une petite vacance pour moi; pendant une semaine, je me sentirai mieux, car en l'absence d'une nouvelle dose de chimio, les effets secondaires seront presque pas là. Je me sentirai comme si de rien n'était, sauf pour l'état de fatigue qui me rappelle constamment que je suis une guerrière en pleine bataille. Le repos est une arme importante.

Alors, je disais donc : accepter ce qui est. Récemment, j'ai souvent entendu ou lu que c'était le secret d'une véritable guérison. Accepter... plutôt accueillir avec bienveillance et compassion envers soi-même. Cesser de chercher le pourquoi du comment, cesser de se voir comme un guerrier et s'abandonner à la grâce divine.

Justement, ce matin, je lisais cette phrase si inspirante : (à suivre)

Accepter ce qui est, c'est maintenant mettre de côté cette chronique inachevée pour aller au repos... mon lit m'appelle. C'est donc un nouveau rendez-vous pour bientôt.

Bye !!! Zzzzzzzz zzzzzz zzzzz

lundi 12 novembre 2007

Pour un monde meilleur

À la suite du Sommet du millénaire contre la pauvreté dans le monde tenu la semaine dernière à Montréal en présence de grands personnages de notre époque, venus témoigner de leur engagement à l'égard des objectifs de développement du millénaire (voir ci-dessous), j'entendais les gens affirmer qu'ils se sentaient impuissants face à l'ampleur du problème. Les journalistes se demandaient qu'est-ce que ça donnait de tenir un événement du genre. Comment un rassemblement de personnes engagées et intéressées à l'être change quoique ce soit à la situation dans le monde ?

D'abord par la sensibilisation. Lorsqu'on prend conscience d'un phénomène, il est déjà plus facile d'agir. Et hier soir, à l'émission Tout le monde en parle, Patrick Huard, l'un des porte-paroles de l'événement, disait : "Ce qui se passe ailleurs, se passe ici, et ce qui se passe ici a des répercussions ailleurs."

À cet effet, j'aimerais citer Marianne Williamson (Le changement, Éd. du Roseau, p. 66):
"Comme nos esprits sont un, tout conflit entre nous contribue à la guerre et toute réconciliation nous rapproche de la paix planétaire. Le moindre de nos jugements nourrit la guerre, comme le moindre de nos pardons enrichit la paix. Les miracles influent sur des situations dont nous ne serons même jamais conscients. Le battement des ailes du papillon en Amérique du Sud influence les vents qui soufflent sur le pôle Nord, et les pensées de paix en Idaho influent sur les plans pour la paix en Palestine. Quelle occasion et quelle responsabilité remarquables nous avons, de pouvoir essayer de faire les choses comme il faut !"

Nous ne pouvons tout simplement plus rester indifférents au sort de nos frères humains de la planète. Quoi faire alors ? Contribuer financièrement aux causes des grands organismes humanitaires qui ont pour mission de soulager ces populations affectées ici et là serait déjà une bonne façon de faire sa part. Certains auront envie de s'engager plus directement en joignant les rangs de l'un de ces organismes. Parfait. Mais pour les autres qui se sentent plus limités dans leurs moyens, voici ma proposition dans les lignes de ce poème de Connie Anzalone (traduction libre) :

Soyez un ami; l'amitié sincère est un cadeau précieux.

Écoutez toujours avec votre coeur; vous devez écouter une personne avant de pouvoir lui apporter l'aide dont elle a besoin, alors écoutez toujours avec tout votre coeur.

Offrez votre aide à ceux qui en ont besoin, même si vous n'êtes pas certain de savoir si vous pouvez les aider ou comment.

Prenez conscience qu'un miracle n'est pas une chose mystérieuse impossible à réaliser. Un miracle est tout simplement un petit geste posé qui fait toute la différence dans la vie d'une autre personne.

Rappelez à l'autre que la vie est précieuse et qu'elle vaut la peine d'être vécue, même si son monde semble sombre et sans espoir.

Sachez que les sentiments sont la clé de la compréhension. Vous devez avoir une idée de comment l'autre personne se sent avant de pouvoir commencer à la comprendre.

Conservez l'esprit de Noël tout au long de l'année. Ne le rangez pas dans vos boîtes avec tous vos ornements après les fêtes.

Soyez honnête dans l'amour et la tendresse que vous procurez à une personne; de la compassion sincère est la meilleure à offrir, et l'honnêteté est angélique.

Ne vous attendez pas à vous voir poussez des ailes; soyez plutôt satisfait des chaudes palpitations de l'accomplissement.

Écoutez votre intuition; elle ne vous trompera pas dans le doute.

Par dessus tout, encouragez d'autres personnes à adopter les mêmes attitudes à travers votre propre exemple rayonnant.


Les 8 objectifs* de développement du millénaire sont les suivants :
  • Réduire l’extrême pauvreté et la faim
  • Assurer l’éducation primaire pour tous
  • Promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes
  • Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies
  • Améliorer la santé maternelle
  • Réduire la mortalité infantile
  • Assurer un environnement durable
  • Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

* Tel qu'élaborés en 2000, dans la Déclaration du Millénaire de l’ONU adoptée à l’occasion du plus vaste rassemblement mondial de dirigeants de l’histoire.

Le bonheur, c'est d'être heureux...

Un ami me disait ce weekend que cette phrase était sa préférée pour faire réagir les gens, ceux qui sont toujours à la quête du bonheur et qui semblent ne le trouver nulle part.

Ce que cette phrase nous dit, c'est que le bonheur, c'est de CHOISIR d'être heureux. Comment on fait ça ? J'aimerais, en guise de réponse, vous présenter l'histoire de Gérard Lenorman dont j'ai moi-même pris connaissance dans la chronique de Stéphane Laporte parue dans La Presse d'hier. Son article s'intitule : "Sa maman ne l'aimait pas".

J'étais étonnée d'apprendre que le populaire chanteur est un bâtard : le fils d'un soldat allemand. "À 16 ans, sa mère a succombé à l'ennemi. Puis le soldat est retourné chez lui. Gérard est né en février 1945, caché dans un couvent. Sa mère a dû quitter le village pour fuire la rumeur, la honte et la haine. (...) C'est la suite qui fait mal. La mère n'a jamais aimé son enfant. Jamais. Elle ne l'a jamais touché, jamais serré dans ses bras. Cet enfant pour elle n'existait pas. Quand il a eu 10 ans, la dame s'est remariée. Gérard a cru qu'elle serait enfin heureuse, et lui aussi. Elle lui dit : "J'aimerais désormais que tu changes de trottoir quand tu me croises dans la rue. Et surtout que tu cesses de m'appeler maman." Je m'arrête ici.

Pourtant, Gérard Lenorman est reconnu pour chanter le bonheur : La ballade des gens heureux, c'est lui. Comment y est-il arrivé, avec cette enfance si déchirante ? Laporte nous dit : "C'est probablement parce qu'il en avait un vital besoin que Lenorman a chanté le bon côté de la vie. En le faisant, il a aidé tous ceux qui étaient brisés comme lui." Je suis d'accord. Et j'ajouterais que notre meilleur outil pour le bonheur, c'est notre LIBRE-CHOIX. Nous avons toujours le choix de nos pensées, de nos paroles et de nos sentiments.

Nous avons toujours le choix entre le Ciel et l'Enfer. Vous voulez vivre au Ciel ? Voici la voie à suivre : l'amour, le pardon, la paix, l'harmonie, la bénédiction, etc. Vous voulez vivre en Enfer ? Choisissez plutôt la haine, la rancune, le chaos, le trouble, le jugement, etc.

Même si notre réflexe naturel est souvent celui du négatif (jugement, chialage, etc.) et qu'il est difficile de pardonner, ça vaut la peine d'essayer. À force de pratiquer, nous arriverons à modifier nos attitudes et comportements, et c'est ainsi que nos états d'âme s'allègeront petit à petit. Le bonheur fera peu à peu son entrée dans nos coeurs et nous réaliserons enfin que le négatif que nous avions tendance à penser et à propager faisait beaucoup plus de tort à nous-mêmes qu'à quiconque.

mercredi 7 novembre 2007

Le Secret : Servir la VIE

Lorsque mon thérapeute m'a proposé de me tourner vers les autres comme nouvelle avenue de guérison, j'avais quelques appréhensions : peur de m'engager et de ne pas pouvoir poursuivre ma mission (par manque d'énergie, de disponibilité ou d'intérêt), peur d'être contaminée (à cause d'un système immunitaire fragilisé par la chimio), peur de ne pas être à la hauteur, mais surtout peur de trop donner... de me laisser emporter par le besoin de l'autre et d'y laisser trop de mes précieuses énergies.

D'ailleurs, M. Corneau le mentionne également (voir texte précédent : Le meilleur de soi), c'est ajoutant de l'amour et de la lumière dans sa vie qu'il est possible de réanimer la Vie en soi. Mais comment ajouter de l'amour et de la lumière sinon qu'en se tournant vers les autres pour servir ? Car ce n'est certainement pas de l'amour égocentrique dont il est question ici (quand je regarde mon petit nombril, c'est plutôt l'angoisse qui se manifeste). Et comment faire pour aller de l'avant juste avec la bonne dose d'implication et de coeur ? Voilà la clé que m'a offerte mon guide : ça prend un peu de sagesse, bien entendu, pour trouver la bonne piste et la façon de faire...
  1. Choisir une activité qui me plaît (qui me donne le goût de vivre)
  2. Déterminer les limites de son implication (en termes d'énergie et de temps)
  3. Communiquer clairement ses limites au responsable des bénévoles qui en tiendra compte dans l'assignation d'une tâche
  4. Se donner le droit à l'erreur quant au choix de l'action bénévole (si je n'ai pas de plaisir, je me dois de trouver ma place ailleurs)
  5. S'engager avec le coeur avec un certain détachement quant aux résultats concrets. (Ici, ce qui compte, c'est le contact avec la personne. Si elle n'arrive pas aux résultats que nous nous sommes fixés, dans son apprentissage par exemple, on doit pouvoir accepter cet état de fait sans regret. Le plus important aura été l'amour fraternel et sincère que nous lui aurons donné pour l'aider à grandir et à avancer sur le chemin de la vie.)
Pour aller plus loin dans cette voie, permettez-moi de citer deux passages : voici le premier (extrait de Walsch, Neale Donald, Le Dieu de demain - Conversation avec Dieu, Éd. Ariane, 2004, p. 196) :

Comment fonctionner dans ce monde illusoire tout en trouvant la paix,
l'harmonie et le bonheur ? Quelle est la "formule secrète" ?

Servir. Servir la Vie même. Quand tu sers la Vie, la Vie te sert. Car la Vie et toi ne faites qu'Un, et servir la Vie, c'est vraiment te servir.


Le deuxième passage : (extrait de Williamson, Marianne, Le changement - un cadeau inestimable, Ed. du Roseau, 2006, pp. 47-48)

Puisque la pensée limitée produit des résultats limités, aider autrui à croire en lui contribue à faire avancer l'ensemble du monde. Si nous ne soutenons pas l'émergence de la grandeur dans notre entourage, nous ne faisons pas notre part pour aider à guérir le monde (lire à se guérir). Un sourire d'encouragement, un courriel, un petit geste peuvent faire la différence et aider l'autre à croire en lui ou en elle. D'un point de vue matérialiste, nous perdons ce que nous donnons, mais d'un point de vue spirituel, nous ne conservons que ce que nous donnons. Quand nous soutenons plus généreusement autrui, l'univers fait montre d'encore plus de soutien à notre égard.

Intéressant, n'est-ce pas ?

En terminant, je tiens à préciser que cette initiative que j'ai prise en créant ce blog, est l'un des cadeaux que j'offre pour Servir la VIE. Et je souhaite ardemment qu'il remplisse bien sa mission.

Le meilleur de soi, selon Guy Corneau

Lundi dernier, j'ai eu le privilège d'assister à une conférence de notre grand psychanalyste et auteur, Guy Corneau. (Sa dernière publication : Le meilleur de soi aux Éditions de l'Homme, 2007)

La soirée était organisée par l'Organisation multi-ressources pour personnes atteintes de cancer (OMPAC) et le sujet de la conférence était "Le cancer et le meilleur de soi". C'était sa première sortie publique après avoir lui-même subi une série de traitements de chimiothérapie pendant sept mois. Surpris ? En effet, cette nouvelle sur sa maladie a pris tout le monde de court, surtout après qu'il ait passé tant d'années à démystifier la source de nos souffrances profondes et ses conséquences sur notre être (en dedans comme en dehors). Surprenant et questionnant, en effet.

C'est donc en toute humilité qu'il s'est présenté devant nous le crâne dégarni et l'allure amaigrie. Mais tout souriant. Il était visiblement ému et heureux d'être parmi nous pour nous entretenir de vitalité et de santé à la lumière de son dernier ouvrage, et surtout de sa propre expérience en terrain hostile. Et c'est avec plaisir que je vous partagerai, en quelques lignes, les grands secrets qu'il nous a livrés.

Le cancer, c'est maintenant démontré clairement, est une maladie de style de vie. (Voir la dernière publication de David Servan-Schreiber, l'auteur de Guérir, intitulée Anticancer) La maladie en général vient d'une trahison inconsciente de soi-même, de l'écart entre le soi (sa personnalité) et le soi-même (son être profond). Et lorsque cet écart est trop grand (lorsqu'on se laisse tomber pour se conformer à ce que les autres attendent de nous), il se passera quelque chose pour casser le système (maladie, faillite, divorce, etc.); c'est la Vie qui est ainsi, car chaque être humain est appelé à marcher dans ses propres pas, à revenir à lui-même pour se réaligner sur ses idéaux, sur ses valeurs profondes et surtout pour poser des gestes en lien avec ses idéaux.

À ce sujet, j'ai retenu un passage : "Rappelez-vous, la Vie obéit à trois principes fondamentaux : elle est fonctionnelle, capable de s'adapter et durable. Lorsqu'elle s'approche de la limite de la fonctionnalité, quand elle ne peut plus fonctionner encore très longtemps comme elle le faisait, elle s'adapte." (Extrait de Walsch, Neale Donald, Le Dieu de demain - Conversation avec Dieu, Éd. Ariane, 2004, p. 210)

La maladie est donc une opportunité de changement, de libération. Mais comment faire ? Comment se réaligner ? Car bien évidemment, lorsqu'on a compris le message que nous envoie notre corps, il faut apporter les changements nécessaires qui permettront au système de fonctionner harmonieusement. Et face aux choix qui s'imposent, il y aura un conflit (lié à l'insécurité que peut provoquer un changement de vie). Cependant, M. Corneau précise que ce conflit conscient avec soi-même est beaucoup préférable au conflit inconscient vécu lorsqu'on se met de côté par quête de sécurité, car c'est ce dernier qui fait des ravages.

Il ajoute : "Les contraintes de la vie, les obligations, les préoccupations n'ont pas à nous définir. Et malgré toutes les difficultés qui se présentent, ça vaut la peine de vivre, en ajoutant de l'amour, de la lumière pour réanimer la Vie en soi."

Le meilleur de soi dépend donc de comment on se connecte aux choses de la vie. Et quand je suis vibrant de vie, je sers la Vie, je sers le monde. Il nous invite donc à rêver un impossible rêve, car tout ce qui existe sur Terre a débuté par un rêve. Il s'est appuyé sur l'exemple du Cirque du Soleil pour illustrer son propos.

Il insiste également sur un fait : la lutte contre la maladie n'est pas un combat contre la mort, mais bien un combat POUR LA VIE; pour intensifier notre rapport avec la vie. Et sur le goût de vivre et la redéfinition de soi-même, une question à se poser : "Qu'est-ce que tu reconnais en toi-même, par toi-même, qui te donne le goût de vivre ?" Selon lui, le plaisir de faire quelque chose nous redonne vie, nous ramène à notre essence de vie et améliore notre rapport avec la vie.

Voilà ! Quel beau message livré en toute simplicité ! Beaucoup à méditer. Je vous invite à poursuivre dans le même sens par la lecture du message suivant intitulé : Servir la vie.

Et je vous laisse sur un nouvel extrait inspirant (tiré de Williamson, Marianne, Le changement - un cadeau inestimable, Ed. du Roseau, 2006, p. 47) :
"Aujourd'hui, vivre en actualisant notre grandeur a acquis une urgence qui va au-delà de la réalisation de nos rêves personnels. Laisser jaillir notre grandeur est devenu critique pour la survie de l'espèce; ce n'est que si vous en arrivez à exprimer votre potentiel et que j'en arrive à exprimer le mien que le monde sera en mesure de faire la démonstration du sien. (...) Devenir l'être que nous sommes capables de devenir - indépendamment de l'opinion d'autrui - fait partie autant de notre responsabilité envers nous-mêmes que de notre responsabilité envers Dieu (lire la VIE)."


lundi 5 novembre 2007

Le pouvoir de la gratitude

Dès notre plus jeune âge, on nous a appris à dire "Merci !" Une formule de politesse souvent devenue automatisme; on dit merci sans trop y penser. En fait, ce petit mot de cinq lettres, lorsqu'il est ressenti profondément, est beaucoup plus puissant qu'on peut l'imaginer, car au moment de le prononcer, on reçoit une dose d'abondance telle une grâce précieuse.

À ce sujet, j'ai mis la main sur un texte fort intéressant ; voici le passage qui explique le processus de grâce. On suggère, lorsqu'on désire obtenir quelque chose, "plutôt que de rester dans une position de demande (comme dans une prière), de se placer dans un état de gratitude."
"La différence est énorme, parce que ces deux processus ont, en fait, des sens opposés : Lorsque vous demandez, vous pouvez sentir (si vous êtes attentifs) un vide qui se forme au niveau de votre cœur et qui attend d’être comblé. Lorsque vous remerciez, le mouvement est exactement inversé. Vous sentez cette gratitude sortir de votre cœur et rayonner vers toutes les dimensions et tous les univers. Et cette source-là est intarissable. Ainsi, vous pouvez comprendre pourquoi vous avez déjà obtenu lorsque vous remerciez : c’est en réalité l’état que vous parvenez à atteindre qui vous apporte ce dont vous avez besoin."

Et j'ajouterais que dans le moment présent, l'état de gratitude est souvent plus facile à atteindre. C'est-à-dire, remercier pour ce qui est déjà là, pour ce qui nous comble déjà (personne, situation, choses, etc.) apporte une certaine paix, car on est davantage en mesure de réaliser consciemment que c'est suffisant pour assouvir notre quête de bonheur.

dimanche 4 novembre 2007

Je vous prescris la créativité

J'ai récemment entrepris une série de sessions d'art-thérapie qu'on qualifie de "médecine du corps et de l'âme". En groupe avec 7 autres femmes, nous nous retrouvons chaque lundi après-midi pour créer une oeuvre à partir de notre "senti". La session se déroule avec l'assistance d'une psychologue spécialisée dans le domaine.

Dans ce genre de démarche, il faut d'abord débrancher sa tête, ce mental (tyran) qui croit avoir toujours raison. Ainsi, notre univers émotionnel subconscient peut mieux dévoiler ses secrets et offrir des pistes de guérison. J'ai toujours beaucoup de plaisir à me prêter au jeu, comme si j'allais déballer une belle boîte à surprises. Je laisse aller et je récolte avec amusement.

Voici comment la psychologue parle de la créativité pour guérir ses maux : "L'épreuve de la maladie traduit souvent notre manque de considération pour les besoins de l'âme. (...) Les maux du corps représentent toujours des mots qu'on a "maladie(re)". Parfois, la maladie reflète tout simplement notre manque d'audace à vivre pleinement l'instant présent. (...) Car au plus profond de la nuit réside un appel criant à la vie et une invitation à oser exprimer ce qui veut vraiment se dire, à être qui nous sommes profondément.

"La créativité, c'est l'énergie qui nous anime tous à chaque instant ; c'est cette force mystérieuse qui gère les transformations incessantes de chacune de nos cellules; c'est un don universel qui n'a rien à voir avec le talent artistique, mais qui nous permet d'aborder la vie différemment. (...) En exprimant ce qu'on ne saurait dire autrement, en osant retrouver la spontanéité de l'enfant, on stimule les processus naturels de guérison et on remet sa vie en mouvement.

"L'art qui guérit, c'est savoir cultiver l'étincelle créatrice qui brille malgré tout."

Je vous invite à faire l'expérience suivante : un beau matin tranquille en prenant votre café, plutôt que de sauter sur le journal pour lire des nouvelles plattes et déprimantes, sortez une feuille blanche et quelques crayons de couleur. Prenez quelques minutes pour vous connecter à votre univers intérieur (quel est le sentiment qui vous anime à ce moment précis ? comment cela se manifeste-t-il dans votre corps ?). Puis, sans trop penser à ce que vous faites, laissez aller votre crayon sur le papier au gré de votre main. Laissez-vous inspirer par les couleurs qui s'imposent d'elles-mêmes. Amusez-vous.

Je pari que vous ferez de belles découvertes. Sinon, vous aurez sûrement bien démarré votre journée grâce au plaisir que vous aurez tiré de ce petit retour à l'enfance.

samedi 3 novembre 2007

Les trois clés du bonheur

Un de mes amis m'a fait remarquer que j'avais omis un ingrédient essentiel du bonheur dans mon introduction. Vous aurez deviné : L'AMOUR. Eh oui ! L'amour dans son sens le plus large arrive à faire des miracles pour chaque être. Je m'empresse donc de corriger et j'ajoute un petit extrait tiré d'une de mes nombreuses lectures qui présente rien de moins que les trois clés du bonheur.

"1. Imprégner d'amour vos relations familiales, amicales et sociales.

"2. Comprendre l'absolue nécessité de croire à quelque chose de plus grand que la condition humaine tridimentionnelle.

"3. Avancer dans la vie en suivant votre coeur; intégrer les deux points précédents, et vivre votre vie dans la pleine conscience de l'amour, du Soi supérieur et de l'accomplissement du service pour le plus grand bien de tous."(1)

(1) Tiré de : FRANKEL, Edna G., Le Cercle de Grâce - fréquence et physicalité, Ed. Ariane.

jeudi 1 novembre 2007

Corps physique et corps énergétique

(D'abord lire les deux messages précédents en commençant par "Croque la vie... jusqu'au Coeur")

Et comment mieux prévenir l'apparition de symptômes inquiétants : offrir des avenues de guérison de l'être dans sa globalité (émotionnelle, mentale, spirituelle, etc.), car le corps physique est le noyau d’un corps énergétique beaucoup plus grand. Un peu comme l’atmosphère protège la Terre des menaces extérieures, le corps énergétique protège le corps physique des dangers de l’environnement. Le corps énergétique nourrit également dans un sens comme dans l’autre. Broyer des idées noires alimentera les côtés plus sombres de notre être et nous exposera davantage aux maladies. Rechercher le côté positif des choses nous procurera une belle énergie et soignera notre côté lumineux.

Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous ? Vous avez raison. Prendre soin de soi, c’est un engagement de chaque instant. Et le but premier de ce blog est de vous partager mes secrets de guérison. Pas besoin d’attendre d’être touché pour agir. Et de toute façon, vous constaterez que non seulement vous sentirez vous mieux, mais vous serez plus heureux. Instantanément !!!

"Wake-up call" pour le BONHEUR

(D'abord lire le message précédent intitulé "Croque la vie... jusqu'au coeur")

On plonge !

(Mais avant de vous laisser poursuivre votre lecture, je dois vous aviser que pour mieux introduire mon propos, il me faut faire une petite mise en contexte. Je vous ferai part de quelques données sur le plus grave fléau de notre temps pour ensuite vous partager mes réflexions. Ensuite, je vous le promets, je me concentrerai sur les aspects plus réjouissants entourant la VIE. Merci de votre compréhension)

Lorsque j'ai pris connaissance des plus récentes statistiques au sujet du cancer, j'ai eu un choc. Quelles sont ces nouvelles données ? En voici quelques-unes, les principales :

1. Aujourd'hui, le cancer est devenu la PREMIÈRE cause de mortalité au Québec, dépassant les maladies cardiaques.
2. À ce jour, on peut dire qu'UNE personne sur TROIS sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie.
3. Avant longtemps, nous pourrons voir UNE personne sur DEUX qui sera atteinte d'une forme ou d'une autre de cette maladie.
(Source : Promotion des États généraux de la lutte contre le cancer au Québec, publiée dans La Presse du dimanche 23 septembre 2007)

Et pourtant, ça fait des années qu'on investit toujours plus d'argent et qu'on mobilise des ressources incroyables dans les traitements et la recherche. Où est donc le problème ? Perd-on notre temps et nos ressources à chercher les solutions au mauvais endroit ? C'est ce que je suis tentée de croire puisque la situation, loin de s'améliorer, fait toujours plus de victimes.

Face à l'urgence de trouver des avenues de solutions efficaces, la Coalition Priorité Cancer au Québec, formée de divers organismes concernés par la cause, a créé les premiers États généraux de la lutte contre le cancer. Le 29 septembre dernier, la population était donc invitée à venir débattre une cinquantaine de propositions pour mieux lutter contre ce fléau et partager ses bonnes idées.

Première constatation : Les propositions regroupées sous plusieurs thèmes : recherche, prévention, dépistage, soins et services, soutien à l'action communautaire, entre autres, sont toutes valables et portent leur lot d'espoir. Ce qui, à mon avis, manque cruellement au tableau, c'est deux choses : 1. l'implication directe du patient dans son processus de guérison (avant, pendant et après) et 2. le recours aux médecines alternatives.

1. L'implication directe du patient : car la maladie, sous ses différentes formes, n'est pas seulement le fruit du hasard. Il est d'ailleurs clairement démontré dans le livre des Dr Béliveau et Gingras (Les aliments contre le cancer, aux Éditions Trécarré), que ce fléau frappe d'abord les pays fortement industrialisés remettant en cause non seulement notre régime alimentaire, mais surtout notre mode de vie.

2. Le recours aux médecines alternatives : Bien que la Coalition mentionne dans son cahier promotionnel ceci : "Nous pensons que la lutte contre le cancer doit être renforcée et qu'elle nécessite des actions qui interpellent tous les niveaux de notre société..." , j'ai pu noter qu'aucun représentant des médecines alternatives n'était mentionné comme participant à cet événement d'envergure. Je ne m'explique pas encore pourquoi... guerre de clochers ? Si c'est la réponse à cette absence, alors, il y aurait lieu de réviser ses positions, car l'UNION FAIT LA FORCE. D'autant plus que la médecine traditionnelle n'a pas encore démontré qu'elle avait assez de contrôle sur la situation pour se priver d'autres expertises moins traditionnelles mais tout aussi valables.

Deuxième constatation: La majorité des ressources sont consacrées à l'aspect médical du problème, au corps physique une fois qu'il a été touché, à réparer ce qui a été brisé, en quelque sorte. Pourtant, il est bien connu que la maladie traduit souvent nos "mal-êtres" profonds en laissant des traces dans le corps physique. De là, le rôle crucial de la personne avant l'apparition des premiers symptômes : écouter son corps, mais d'abord et avant tout ÉCOUTER SON COEUR avant que le corps se manifeste.

Croque la vie... jusqu'au coeur

Bonjour,

Ce premier jour de novembre, mois des morts, quel beau jour pour inaugurer un tout nouveau blog sur la VIE... Je l'ai intitulé "Jusqu'au Coeur" en guise d'invitation à entrer au coeur de soi, là où se cachent les plus beaux trésors. Je vous parlerai donc de VIE, d'HARMONIE, de JOIE, de PAIX, de BONHEUR, car ce sont les principaux ingrédients de la santé et de la vitalité. Il ne s'agit pas uniquement de bien alimenter le corps, il faut aussi nourrir le coeur et l'âme.

Ce blog est la concrétisation d'une promesse faite à moi-même il y a maintenant deux ans, au moment d'accepter l'invitation que l'épreuve me proposait, soit de mieux comprendre ce qui me valait cette aventure au coeur de la maladie. La promesse était la suivante : "Je ferai tout ce qu'il faut pour comprendre et corriger la source du problème, puis je partagerai mes découvertes avec le plus grand nombre." C'est donc ici que ça commence.

N'hésitez pas à réagir à mes propos si le coeur vous en dit ou tout simplement à me dire un petit bonjour en passant. Ce sera un plaisir de vous lire.

À bientôt et merci de votre intérêt.