samedi 28 février 2009

Lettre à la fille que je n'ai pas eue

Ma belle enfant, je t'ai rencontrée un jour alors dans ma vingtaine avancée. Je marchais sur le boulevard de Maisonneuve à la sortie du métro Atwater en direction de mon bureau rue Greene à Westmount. Dans un flash, tu m'es apparue à l'âge approximatif de 16 ans. Nous partagions un beau moment de complicité et d'affection, moi, assise sur le sofa du salon, ta tête sur mes genoux, tu regardais vers le ciel. Nous parlions de tout et de rien, juste à être bien ensemble.

Ce flash m'est-il parvenu d'une vie antérieure où j'avais été ta mère ? Ou était-il un heureux présage d'une relation spéciale qui m'unirait plus tard à une belle jeune fille qui serait mienne ou non ?

Je t'ai longtemps cherchée dans les yeux et le coeur d'une ado affectionnée : nièce, belle-fille ou autre, et souvent, je me suis trompée sur l'issue de la relation, avec tristesse. Je me suis trompée tant et si bien que j'ai abandonné mes recherches. Inutile d'appeler l'équipe de Claire Lamarche, car ce dont je suis certaine, c'est que tu n'as jamais occupé mon bedon resté plat.

Je pense maintenant t'avoir trouvée dans la joyeuse folie, l'intelligence et l'ambition d'une jeune femme qui me rappelle celle que j'étais à cet âge. Il me manquait alors la foi en la bonté infinie de ce monde qui nous semble trop souvent austère et menaçant. J'ai appris depuis que l'image qu'on s'en fait prend naissance dans les lunettes qu'on choisit de porter. Les lunettes roses, bien qu'empreintes d'une certaine naïveté, nous feront voir les beaux côtés de la vie et les bonnes intentions de ceux qui composent notre monde. Et cette perspective saura nous emplir l'âme de chaleur divine et le coeur, de joie profonde. Les lunettes noires, qui se disent plus réalistes et au garde-à-vue constant, nous présentent un monde plutôt sombre dépourvu d'espoir et parfois menaçant. Cette façon de regarder le monde laissera un grand vide au creux de notre être grelottant, constamment balayé par un vent de froidure humaine.

Si j'avais un conseil à te donner, ma belle fille, je te dirais d'abord de porter des lunettes roses pour regarder la vie avec tout ce qu'elle a de merveilleux. Puise tous les jours à ce puits intarissable de ressources et sers-toi s'en pour rayonner et faire le bien autour de toi, car tout ce que nous faisons à l'autre, nous nous le faisons à nous-mêmes... On récolte ce que l'on sème, dit-on. Alors, sème la joie, l'amour, la paix, en pratiquant la bonté, la compassion et le respect afin que chacun retrouve sa dignité et sa lumière sacrée en ta présence.

Ne juge pas avec tes yeux d'humain, mais accueille plutôt avec ton coeur d'être de lumière que tu es. Ainsi seulement tu rencontreras Dieu et tu créeras ton propre paradis ici même et maintenant.

Et aux parents d'une telle enfant, rendez grâce pour le privilège que vous avez d'être chaque jour aspergés de la joie qui émane d'elle. Remerciez pour tant de bénédictions et soyez heureux à ses côtés.

Que Dieu te bénisse, ma belle fille. Et bon voyage !

vendredi 27 février 2009

Papillons en liberté et parfums de printemps

Je suis allée à la rencontre du printemps cette semaine... dans la grande serre du Jardin botanique de Montréal. L'événement très couru "Papillons en liberté" est en cours jusqu'au 26 avril et c'est une occasion unique de s'emplir les yeux de beautés printanières et les narines de parfums floraux avant tout le monde. Et c'est moins cher qu'une escapade dans le sud.

Dès qu'on franchit les portes de la grande serre, le parfum des jacynthes en fleurs nous envahit et la douce chaleur ambiante nous réconforte. Il y fait 24 degrés Celsius. Et l'aventure commence : des papillons nous accueillent de leurs légers battements d'ailes aux couleurs variées. On y rencontre des Morpho bleu, Papillon cobra, Machaon émeraude, Grand mormon, Troides rhadamantus... Je fais ma savante, hein !!! Ne vous en faites pas; je n'y connais rien, mais en bonne reporter, j'ai pris le soin de rapporter une brochure qui nous présente bon nombre des spécimens qu'on y trouve dans le cadre de l'événement.

En déambulant lentement dans ce monde artificiel, on peut apercevoir des papillons en accouplement, fait plutôt rare quand on se promène dans la nature. Une grotte aux papillons de nuit nous permet d'observer des cocons suspendus et, si nous sommes chanceux, nous verrons en sortir un papillon. Des stations de nourriture composées de fruits et des points d'eau ont bien sûr été prévus pour le ravitaillement des spécimens gardés en captivité. Des guides animateurs sont présents pour donner de l'information, ce qui rend l'expérience encore plus enrichissante.

Après avoir fait un premier tour, j'ai décidé de recommencer (il n'y avait pas trop de monde) pour admirer les végétaux qui composent le décor de ce monde tropical. En fleurs, nous pouvons voir azalées, amaryllis, hortensia, jacynthes, jonquilles, tulipes et même des rhododendrons. Une douce chaleur printanière envahit toutes mes cellules et me redonne l'énergie nécessaire pour terminer l'hiver.

Faites un détour au Jardin botanique pour vivre un moment de pur bonheur. Vous en serez comblés assurément. (voir http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/propos/papillon.htm)

Sur ce, bon weekend !

mardi 24 février 2009

Panne d'inspiration

Me voici en panne d'inspiration. Je traverse, depuis quelques semaines, une sorte de désert hivernal : qui suis-je ? ; où vais-je ? ; que veux-je ? Vous voyez ? Durant ma marche de santé au bord de la rivière, j'essaie de me raccrocher à quelque chose de concret... un lieu, un groupe, un projet, histoire de me sentir utile et unie à la communauté à laquelle j'appartiens. En ce milieu d'hiver, ce sont des sentiments d'isolement, d'inutilité et de vide qui m'habitent. Vous l'avez sans doute senti dans mes derniers écrits.

Des vacances, ça presse !!!

Tout ce que j'entends qui jaillit du fond de mon être, c'est : "J'ai besoin de vacances !!!" Vacances du froid, vacances de l'épreuve... Changer d'air, voir du monde, jouer dans les vagues. VIVRE !

Qu'est-ce que je fais pour contrer ce vague à l'âme ? Je continue de faire ce que j'ai à faire dans le petit quotidien, je trouve des choses agréables à faire et je prie avec foi. Chaque matin, je renouvelle mon petit rituel de retour à l'harmonie : dans une atmosphère de sérénité, je reprends mes lectures inspirantes sur fond de musique zen et je prends quelques instants pour me rebrancher à ma source grâce à une petite méditation improvisée.

Quant à mes épisodes d'écriture, elles sont ardues ; l'inspiration n'y est tout simplement pas. Ce n'est pas que je n'aie pas de sujets à traiter. Non, il y en a plein. Mais les mots ne viennent tout simplement pas. Ça tourne en rond, ça dérape, je me perds... puis, j'abandonne. Pour m'en sortir, je vous sers de phrases toutes faites tirées de mes sources de référence ou bien je vous résume un article extrait d'un magazine.

Manifestez-vous !

Ce matin, je me tourne vers vous pour retrouver l'inspiration si précieuse. Je sais que vous êtes là, fidèles au rendez-vous. Vous me le dites quand je vous rencontre. Mais j'ai si peu de feedback sur mes écrits que ma source est maintenant à sec. Ce matin, donc, je vous prie de faire un petit effort pour m'écrire un mot par le biais de la zone commentaires. Je vous propose quelques titres de chroniques qui cherchent à s'écrire (elles en sont restées au premier paragraphe dans mon cahier de notes) et faites-moi connaître votre choix. J'ai confiance que votre implication me redonnera le carburant nécessaire pour continuer.

Alors voici :
  • Le visage de l'abondance : un cas concret
  • Montréalaise cherche fermette... et vice versa
  • Il est temps de reconstruire
  • Lettre à la fille que je n'ai jamais eue
En cas de panne

J'aimerais profiter de ce moment pour vous rappeler que ce blogue contient une multitude de textes traitant de sujets aussi inspirants les uns que les autres : amour, joie, bonheur, paix, créativité, spiritualité, amitié, etc. En tout temps, il vous est possible d'aller lire et relire des chroniques qui touchent vos réflexions du moment. Il vous suffit de faire dérouler cette page jusqu'en bas complètement pour voir apparaître la longue liste de ces thèmes et de choisir celui qui vous intéresse. Toutes les chroniques ayant été étiquetées avec ce thème apparaîtront et il ne vous restera plus qu'à choisir celles qui vous inspirent le plus.

Bon, maintenant, à vous de jouer. Cliquez sur le lien "commentaires" ci-dessous (où il y a le petit crayon jaune) et prononcez-vous.

Merci de votre soutien et bonne journée !

jeudi 19 février 2009

Vous êtes la lumière du monde

En ce lendemain de traitement, mon énergie est affectée par la fièvre qui a tendance à monter en raison d'un médicament en infusion lente pendant 48 heures après le traitement de l'hôpital. Lors de ma dernière séance de traitement, j'ai été confinée au lit à grelotter toute la journée, sans avoir eu la force de prendre une douche ou de manger un repas décent. Juste aller aux toilettes s'avérait un exploit.

Pour contrer ces effets désagréables, j'ai prévu le coup : j'ai tout fait ce que j'avais à faire avant ma visite à l'hôpital, j'ai préparé des repas à l'avance et j'ai demandé à ma nièce et à une amie de venir me visiter à l'heure des repas. Je n'ai donc rien à m'inquiéter pour aujourd'hui.

Quant à cette chronique, je me dépêche à l'écrire pendant que j'ai assez d'énergie pour le faire et je me permets d'emprunter les mots d'un auteur inspirant pour mettre un peu de lumière dans votre journée. Il s'agit de Paul Ferrini, selon ma traduction libre. Alors, voici :

Vous êtes la lumière du monde

"Vous êtes la lumière du monde, mais vous ne le savez pas parce que vous n'avez pas encore regardé assez profondément dans votre coeur. Prenez un moment pour regarder. Prenez un moment pour trouver la lumière qui danse dans la nuit noire à l'intérieur. Voyez ces couleurs éclatantes qui pénètrent les nuages noirs, la main de lumière qui rejoint l'horizon. Avant que vous n'ayez vu la lumière en vous, il vous est impossible de l'apporter au monde."

You Are the Light of the World

You are the light of the world, but you do not know it because you have not looked deeply enough into your own heart. Take a moment to look. Take a moment to find the light that dances in the dark night within. See those deep colors penetrating the black clouds, the hands of light reaching to the horizon. Until you see the light in yourself you cannot bring it to the world.

Briller comme le font les enfants

Marianne Williamson, auteure de nombreux ouvrages inspirants, a écrit ceci dans Un retour à l'amour :
«Notre plus grande peur n’est pas que nous soyons inadéquats. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de ce qui est mesurable. C’est notre lumière, pas notre obscurité, qui nous effraye le plus. Nous nous demandons: "Qui suis-je pour être brillant, merveilleux, talentueux, fabuleux?" En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être? [...] Jouer petit ne sert pas le monde. Se rétrécir devant les autres pour qu’ils ne se sentent pas en insécurité ne fait pas preuve d’une attitude éclairée. Nous sommes tous voués à briller, comme le font les enfants…»


Sur ce, bonne journée !



mardi 17 février 2009

Une belle rencontre au Jardin

Cette lettre a été écrite d'un jet de plume lors de ma visite au Jardin botanique de Montréal, le 13 février dernier. Elle s'adresse à mon amie Diane qui nous a quittés pour un monde meilleur le 1er février 2009 (lire Douce pensée pour Diane, paru le 2 février).

Très chère Diane,

J'ai amené ton souvenir avec moi, cet après-midi, au Jardin botanique pour fuir le froid de l'hiver qui perdure et retrouver l'espoir d'un printemps qui s'annonce.

Je t'ai rencontrée dans le doux parfum des orchidées et la beauté majestueuse des fougères. Si tu voyais le nouvel aménagement de ces serres entièrement refaites pour leur donner une allure beaucoup plus naturelle. Tu étais là avec moi à t'émerveiller devant le spectacle qu'offrent ces miracles de la nature.

Je t'ai revue dans ton beau jardin que tu aimais tant, tout comme moi qui chérissais celui que j'avais mis tant d'amour et de passion dans sa création. Je t'ai vue pleurer ce jardin lorsque tu savais la fin venir... tu ne voulais pas t'en séparer, comme une maman qui ferait tout pour rester auprès de son enfant, même devant la fatalité. Je me suis vue pleurer mon jardin que j'ai perdu dans une histoire de séparation presque dramatique. Je nous ai vues comme deux soeurs unies par la même passion enivrante.

Eh bien, Diane, maintenant que ton esprit voyage allègrement dans tous les jardins du monde, puisses-tu être bénie de cet amour donné si généreusement à tes soeurs les fleurs et tes amis les végétaux de tous genres. Tu le mérites bien.

Au revoir !

dimanche 15 février 2009

Prends soin de toi

Combien de fois entendons-nous cette phrase : "Prends soin de toi..." On la reçoit souvent sans trop s'y arrêter et on la lance à notre tour sans vraiment saisir toute la richesse qui s'y cache. Eh bien, ce matin, dans ma lecture inspirante du jour, j'ai rencontré un passage qui en dit long et j'ai eu envie de vous le partager. Alors, voici :
"Définis ta vie pour qu'elle te serve, pour qu'elle te permette des espaces pour des activités que tu aimes faire et des relations qui t'honorent et respectent tes limites. Trouve une façon de prendre soin de ton corps et d'exprimer ta créativité. Vis dans un lieu inspirant. Trouve du temps calme pour te centrer. Marche dans les bois ou sur des rivages de l'océan. Travaille à quelque chose que tu aimes. Sois joyeux. Mange bien. Raffine la qualité de ta vie. Prends soin de toi. Prendre soin de toi est une vocation à temps plein." (Extrait de Paul Ferrini, Le silence du coeur, Réflexions de l'Esprit christique tome 2, éd. Le Dauphin Blanc, 2008, p. 190)

Trouve ta joie

Pour aller un peu plus loin dans notre quête de bonheur, j'ajoute cet extrait qui nous enseigne les chemins de la joie. Sachons d'abord que la joie se trouve dans l'engagement envers le soi... envers soi-même. Voici donc ce qu'il nous faut savoir pour l'atteindre :
"Mets les idées et les opinions des autres de côté et demeure dans ta propre intégrité. Sois entièrement avec tes pensées et tes sentiments. Habite ta vie. Connecte-toi à ta joie. Trouve la source de l'énergie et de la sagesse en toi, et vis ta vie à partir de ce centre.

"Si tu as peur de prendre le temps de le faire, tu ne te connecteras pas à l'énergie de ton propre désir. Tu ne peux t'élancer et prendre ta vie en main si tu passes ton temps à t'excuser ou si tu cherches à obtenir l'approbation des autres.

"Prends le temps de respirer et de te connecter. Prends le temps d'être, trouve ta joie et engage-toi envers elle. Cesse de regarder à l'extérieur..." (idem, pp. 196-197)

La clé : le coeur. Tout ça doit se passer en lien étroit avec le coeur.

Bon dimanche !

vendredi 13 février 2009

Hommage à Lili

Lili, c'est mon amie depuis toujours ou presque. Je ne me rappelle pas avoir eu une amie avant elle. J'ai toujours cru que nous nous étions connues à 3 ans; sa mère dit : "Ça s'peut pas, on est arrivés à Verdun quand elle avait 4 ans." Enfin, bref. Puis, vers l'âge de 10 ans, nous nous sommes perdues, car sa famille est déménagée loin... à Ville Saint-Michel. Enfin, c'était loin pour deux petites filles de cet âge. Nous nous écrivions... comme si la distance étant trop grande pour se téléphoner. Nous étions pourtant toutes les deux sur l'île de Montréal et la communication n'était pas interurbaine. C'était sans doute notre façon à nous de signifier que nous nous sentions à mille lieux l'une de l'autre.

Toute mon enfance de petite fille, je l'ai vécue avec Lili et sa cousine Linda (Salut, Linda !). Tous les jours, nous nous inventions des jeux nouveaux et, de temps en temps, nous faisions un mauvais coup. Mais pas souvent; nous étions plutôt des enfants sages. À cette époque, nous rêvions déjà d'être amies pour toujours. Je me souviens d'une pensée qui m'avait traversé l'esprit un jour après notre après-midi de "jouage" ensemble : "Ça serait le fun de pouvoir aller à notre mariage." Je voulais, bien sûr, dire "assister au mariage l'une de l'autre" et je m'imaginais que cela arriverait dans une éternité. C'est presque ça qui s'est produit, car ni l'une ni l'autre ne nous sommes jamais mariées. Mais nous nous sommes retrouvées.

Au début du secondaire, Lili et moi, nous nous sommes retrouvées, car sa famille était revenue à Verdun. C'était un grand bonheur, mais ce n'était plus pareil. Disons que nous n'habitions plus près l'une de l'autre, une bonne dizaine de rues séparaient nos chez-nous respectifs et nous avions chacune de nouvelles amies. N'empêche, notre amitié quelque peu transformée est demeurée.

Ça fait aujourd'hui plus de 30 ans que nous nous sommes retrouvées et nous ne nous sommes jamais lâchées. Nous nous aimons comme deux soeurs d'âme, à la vie à la mort. Maintenant rendues à mi-chemin dans notre vie (pourvu que nous vivions jusqu'à 90 ans !), nous savons profondément dans notre coeur que nous serons toujours là l'une pour l'autre peu importe la distance qui nous sépare.

Pourquoi rendre hommage à Lili aujourd'hui ? Eh bien, parce que c'est son anniversaire et c'est ma façon de lui dire que je l'aime. Ma chère Lili, permets-moi de te retourner les mots si touchants que tu m'as offerts à ma fête dans une carte d'anniversaire très très appréciée. Alors, voici :

Tu fais partie de la famille de Dieu

Le jour où Il a créé le monde,
Dieu a pensé au moindre détail
et Il a fait de même pour le jour de ta naissance...
Il connaît la couleur de tes yeux, la texture de tes cheveux;
Il suit le déroulement de ta vie et connaît le où, le comment et le pourquoi.
Dieu a un plan pour toi.
Il te bénit et te donne une joie sans fin, car Il te voit,
comme Il voit l'humanité, comme un trésor rare et précieux.

Le Seigneur prévoit de belles choses pour ta vie,
des choses uniques et spéciales, tout comme toi.
Il te permettra de mettre tes dons et tes talents à contribution,
comme toi seule peux le faire.
Alors, en cette belle occasion, reçois ses bénédictions.
Il apportera joie et plénitude à ton coeur
et rendra chacun de tes jours plus beau que le précédent.

Joyeux anniversaire, ma belle amie !

Je t'aime profondément.

Josée

Je lève mon verre à ta santé !

mardi 10 février 2009

Petit baluchon et coeur léger

Vous aimez l'image ? Moi, j'y vois un enfant qui décide tout bonnement de se mettre en route à la poursuite de ses rêves et de ses ambitions. En parallèle, je nous vois, nous adultes bien installés dans nos habitudes, portant de lourds fardeaux sur nos épaules fatiguées. Des fardeaux qu'on ne soupçonne pas souvent, car ils sont devenus partie intégrante de nos vies; on oublie qu'ils existent.

Je reprenais récemment une lecture en retard du Magazine "O" de janvier, car je suis passée à côté de bon nombre de sujets intéressants. Je me suis arrêtée sur la chronique de Dr. Phil (Philip McGraw), célèbre collaborateur de Mme Oprah en matière de psychologie sociale. Il nous invite, en ce début d'année, à faire le tour de nos vies pour les remettre sur la bonne voie... sur la voie du bonheur.

Voici 10 questions à se poser :

1. Vos choix de vie fonctionnent-ils pour vous ?

Si vos fins de mois arrivent toujours trop vite, il y a des chances que vous deviez revoir vos choix en matière de consommation. Ou si vous êtes dans une relation amoureuse qui vous gruge constamment de l'énergie, il est clair que ça ne fonctionne pas pour vous. Faites l'examen de chacun de vos secteurs de vie (personnel, professionnel, financier, familial, social, etc.) et lorsqu'il y en a un qui accuse des ratés, dites-vous que le temps est venu de changer une vieille habitude.

2. Vos récompenses sont-elles saines ?

Les gens reproduisent sans cesse des comportements parce qu'ils sont "payants" d'une certaine manière. Si on prend l'exemple d'un fumeur; dès qu'il tire les premières bouffées d'une cigarette, la satisfaction est immédiate, mais cette récompense ne comporte-t-elle pas bien des risques à plus ou moins long terme ? Il peut s'agir également d'une relation qu'on étire malgré la tourmente qui y règne parce qu'elle nous offre un certain degré de sécurité (financière ou émotive). Dr. Phil nous dit que vivre constamment dans le compromis ou accepter moins que ce que l'on mérite parce qu'on n'a pas le courage de changer les choses n'est pas son idée de récompenses saines.

3. Posez-vous vous-même les embûches à vos succès ?

Demandez-vous si vos décisions vous rapprochent de vos objectifs. Si vous vivez avec une peur quelconque (passer sur un pont, par exemple) qui vous oblige à faire de grands détours pour vous rendre à destination, vous vous créez des embûches inutiles. Ou encore si une consommation excessive d'alcool nuit à vos relations ou devient menaçante pour votre carrière, il est grand temps d'amorcer un changement important.

4. Vous souciez-vous plus du bonheur des autres que de votre propre bonheur ?

Disons que vous n'avez aucune envie de travailler dans l'entreprise familiale, mais que vous vous y sentez obligé. Ou encore, vous souhaitez ardemment entreprendre une carrière qui comporte des risques pour votre vie, mais vous craignez de créer de l'inquiétude chez vos parents. Il est plus difficile de dire non aux autres qu'à soi-même, mais négliger ses aspirations pour plaire aux autres est loin de nous mener sur la voie du bonheur. Pour amorcer un changement bénéfique, il nous faut regarder pourquoi nous avons du mal à nous affirmer et ce que nous voulons vraiment. Ensuite, il est important de poser des actions cohérentes avec nos buts.

5. Vos choix vous coûtent-ils trop cher ?

Si pour maintenir l'harmonie dans votre couple, vous devez emprunter un rôle différent de qui vous êtes vraiment ou ne pas exprimer votre honnête avis, cela vous coûte trop cher. Ou encore, si la seule façon d'avoir la paix au travail est d'accepter de répondre aux exigences démesurées du patron, cela vous coûte trop cher. Peu importe les circonstances, vous devez évaluer le prix à payer et décider si ça en vaut le coût.

6. Traînez-vous de vieilles rancoeurs ?

Vivre sa vie empli de colère et de ressentiment mène nulle part. Si vous passez vos journées à maudire un passé douloureux et les acteurs qui y ont contribué (dont vous-même) ou encore si vous laissez passer des opportunités intéressantes parce que vous craignez d'être blessé à nouveau, vous passez à côté de votre vie. Il est temps pour vous de vous débarrasser de votre bagage de négatif et d'adopter une attitude qui vous guidera dans une direction plus positive. La vie est belle et grande et elle vaut la peine d'être vécue pleinement et joyeusement.

7. Depuis quand n'avez-vous pas relaxé ?

Les gens qui ne sont pas heureux dans leur vie prennent rarement le temps de respirer profondément. Ils ne dorment pas bien, mangent mal et se créent des tensions dans tout le corps tout le temps. Si vous vous sentez mal dans votre peau, votre corps vous lance un message. Écoutez-le et prenez les mesures nécessaires pour retrouver une hygiène de vie saine et garante d'une joie de vivre renouvelée.

8. Trop confortable ?

Quand on parle de "zone de confort", c'est souvent de façon inadéquate. On devrait plutôt parler de "zone de stagnation" : nous demeurons coincés parce que nous avons peur de prendre des risques. Et souvent le risque que les gens ont le plus peur de prendre, c'est celui de reconnaître qu'ils ne sont pas là où ils souhaitent être. Car cela les obligerait à admettre qu'il est temps pour eux de créer un changement. Dr. Phil nous dit : "Cessez de prétendre que ce que vous avez est OK si ça ne l'est pas. Vous avez la capacité de créer la vie que vous voulez."

9. Et spirituellement parlant ?

Une vie riche et saine passe nécessairement par la présence à soi, à l'entièreté de son être. Cherchez-vous à vous nourrir de paix, d'amour et d'harmonie dans votre quotidien ? Si votre vie semble manquer de sens ou si vous sentez un vide intérieur, il est temps d'opérer un changement de l'intérieur pour mieux rayonner vers l'extérieur. N'ayez pas peur d'aller à la rencontre de votre essence divine, de votre lumière sacrée. C'est une expédition fascinante qui transforme toute notre vie. (Ce paragraphe est mon propre grain de sel.)

10. Quelle priorité vous accordez-vous ?

Nous avons tendance à vivre réactivement plutôt que de façon proactive. C'est-à-dire que nous répondons à ce qui est lancé dans notre direction dès notre lever du lit. Les femmes surtout se placent souvent à la fin de leur liste de priorités, après avoir comblé les besoins des autres. La quête du bonheur doit inclure le bien qu'on se fait à soi, ce qui aura un effet certain sur les gens qui nous entourent. Si votre vie est devenue si programmée, réglementée et engagée que vous n'avez plus de temps pour prendre soin de vous, alors il est temps de changer les choses.

Me créer la vie que je veux

Pour ma part, c'est le message que je retiens de cette leçon de Dr. Phil. En cette période plus difficile au coeur de l'hiver, je me laisse souvent emportée par la morosité et je m'égare... Je trouve toutes sortes de raisons pour ne pas passer à l'action pour me créer la vie que je veux. Les journées passent, puis les semaines, et rien n'avance. Ah, j'ai occupé mes journées, mais je suis tout de même passée à côté de mes objectifs.

Il est donc grand temps pour moi de revenir sur la voie du bonheur avant que le printemps ne se pointe. C'est maintenant qu'il faut agir. Allez, hop !

Bonne journée !

samedi 7 février 2009

Parlant de bonheur

Un peu avant les fêtes, j'ai reçu un message d'une amie qui est fort intéressant sur le bonheur. Il s'intitule : Comme le bâillement ou la grippe, le bonheur est contagieux. Il met en lumière une étude scientifique qui a pu mesurer le degré de contagion du bonheur entre les personnes d'un même entourage. Ne savions-nous pas déjà que le bonheur s'attrape ? Il faut vraiment vouloir rester dans sa détresse pour ne pas être touché et emporté par la joie qui règne au sein d'un groupe, par exemple. Et que dire de l'effet bienveillant d'un simple sourire ?

Maintenant qu'on sait ça...

Il n'en tient qu'à nous de le semer à tous vents. J'aimerais vous partager quelques témoignages de consoeurs de Biodanza qui démontrent bien à quel point le bonheur peut être dynamisant. Ces messages ont été partagés suite à une activité spéciale que nous avions préparée à l'occasion de Noël, où chaque participant recevait un cadeau du coeur (voir Les porteuses de joie, 2 décembre, et Un conte de Noël en cadeau, 19 décembre) après avoir participé à une danse de joie.
"Merci pour ces mots précieux qui me touchent ! Pour cet élan que tu as eu et qui nous a permis d'entrer dans la magie de Noël avec toutes les personnes présentes au party. Merci à vous toutes qui êtes si merveilleuses, remplies de vie, d'amour et de joie de vivre ! Vous avez enflammé la salle de cette belle énergie ! Le souvenir de cette soirée est comme une douceur qui me porte pendant cette période des fêtes dans un élan d'amour et de tendresse pour chacune de vous !"

"J'aimerais vous remercier, à mon tour, pour votre participation euphorisante d'hier soir. J'avais vraiment le sentiment de vivre intensément un conte de Noël sorti d'un livre magique. Merci d'avoir su transmettre, avec toute votre beauté, cette joie de vivre que vous avez en chacune de vous. J'ai senti les gens profondément touchés par vos paroles et vos gestes. Et même, pour certaines, elles ont vu en vous que L'ESPOIR A DES ELLES!!!"

"Merci à vous toutes pour cette belle soirée! Je garde au coeur la beauté de cette grande ronde où, main dans la main avec cette belle famille OMPAC, nous fredonnions ensemble l'espoir et la joie de s'unir et vivre pleinement la vie!"

Le bonheur est un état d'esprit

Pensez à une personne qui croit seulement que si elle pouvait avoir un peu plus de temps, d'argent ou d'amour, elle serait vraiment heureuse. Cette personne n'est pas en contact avec ce qui constitue vraiment son bonheur. Elle attribue plutôt son malheur à ce qu'elle n'a pas. Elle ne peut donc pas agir concrètement pour créer son propre bonheur.

Par ailleurs, une personne qui se dit heureuse semble avoir suffisamment de temps pour faire tout ce qui est vraiment important, les ressources nécessaires et assez d'amour pour lui durer tout une vie. Elle considère qu'elle a tout ce qu'il faut pour être heureuse simplement en ÉTANT heureuse.
Point. Ainsi, décider à l'avance ce qu'on deviendra consiste à le créer. "Être ou ne pas être, voilà la question." Le bonheur est un état d'esprit et comme tout état d'esprit, il se reproduit dans la matière.
(Extrait tiré et traduit de Conversations With God, Book 3, Neale Donald Walsch, Page 14-15, adapté selon ma compréhension.)

Petit grain de sel supplémentaire

Voici quelques petites phrases qui en disent long sur le bonheur :

"Trouvez ce que vous aimez faire. Trouvez votre passion. Sachez ce qui vous motive à vous lever le matin, c'est tout ce dont vous avez besoin." — Condoleeza Rice

Find what you love to do. Find your passion. Know what makes you want to get up in the morning, that's all you need. — Condoleeza Rice

"Le secret pour faire arriver les choses dans votre vie est, premièrement, le désir profond que ça fonctionne ; puis la confiance et la croyance que ça peut marcher; puis d'en garder à l'esprit une vision claire et de visualiser sa réalisation étape par étape, sans aucun doute ni incrédulité." —Eileen Caddy

The secret of making something work in your lives is, first of all, the deep desire to make it work; then the faith and belief that it can work; then to hold that clear definite vision in your consciousness and see it working out step by step, without one doubt or disbelief. —Eileen Caddy

Sur ce, bon weekend !


Je vous offre une fleur pour le coeur.


jeudi 5 février 2009

Qu'est-ce que ton coeur te dit ?

Nous nous retrouvons parfois face à des situations qui posent dilemme ou qui nous laissent perplexe, démuni même face à la direction à suivre. Comme on voudrait avoir une boule de cristal pour y lire notre avenir ! Qui répondrait aux questions qui, quoi, quand, comment et surtout pourquoi.

Certains se tourneront vers des clairvoyants -- ça m'est arrivé d'aller les consulter sans toujours trouver satisfaction. C'est que les vrais réponses se trouvent au fond de notre coeur. Le problème, c'est qu'on a perdu le chemin pour s'y rendre ou qu'on n'a pas appris à l'écouter. Disons que ces messages sont souvent très subtils et qu'il est nécessaire de faire silence et d'abandonner nos propres réponses, celles qu'on souhaiterait trouver, pour les entendre.

Voici quelques-unes des expériences que j'ai vécues dans la quête de ma vérité intérieure :

"Ce n'est pas lui."

Dans ma jeune vingtaine, je fréquentais un garçon depuis quelques mois quand le doute s'est installé dans mon coeur : Est-ce le bon ? J'étais soucieuse de trouver une réponse rapidement, car je ne voulais pas lui causer trop de peine en laissant traîner les choses. Un soir en me couchant, j'ai demandé d'être éclairée sur le sujet. À mon lever, j'ai pris la peine de m'asseoir quelques minutes au bord de mon lit pour attendre la réponse. Comme elle ne venait pas, j'ai commencé à me préparer pour aller travailler, un peu déçue, disons-le.

En route vers le travail, je roulais seule en voiture lorsque, en empruntant la sortie de l'autoroute menant à mon bureau, j'ai entendu une voix très claire, comme si quelqu'un était assis à mes côtés : "Josée, tu sais que tu ne l'aimes pas vraiment dans ton coeur. Tu serais mieux de le laisser pour lui éviter des blessures plus grandes plus tard." C'était tellement clair comme indication que je me suis retournée pour regarder qui était à mes côtés. Personne.

Par manque de courage, je n'ai pas suivi les directives reçues. Pas tout de suite, en tout cas. Quelque temps plus tard, j'ai voulu obtenir une confirmation. J'ai donc posé ma question à nouveau, mais aucune réponse n'est venue... J'avais compris que tout avait été dit et qu'il n'en tenait qu'à moi de prendre les actions nécessaires pour mettre fin à cette relation sans issue.

"Ça va aller."

L'été dernier, je me trouvais dans le pitt de sable derrière chez mes parents pour me recueillir. C'est un endroit merveilleux pour reprendre contact avec la grandeur de la vie, car on s'y trouve au milieu d'une grande étendue de nature qui reprend vie (le pitt est fermé depuis 20 ans et la végétation y reprend sa place tranquillement) et la vue au loin est magnifique avec le mont Orford en arrière plan. De temps en temps, on y rencontre des chevreuils qui broutent tranquillement.

Je venais d'apprendre une troisième récidive de la maladie que je combats avec tant d'efforts depuis septembre 2005. J'étais un peu découragée, il faut bien le dire. Puis, en regardant au loin, j'ai prié Dieu de me dire ce qui allait advenir de moi... Dans mon esprit, une brise aussi légère que soudaine a soufflé trois mots : "Ça va aller." Ce message très bref était des plus réconfortants pour moi. J'en comprenais que je ne devais pas m'en faire et continuer à lutter de tout mon coeur. J'avais la bénédiction de Dieu dans la traversée de ce désert. Ça voulait aussi dire : "Ne t'inquiète pas. Prends les choses un jour à la fois et je t'enverrai la force nécessaire pour te rendre jusqu'au bout. Fais-moi confiance." Trois petits mots qui en disaient long. J'ai aussitôt retrouvé la paix.

"Fais comme si."

Cette fois-ci, j'étais à la chapelle de l'hôpital après avoir rencontré mon oncologue. Si je me souviens bien, je venais de recevoir des nouvelles peu encourageantes. C'était au printemps 2007. J'avais senti le besoin d'aller prier pour demander soutien dans l'épreuve et courage. "Permettez-moi de retrouver la santé, Seigneur..." Alors agenouillée devant la face du Christ, un message aussi bref que le précédent a surgi dans mon esprit : "Fais comme si."

Qu'est-ce que je devais comprendre de ces trois mots ? "Fais comme si." ne voulait pas nécessairement dire "Abandonne tous tes efforts, tu es guérie." Certainement pas. Ça voulait plutôt dire : "Cesse de t'en faire. Continue ta lutte au jour le jour en mettant toutes les chances de ton côté, mais fais-le sans te soucier du résultat. Il se manifestera en temps et lieu. Remplis ta vie de joie et de légèreté et chasse les soucis et les tracas de ton esprit. Tu verras, tout va bien aller." Encore une fois, trois petits mots qui en disaient long et qui m'ont permis de retrouver la paix.

"Qu'est-ce que tu veux"

Dans un contexte tout autre, plus récemment, j'étais en compagnie de mon amoureux à sillonner les routes de l'Estrie en quête d'une maison qui me conviendrait pour réaliser mon rêve (lire Un grand rêve à naître paru le 20 janvier dernier).

En raison de mon budget limité, les options qu'on avait étaient plutôt déprimantes. Sur le chemin du retour de cette escapade, je tentais d'analyser tout ça pour y voir plus clair et trouver une option qui répondrait à mes besoins. Puis mon amoureux m'a lancé tout bonnement : "Pourquoi tu ne viendrais pas habiter avec moi ?" Sur le coup, je n'ai pas dit non, même si je sentais au fond de mon coeur que ce n'était pas la chose à faire. Pas pour le moment, en tout cas.

Je lui ai donc répondu que je ne savais pas trop où tout ça me mènerait, mais que j'allais laisser les événements me guider dans ma quête d'un chez-moi. Il n'en fallu pas plus pour que la réponse se manifeste très clairement : "Qu'est-ce que tu veux ?" Qu'est-ce que je veux ? Je veux une maison, une petite fermette avec des petits animaux et de la terre pour me mettre les mains dedans. Et ce n'était pas ce que mon copain avait à m'offrir. C'était réglé. Je n'avais pas pour autant trouvé l'endroit recherché, mais je savais au moins ce que je voulais.

Je pourrais continuer encore, car plusieurs autres anecdotes se sont produites dans ma vie pour me faire sentir la présence de Dieu. J'y reviendrai peut-être un jour. En attendant, ce que j'ai compris, c'est que :

  • La subtilité des manifestations nécessite une attention particulière et un lâcher-prise certain.

  • Les réponses sont souvent très brèves. Il faut s'y attarder un peu pour en comprendre tout le sens.

  • Les réponses ne tracent pas une longue route devant soi. Elles ne donnent qu'un pas à la fois. C'est donc dire qu'il est important de se brancher le plus souvent possible à son coeur pour connaître les étapes suivantes.
L'obéissance

Voici une dernière anecdote : Un jour, je me trouvais dans un magasin d'aliments naturels au Marché Jean-Talon, un de mes endroits préférés à Montréal, en compagnie d'un ami. Ça n'allait pas très bien, car j'étais soumise à des doses quotidiennes de Neupogen, un médicament très puissant qui stimule la moelle épinière pour produire des globules blancs. C'était en novembre 2006 dans le cadre de la première série de traitements de chimio que je poursuivais depuis quelques mois déjà.

Ce médicament cause des douleurs aux os et a de quoi nous rendre marabout. Heureusement, je n'ai pas fait plus que quatre jours avec ce traitement spécial. Ce jour-là, je venais juste de recevoir mon injection au CLSC et quand j'ai retrouvé mon ami, je me sentais courbaturée de partout et j'avais le moral à plat.

Rendue à la caisse du magasin en question, la dame me propose de piger une carte dans un petit panier de paille : "Vous allez piger votre plus grande qualité." Ah oui ? Ah bon ! Je pige "L'obéissance" et cela me laisse perplexe : "Je ne suis pas certaine qu'il s'agisse là d'une qualité souhaitable..." La femme me précise : "C'est une grande qualité du coeur. Lisez, vous allez voir."

Voici ce que cette carte disait :


"L'obéissance est une compréhension juste des lois spirituelles et de celles de la nature. L'obéissance au principe de l'amour pur donne toujours une bonne direction à la vie. L'amour pur est altruiste et inconditionnel et prend sa source dans la conscience de l'être véritable. En obéissant à cette vérité intérieure, notre vie devient une célébration."

Quelle belle conclusion à ce message du jour ! N'est-ce pas ?

mardi 3 février 2009

"L'espoir a des Elles"

"L'espoir a des Elles", c'est le nom du projet qui regroupe une dizaine de femmes touchées par le cancer qui souhaitent aller à Nice pour partager leur secret de joie de vivre et de vitalité... secret qu'elles ont trouvé dans la Biodanza. (Pour plus de détails, lire ma chronique du 30 octobre intitulée Cultivez la joie.)

C'est dans le cadre d'un Symposium organisé par l'École de Biodanza Méditerranée (voir www.biodanza-med.com/symposium pour plus de détails), un événement qui rassemble des personnes qui pratiquent et enseignent la Biodanza à travers le monde, que notre petit groupe s'est impliqué avec coeur pour réaliser une courte vidéo qui sera présentée aux participants de cet événement important tenu à Nice, France, en juin prochain (on en parle sur le site : http://www.biodanza-med.com/symposium/FR/intervenant.php?IDF=30). Ce documentaire se veut un outil dont le témoignage sensibilisera d'autres organismes oeuvrant dans la sphère du cancer pour mieux soutenir les personnes touchées par ce terrible fléau.

L'objectif du projet

L'objectif premier du projet "L'espoir a des Elles" est de témoigner d'une expérience de vie riche et pleine de sens afin que d'autres puissent s'en inspirer pour multiplier les effets bénéfiques dans leur milieu avec des groupes confrontés à des problématiques de santé similaires.

Le deuxième objectif est de partager personnellement, de coeur à coeur, avec les participants à ce Symposium afin qu'ils puissent non seulement voir mais également SENTIR la vie et la joie qui nous habitent. Nous projetons de nous rendre à Nice pour participer à l'événement. Pour ce faire, du financement est requis pour défrayer les coûts de voyage des membres de notre groupe (avion, hébergement, repas et autres dépenses de voyage). La direction du Symposium nous reçoit gracieusement (une économie de 200 Euros par participante).

L'organisation d'une levée de fonds

Compte tenu du montant requis pour réaliser le projet, nous avons démarré (hier soir, officiellement) une levée de fonds qui comportent plusieurs pistes d'action.

D'abord, un plan de commandite a été élaboré afin d'intéresser des entreprises touchées de près ou de loin par la cause à nous soutenir financièrement en échange de divers plans de visibilité dans le cadre de l'événement.

Certaines gens d'affaires qui ont à voyager beaucoup dans le cadre de leur travail se retrouvent avec un surplus de miles Airmiles ou Aéroplan. Ceux-ci peuvent également servir à notre cause pour l'achat de billets d'avion ou pour défrayer d'autres frais de voyage. Si c'est votre cas et que vous souhaitez en offrir une partie, nous serons plus qu'heureuses de les accepter.

Pour d'autres, il sera plus facile de faire un don en argent en échange d'un reçu pour fins d'impôts.

Et pour lancer le tout, notre amie Claudine et sa fille ont travaillé fort à confectionner des rubans roses en chocolat (il y en a aussi des blancs et des bruns) qui seront vendus au coût de 3$ chacun, ou 2 pour 5$. Les 600 rubans roses ont été distribués à chacune hier soir pour vendre dans leur milieu respectif. Pour ma part, j'en ai pris 50 et j'espère bien tous les vendre d'ici à notre prochaine rencontre, dans deux semaines.

Enfin, des activités de visibilité ont été pensées, telles qu'une journée bénéfice de biodanza, une marche ou un pique-nique familial, afin de faire connaître notre projet dans la communauté. Nous souhaitons ardemment obtenir le soutien d'une marraine ou d'un parrain d'honneur qui se fera porte-parole pour la cause auprès des médias. Si un nom vous vient en tête, laissez-le moi savoir.

Comment aider ?

Vous avez déjà une bonne idée des différentes options qui s'offrent à vous pour vous associer d'une façon ou d'une autre au projet. Manifestez-vous rapidement si vous souhaitez faire votre part, car il nous faut confirmer les arrangements de voyage au cours des prochaines semaines.

Voici d'autres idées : organisez une activité bénéfice dans votre milieu de travail (on peut aller vous faire un petit numéro...), vendez des rubans roses autour de vous (ça nous tente pas d'aller en vendre dans le métro !), présentez ce projet à un grand voyageur de votre boîte entre deux avions (ce message s'adresse particulièrement aux adjointes de ma trempe); faites un don tout simplement.

Les porteuses de joie

Dans ma chronique du 2 décembre dernier, intitulée Les porteuses de joie, je reprends le témoignage de la directrice des écoles de Montréal et de Nice qui était venue nous visiter et faire l'expérience d'une soirée de danse passée avec des personnes qui font face au défi de leur vie. Son témoignage traduit très bien l'ampleur des bienfaits de la Biodanza sur la santé des personnes. La joie qui les habite après une séance vaut mille traitements de chimio. Et l'effet bénéfique est multiplié par leur rayonnement auprès des gens qu'elles côtoient à la maison, au travail, dans la rue...

Merci de votre précieux soutien à cette cause.

lundi 2 février 2009

Douce pensée pour Diane

Mon amie Diane est partie... Elle nous a quittés ce weekend, tout doucement dans les bras de son amoureux. Elle est allée rejoindre ceux qu'elle aime dans l'au-delà, même si elle n'y croyait pas beaucoup. Moi, je suis certaine qu'elle les a déjà retrouvés dans un monde de paix et d'amour.

Je vous ai parlé d'elle le 2 septembre dernier dans ma chronique intitulée "L'espoir caché dans la lutte pour la VIE". Diane a lutté du mieux qu'elle a pu avec le soutien bienveillant de son Yvon et de ses nombreux amis. Malheureusement, elle a manqué de temps. La maladie a été plus rapide et plus forte.

Je lui dédie ma chronique du jour avec ma plus douce pensée d'amitié.

Repose en paix, ma Diane, et bon voyage. On se reverra un de ces jours.

Ton amie, Josée