jeudi 30 octobre 2008

Cultivez la joie

Le sujet de la joie a déjà été abordé quelques fois dans mes pages précédentes, et pourtant j'y reviens. C'est qu'il s'agit d'une voie d'accès cruciale au bonheur et à la guérison.

C'est ce que mon guide spirituel et thérapeute ne cesse de me répéter : "Pratiquez la joie, laissez entrer la joie, ouvrez votre coeur, etc." Bien que je comprenne le sens de sa recommandation, je sens comme un blocage mental et émotionnel. C'est sans doute en raison du pouvoir insoupçonné du mental (et de nos bibittes) sur nos états d'âme.

Où chercher ?

En ce qui me concerne, au niveau mental, j'essaie de définir plus clairement le type de joie qu'il me faut rechercher pour mieux orienter mes actions. Et j'ai une bonne idée : c'est la joie d'une rencontre véritable avec l'autre dans le plus grand respect et l'accueil inconditionnel de l'être divin qui nous habite tous. C'est le genre d'émotion qui surgit lorsqu'on donne le meilleur de soi-même à une personne qui en a besoin (ex : une visite à une personne âgée, délaissée ou malade), ou encore l'implication qu'on fournit dans l'organisation d'un événement bénéfice pour une bonne cause, et même le bonheur qu'on connaît lorsque notre processus créateur est à l'oeuvre car il s'agit de l'expression de notre beauté intérieure, etc.

Sur le plan émotionnel, ma retenue s'explique parfois par la crainte d'échouer ou de me sentir trop prise ou envahie par mon implication auprès d'une personne ou d'une cause, ou encore lorsqu'il s'agit d'ouvrir mon coeur à une personne me demandant de laisser tomber mes barrières pour me montrer telle que je suis.

La danse de la joie

Comme l'indique le titre de cette chronique, la joie est un choix. Et comme elle m'était spécialement prescrite, j'ai cherché à lui faire une place dans ma vie.

Récemment, j'ai débuté des ateliers de biodanza* dans le but de donner une voie d'expression à mon corps émotionnel et physique. Par une danse spontanée guidée par le coeur, il devient possible d'entrer en contact avec son être profond et lui ouvrir la voie de l'expression. L'animatrice nous invite aussi à nous unir aux autres participants pour apprendre à nous ouvrir, à accueillir et à nous harmoniser, et ce, dans le plus grand respect.

La joie de Noël

Bien sûr, il est un peu tôt pour parler de Noël, c'est dire mon attachement à cette fête merveilleuse que j'honore avec tout le sacré qu'elle m'inspire. Pourquoi ? Vous avez maintenant compris que ma foi en Dieu est grande; c'est dans cette foi que Noël prend tout son sens, c'est la fête de la Lumière divine, de l'Amour et de la Paix. Comment ne pas y puiser de la joie ?

Ainsi, dès que l'automne commence à annoncer l'hiver, avec ses journées froides et grises, je ressors mon dossier Noël pour illuminer mon coeur. Je commence à penser à mon traditionnel poème de Noël (qui sert de carte de bons voeux), je mets ma musique de Noël préférée pour égayer l'atmosphère (mon chat ne s'en plaint pas...) et c'est parti, la joie refleurit doucement dans mon coeur.

Le jardin de la joie

La joie se cultive comme un jardin, jour après jour, de minute en minute. On doit lui faire une place au beau milieu de ses préoccupations quotidiennes en se concentrant sur le moment présent et ce qu'il a de beau à offrir, et installer un épouvantail pour chasser les idées noires. Ma mère a une belle image pour ne pas se laisser emporter par le négatif : chaque fois qu'une pensée sombre ou troublante arrive, elle active les essuie-glace de son esprit ! J'essaie de faire de même.

Inviter la joie

Dans son merveilleux ouvrage sur le sujet, l'auteure Sanaya Roman (Choisir la joie, éd. Ronan Denniel, 1994) jette une belle lumière sur cette voie de bonheur profond et nous invite à prendre conscience du pouvoir que nous avons sur nos états d'âme lorsqu'on en devient conscient et à nous investir avec coeur afin d'y faire fleurir un jardin bienfaisant. Voici un exercice simple (p. 32) qui nous est proposé pour débuter :
  1. 1. Faites une liste de sept choses que vous aimez faire, qui vous remplissent de joie, mais que vous n'avez pas faites au cours de ces derniers mois. Cela peut être tout ce que vous voulez : prendre un bain de soleil, partir en voyage, recevoir un massage, accomplir un certain but, faire de l'exercice, lire un livre...
  2. 2. À côté de chacune de ces sept choses, écrivez ce qui vous empêche de les réaliser. Est-ce quelque chose qui vient de l'intérieur (tels que vos sentiments) ou de l'extérieur (quelqu'un ou quelque chose, tel que le manque d'argent) ?
  3. 3. Parmi elles, choisissez deux ou trois possibilités qui vous apporteraient les plus grandes joies. Ensuite, pensez à une étape ou une décision que vous pouvez prendre pour que ces voeux se réalisent.
  4. 4. Notez sur votre calendrier la date ou la période à laquelle vous introduirez chacune de ces joyeuses activités dans votre vie.
Mot de sagesse
"Quand nous sommes en contact avec la vie, nous en retirons inévitablement des dividendes. Quand nous favorisons la vie en nous, en lui donnant les conditions favorables à son maintien et à sa croissance, nous en retirons une énergie nouvelle. la vie ne se laisse jamais vaincre en générosité. Et comme la vie est contagieuse, l'être spirituel, dans la mesure où il la possède, ne craint pas de laisser échapper généreusement sur sa route quelques-uns de ces meilleurs instants de vie comme des semences pouvant revitaliser tout son entourage." (Extrait de Simard, Jean-Paul, Pèlerinage aux sources de la vie - spiritualité, santé, guérison, éd. Anne Sigier, 2006, p. 210)

Allez au jardin et amusez-vous joyeusement !


* La Biodanza, "Danse de la vie" est une proposition d'expression et de développement des potentialités humaines qui utilise un ensemble d'exercices/danses et de musiques, le tout spécialement étudié pour réhabiliter l'élan vital et la joie de vivre. Il s'agit d'une démarche d'épanouissement global de l'humain, répondant aux demandes de l'être "moderne et civilisé" qui, plongé dans le tourbillon de technologie et du progrès, se trouve la plupart du temps coupé des mouvements primordiaux de la vie, tels les émotions, les instincts et l'affectivité. De la relation quotidienne rationnelle avec la vie, nous passons à une dimension où la parole cède la place à un autre langage. L'espace s'ouvre au silence, à l'émotion, à la musique, au mouvement et au contact : des voies vraiment à même d'éveiller tout notre être, toutes nos potentialités non exprimées. (tel que décrit dans un dépliant de l'Association Biodanza Canada (voir www.biodanza.ca)

mardi 28 octobre 2008

Loup-garou à la sortie du désert

Cette histoire m'a été inspirée d'une aventure vécue. Je crois qu'elle peut tous nous toucher et nous apprendre à faire confiance à la vie et aux avenues du coeur. Bonne lecture !

Un jour, un homme rencontra, de façon tout à fait inattendue, le Seigneur. Celui-ci s’adressa à l’homme en ces mots :
« Mon fils, voudrais-tu prendre soin de cette brebis affaiblie pour faire la traversée du désert ? Si Je la laisse partir seule, de graves dangers la guettent et Je crains qu’elle ne puisse atteindre sa destination saine et sauve. Ta seule présence saura la soutenir suffisamment pour qu’elle puisse à nouveau brouter l’herbe fraîche de sa prairie verdoyante et ainsi reprendre vie.

« Si tu acceptes cette importante mission, je te récompenserai à chaque instant par ma bienveillante présence et je t’enrichirai d’une pluie de minutes étoilées que tu pourras conserver à jamais, tel un trésor précieux, au fond de ton cœur. Et lorsque des jours plus sombres viendront, tu pourras les contacter pour retrouver ta gaieté et la paix de l’âme.

« Si tu dis oui, tu pourras inscrire sur le tableau de tes réalisations personnelles, l’accomplissement d’une mission grandiose, car tu auras accepté de marcher dans mes pas pour sauver une de mes brebis préférées. »

L’homme, d’abord effrayé par une aussi importante mission, et un peu confus quant au rôle qu’on lui demandait de jouer, a finalement accepté de prendre un risque important par son engagement personnel, car il savait que son action serait salutaire.

Avec une dévotion sans bornes, il s’est mis en marche aux côtés de la brebis fragile en prenant soin de bien lire les panneaux de mise en garde qu’il rencontrait en chemin. Des dangers les guettaient assurément, mais il se disait fort et prudent. Puis, un jour, le Seigneur lui a servi, dans deux songes des plus limpides, un avertissement sérieux : les dangers d’un amour naissant étaient plus que jamais présents. Pourtant, l’homme ne l’a pas écouté; il se disait fort et prudent. Il n’allait certainement pas tomber dans le piège.

Lorsque le bout du désert s’annonça, à quelques kilomètres devant, l’homme a soudain eu peur : voyant que la brebis que le Seigneur lui avait confiée allait de mieux en mieux, il eut peur de la perdre. Il aurait tant souhaité que le désert ne finisse jamais, mais la prairie qui se profilait à l’horizon marquait la fin de leur voyage. La brebis, dès qu’elle pu humer le parfum délicieux de l’herbe fraîche, se mit à courir dans tous les sens pour sentir qu’elle avait échappé au danger et qu’elle était bien vivante. Elle était aussi fort heureuse de redire bonjour à ses nombreux amis longtemps perdus de vue. La brebis était au comble du bonheur, et l’homme, lui, était un peu triste bien qu’il savait qu’il avait bien rempli sa mission.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Non loin de là se cachait un loup-garou qui menaçait davantage l’homme que sa protégée, car il ne s’en méfiait aucunement. Ce fauteur de troubles nocturne allait bientôt n’en faire qu’une bouchée et lui arracher d’un coup de crocs tous les trésors accumulés en chemin. Non seulement l’homme risquait-il de perdre sa brebis, mais également de dilapider en un instant les doux souvenirs partagés pendant cette aventure divine.

Le loup-garou bien déguisé s’approcha sournoisement de l’homme et, lorsqu’il fut à distance de voix, lui suggéra cette idée malicieuse : « Hey, mon ami, ne te laisse pas faire comme ça… Ne trouves-tu pas que tu as été piégé dans toute cette histoire ? Regarde : Après avoir donné le meilleur de toi-même à la belle brebis, maintenant qu’elle a retrouvé sa prairie, elle t’abandonne. »

Le loup-garou avait le tour d’infliger les plus cruelles blessures à sa proie en empruntant les mots les plus destructeurs, bien que ceux-ci puissent être totalement étrangers à la réalité. La bête avait, en effet, le pouvoir de brouiller les plus beaux horizons pour atteindre son but : anéantir l’œuvre du Seigneur et s’emparer des trésors de ses sujets. Et elle avait plus d’un tour dans son sac; toutes les avenues étaient bonnes pour atteindre sa cible.

Plus tard, quand la brebis vit s’approcher l’homme défiguré par l’œuvre du loup-garou, elle comprit, le cœur serré, que le danger était bien réel. Bien qu’elle en ait été très consciente, elle ne pouvait que s’en désoler, car elle savait qu’elle ne pouvait rien pour sauver l’homme à présent. Tous les efforts qu’elle avait judicieusement investis pour lui éviter des blessures au cœur dans la fin de ce périple étaient vains maintenant, car l’homme était tombé entre les griffes de l’animal maléfique. Lui seul avait le pouvoir, s’il le désirait, de s’en retirer.

C’est à partir de ce moment que la brebis comprit qu’elle avait perdu son pari et son ami. Elle devait à présent regarder devant pour réaliser sa propre mission. Elle confia donc son protecteur aux bonnes grâces du Seigneur afin que celui-ci le guide hors de sa zone de danger et qu’il retrouve un jour son propre bonheur et son harmonie intérieure.

Amen !

lundi 27 octobre 2008

Brille, brille, petite tortue

Brille brille petite tortue
Tout autour de la terre
Continue ton chemin...


Brille brille petite tortue
Tout autour de la terre
C'est tout c'qu'il y a à faire
Lorsque tu te demandes...

(Extrait de l'album Les matins habitables de Marie-Jo Thério, 2005 - voir http://www.gsimusique.com/mailing/mjt/mjt.html . Malheureusement, l'extrait audio ne semble pas disponible.)

Cette introduction illustre bien mon propos du jour : la beauté. Quelle est votre idée de la beauté ? Vous conviendrez qu'elle peut se définir de bien des façons selon le point de vue où l'on se place. C'est souvent bien personnel et en accord avec notre expérience de vie, nos goûts, nos préférences, et aussi selon ce qui nous touche en dedans. La beauté, c'est aussi comment on se sent dans son coeur.

Dans notre quête de bonheur et de mieux-être, la beauté joue un rôle essentiel, mais pas pour les mêmes raisons que les publicistes qui s'efforcent de nous vendre de la beauté artificielle le croient.

La beauté : chemin d'évolution

Eckhart Tolle, fameux auteur de deux ouvrages majeurs pour l'éveil de la conscience, dont Le Pouvoir du moment présent paru en 2000 et Nouvelle Terre, paru en 2005 aux éditions Ariane avance ceci :


"La première fois que la beauté fut reconnue constitua un des événements les plus significatifs dans l'évolution de la conscience humaine étant donné que les sentiments de joie et d'amour lui sont intrinsèquement liés." (Nouvelle Terre, p. 2)


Ne dit-on pas que la joie et l'amour sont de puissantes avenues de guérison ? En effet.

Pour sa part, Brandon Bays, dans son livre Le voyage de guérison (éd. Guy Trédaniel, Paris, 2007) dont j'ai parlé dans ma chronique du 24 juillet intitulée Indiana Jones et le précieux diamant, nous invite à entreprendre le grand ménage intérieur pour retrouver notre beauté véritable, ce qu'elle appelle le voyage de "retour à la maison". Je vous invite à relire le passage du précieux diamant, notamment, pour comprendre qu'au creux de notre être, notre vraie nature se présente sous la forme d'un diamant lumineux, et c'est ça qu'on doit exploiter et présenter au monde.

S'envelopper de beauté pour mieux guérir

Je prends soin de mon apparence depuis toujours. Pas exagérément, mais suffisamment pour me sentir belle et bien dans ma peau. Et j'ai compris, dès le début de mon aventure en pays inhospitalier qu'il me faudrait accorder encore plus d'importance à l'image que je projette. Non pas pour jouer la comédie, mais pour rayonner des ondes positives de santé... (Lire Énergie : Quelle fréquence syntonisez-vous ? parue le 25 avril dernier pour prendre conscience de l'importance de se brancher sur les bonnes fréquences pour pouvoir capter des ondes de santé et de bonheur.) Ainsi à chacune de mes visites à l'hôpital, je prends un soin particulier à ma tenue vestimentaire, mon maquillage, ma coiffure, ce qui me donne de la hauteur, il me semble, et me protège des énergies négatives.

Quelle est votre beauté authentique ?

Dans le Magazine "O" de novembre (Oprah, pp.. 177-182), un de ses fidèles collaborateurs, le Dr. Mehmet Oz, chirurgien cardiothoracique, s'est penché sur la question dans son plus récent livre intitulé You : Being Beautiful (écrit en collaboration avec Michael Roizen). Il a même développé un test qu'il a nommé "You-Q" pour nous inviter à nous regarder de plus près. (voir http://www.oprah.com/article/omagazine/200811_omag_oz_beauty) J'ai fait le test et c'est très intéressant, car il aborde quatre aspects de la beauté :

1. La beauté extérieure (son apparence)
2. La beauté qu'on dégage (dans son énergie)
3. La beauté intérieure (dans son coeur)
4. La connaissance qu'on a de soi

Le but est, bien sûr, de prendre conscience de l'appréciation que l'on a de soi-même pour prendre ensuite les mesures nécessaires pour améliorer son estime personnelle et, par le fait même, son rayonnement par sa beauté authentique.

Six outils essentiels

1. Utilisez de bonnes crèmes : Parmi les centaines d'ingrédients qu'on retrouve dans la composition des crèmes de beauté, seulement trois font une réelle différence : la vitamine A qui augmente les propriétés d'hydratation naturelle de la peau et contribue à réparer les dommages causés par le soleil, la vitamine C qui stimule la production de collagène et d'élastine et qui aide à se débarrasser des radicaux libres, et la vitamine E, un antioxydant qui agit pour ralentir l'apparition de rides. Selon certaines études, la vitamine E pourrait également protéger contre le cancer de la peau.

2. Dormez suffisamment : On dit que se donner huit heures de sommeil de qualité est sans doute ce qui compte le plus pour se sentir revitalisé. En effet, des études démontrent qu'en plus de restaurer notre niveau d'énergie, le sommeil réduit la douleur et aide à perdre du poids.

3. Massez les endroits douloureux : Si vous avez un mal de tête ou ressentez des tensions à différents endroits, essayez le massage pour trouver un soulagement : les temples, derrière les oreilles, entre les yeux, sur les mains.

4. Gérez votre argent : Une grande partie de notre beauté authentique (se sentir bien et satisfait de sa vie) a un lien avec le stress qu'on subit ou qu'on s'impose avec les choix qu'on fait. Et l'une des plus grandes sources de stress concerne l'argent. Dr. Oz suggère donc de prendre l'habitude de déposer 10% de son salaire dans un compte d'urgence (pour palier aux imprévus), et un autre 10% dans un fonds de retraite. La tranquillité d'esprit que vous trouverez grâce à ces moyens n'a pas de prix.

5. Ajustez vos relations : L'auteur nous propose un exercice de complicité avec notre partenaire de vie -- pendant deux semaines, vous prenez toutes les décisions (repas, sorties, émissions de télé). Puis, pour les deux semaines qui suivent, c'est votre partenaire qui les prend. Se plier au jeu contribuerait à réaffirmer notre confiance mutuelle et à développer un sentiment de sécurité par le biais de la capacité à s'accommoder l'un l'autre. C'est à essayer !

6. Créez une chaîne de bonté : Peu de sentiments surpassent la satisfaction que l'on ressent lorsqu'on vient en aide à une personne, que ce soit en faisant un don ou en offrant son siège dans l'autobus. La générosité est aussi bonne pour la santé. L'idée ici, c'est d'aider une personne qui, à son tour, pourra en aider une autre (vous connaissez le principe popularisé au Québec par notre mère Térésa nationale, Chantal Lacroix). Ainsi, la personne qui reçoit obtient du même coup un cadeau de dignité qui se passera d'un à l'autre.

Comme le dit le Dr. Oz, peut-être trouvez-vous bizarre de retrouver l'achat de bonnes crèmes au même titre que la chaîne de bonté. Ce sont deux façons différentes mais combien importantes d'exprimer la beauté authentique qui se cache au fond de chaque être.

On a perdu contact avec le vrai sens de la beauté avec tous les artifices utilisés pour s'en créer une fausse qui ressemble aux modèles qu'on nous propose en masse. Revenons au fait que chaque être est unique et que c'est dans cette unicité qu'il nous est possible de rayonner.

"L'idéal qui a illuminé mon chemin depuis toujours et qui m'a redonné du courage pour faire face à la vie joyeusement sont l'amabilité, la beauté et la vérité. — Albert Einstein

"The ideals that have lighted my way time after time and have given me new courage to face life cheerfully, have been Kindness, Beauty, and Truth." — Albert Einstein

Quelle est ta vraie beauté ? C'est ça la question.

jeudi 23 octobre 2008

Pour une vie plus riche

Il suffit souvent de petites actions pour obtenir de grands résultats. L'équipe d'Oprah, dans le dernier numéro du Magazine "O" (novembre 2008, pp 163-166), nous propose 15 petits changements à apporter dans notre vie pour la rendre meilleure et plus riche. En voici quelques-uns :

1. Mangez une pomme avant le lunch : De nouvelles études de l'Université de Pennsylvanie ont révélé que les personnes qui le faisaient consommaient presque 190 calories de moins au repas. On précise que l'effet n'est pas le même si on remplace la pomme entière par un jus ou une compote, car la quantité de fibres contenues dans la pomme entière nous donne une sensation de satiété plus longtemps. De plus, ne dit-on pas qu'une pomme par jour garde le médecin hors de vue. (An apple a day keeps the doctor away.)

2. Mangez une poignée de noix de grenoble chaque jour : Si vous vous sentez las et en manque d'énergie, il y a une possibilité que votre foie ait besoin d'un coup de pouce de votre part. En effet, le régime nord-américain riche en gras et en hydrates de carbone donne du fil à retordre au foie qui doit travailler beaucoup plus fort pour éliminer ces déchets toxiques de notre organisme, ce qui peut créer de l'inflammation menant possiblement à une cirrhose. On dit que la fatigue et divers malaises sont des symptômes liés à un problème au niveau du foie. Les noix de grenoble constituent une bonne source d'Oméga 3 bénéfiques pour son bon fonctionnement. Et de façon générale, faites l'effort de remplacer les cochonneries par des fruits, des légumes, du poisson et des grains entiers.

3. Choisissez le bon moment pour prendre une décision importante : (celle-ci s'adresse aux femmes non ménopausées) La semaine précédant l'ovulation, le taux d'estrogène et de testostérone augmente pour aider la préparation de l'ovule. L'estrogène vous rendra plus créative et émotive, tandis que la testostérone favorisera votre degré d'affirmation et de confiance en soi. Ainsi, une semaine et demie après vos menstruations est la période idéale pour travailler sur des projets qui requièrent une pensée perspicace et originale, ou encore pour traiter une affaire délicate qui demande du courage, telle que rencontrer son patron au sujet d'une promotion. Par ailleurs, on nous met en garde contre l'envie de régler des différends relationnels pendant cette période, puisque ces mêmes hormones pourraient nous rendre maladroites et téméraires. Il vaut alors mieux attendre quelques jours afin de retrouver un juste équilibre hormonal. Bonne chance !

4. Répétez souvent la phrase "Je te pardonne." : C'est plus facile à dire qu'à faire, mais après une dispute ou un échange houleux, pensez à pardonner. On dit que choisir de pardonner nous aide à voir une situation avec les yeux de la compréhension et la compassion. En optant de transformer un problème en occasion de pardon, peu importe le comportement de l'autre personne, vous vous donnez un profond degré de contrôle.

5. Faites le grand ménage de vos méninges : Souffrir à cause de regrets ou de souvenirs négatifs alimente la dépression, c'est pourquoi un bon ménage de nos pensées ainsi que des objets qui ravivent de douloureux moments peut nous remonter considérablement le moral. Par exemple, si une certain robe a joué un rôle critique dans une relation passée, débarrassez-vous en, même si elle est vraiment belle, parce qu'à chaque fois que vous la regardez, elle vous ramène émotivement à ces moments difficiles. Quant à vos vieux magazines ou journaux non lus depuis quelque temps, oubliez ça, vous ne prendrez jamais le temps d'y revenir. Jetez donc ! (Ouais, j'ai du ménage à faire !!!)

6. Prenez 10 minutes pour rêvasser : La science est maintenant d'accord avec plusieurs grands génies : quand vous êtes sans solution devant un problème, la meilleure façon d'en trouver une, c'est de laisser votre esprit vagabonder. On dit que l'hémisphère droit du cerveau, la partie des sensations qui s'active lorsqu'on rêvasse, contient un plus grand nombre de connexions à plus large portée, ce qui lui permet de faire des associations moins évidentes aux premiers abords. Une bonne façon de rêvasser est d'aller dans un endroit plutôt calme (où l'on sera le moins sollicité possible) et se laisser emporter par des pensées agréables. Même si vous ne trouvez pas de solution à votre problème, vous serez certainement plus calme et libre d'esprit.

Ces petits trucs sont simples et ne coûtent rien. Faites-en l'expérience le plus souvent possible et vous verrez bien ce que ça change dans votre vie.

Amusez-vous bien !



mercredi 22 octobre 2008

De quoi êtes-vous sûr ?

C'est la question qui est posée à 22 personnalités dans le dernier numéro du Magazine O (Oprah) présentement en kiosque (novembre 2008, pp. 222 à 233). Plutôt inspirant comme thème ! Vous y êtes-vous déjà arrêté ? Pour ma part, je puis dire que je suis sûre de bien peu de choses et c'est peut-être mieux comme ça. Car les grandes vérités de certains sont souvent à la source de jugements rapides (et faux), de malentendus, de mépris aussi parfois. Quant aux certitudes de certains autres (comme les médecins spécialistes en matière de pronostic, dont j'ai parlé dans ma chronique du 10 juillet dernier intitulé Petits et grands miracles), elles ont le pouvoir de soustraire tout espoir de guérison à leurs patients, leur sciant ainsi les bras face à la lutte qu'ils ont à livrer pour manifester leur goût de vivre et toute la force que la vie contient quand on y croit et qu'on lui donne une chance. (Lire Le miracle du désir paru le 11 juillet)

Non, plus j'y pense et plus je crois qu'il est préférable de garder un doute sur la vie... elle peut si bien nous surprendre si on lui cède une toute petite place dans son coeur en ouvrant la porte de la foi.

Voyons maintenant ce que les personnalités choisies par l'équipe d'Oprah avaient à dire :

1. Sur les rêves : "Nous passons le plus clair de notre vie à réduire l'ampleur de nos ambitions parce que le monde nous a dit de penser petit. Les rêves expriment ce que l'âme a à nous dire, aussi fou que ce rêve puisse vous sembler. Je m'en fous, vous devez le laisser sortir." par Eleni Gabre-Madhin, éthiopienne et ex-économiste à la Banque mondiale ayant mis sur pied une organisation humanitaire dans le but d'aider son pays d'origine à devenir autonome sur le plan alimentaire.

2. Sur les attentes : "Les attentes sont d'une certaine manière dangereuses. Vous ne pouvez tout contrôler. Parfois, vous devez lâcher prise et suivre le courant." par Simon Baker, acteur

3. Sur la différence : "Les choses qui me rendent différent révèlent ma beauté."

4. Sur les femmes : "Les femmes ont un type de courage bien spécifique qui leur permet de se lancer dans la mer -- qu'il s'agisse d'une nouvelle vie pour elles-mêmes, ou la vie d'une autre personne, ou même ce qui peut sembler une sorte de rage." "Et voici une dernière chose que je sais -- et je le sais avec une certitude qui excède tout ce que j'ai dit sur les femmes : les dernières pensées des hommes tout au long de leur vie sont au sujet des femmes... des pensées passionnées ou mélancoliques sur leurs épouses, amantes, filles et mères." par Mark Leyner, écrivain

5. Sur les idées : "Vous ne savez jamais quand ce que vous dites ou faites fera une différence et pourquoi un personnage en position de grand pouvoir déciderait de le considérer." par Kerry Kennedy qui a rencontré le pape Benoit XVI et a osé lui adresser une suggestion d'ajustement au sujet de la position de l'Église sur la contraception, particulièrement en matière de prévention du SIDA. Quelques mois plus tard, il a annoncé la formation d'un comité pour étudier la question de l'usage des condoms.

6. Sur la compassion : "Alors, il a envoyé une chorale pour moi. Pendant des années, ce geste de bonté de la part de Duke a illuminé l'ensemble de ma vie. Cela m'a montré que peu importe la gravité de la situation (telle qu'elle nous semble), il y a toujours des personnes dans ce monde qui se soucient des autres. Cette révélation a changé ma vie." par Tony Bennett, chanteur vedette qui parle de son ami Duke Ellington. Le chanteur traversait une période très difficile de sa vie (divorce, etc.) et se trouvait loin de sa famille pour la première fois à Noël, seul dans une chambre d'hôtel.

7. Sur les certitudes : "Peut-être que c'est pour cette raison que nous nous tournons instinctivement, en période de turbulence, vers les personnes qui, selon nous, en sont arrivées à faire une place au doute et au mystère au sein de leurs convictions. La compassion grandit mieux, semble-t-il, dans la tendreté qui se cache sous un lâcher-prise serein. Ainsi, j'essaie fort d'y aller molo sur des conclusions fermes. Ces temps-ci, je me contente d'un sentiment de certitude à 85% seulement pour la plupart des choses, la plupart du temps. Je crois que ceci me garde saine, et je crois aussi que cela me garde humaine. En fait, j'en suis certaine à 85%." par Elizabeth Gilbert, auteure de Eat, Pray, Love* (éd. Penguin Books, 2007)

Aucune garantie

Comme la vie change à chaque instant et que chaque être est unique, chaque destinée est unique, de quoi peut-on être vraiment sûr ? J'ai passé une grande partie de ma vie à jouer safe avec la conviction (fausse, bien sûr) que je pouvais contrôler les éléments composant ma vie. Avant de passer à l'action, je "m'assurais" que tout était conforme et sûr. Sinon, je maintenais ma position connue (comme on s'accroche à une bouée de sauvetage au milieu de l'océan) qui me donnait un faux sentiment de sécurité. J'avais tort... je nageais à contre-courant, car on ne peut pas empêcher le processus de la vie de s'épanouir, puisque la vie est en constante mouvance de par nature. Pensez simplement à une mare d'eau stagnante et comparez-la à un ruisseau d'eau vive. Lequel vous semble porter la vie ? C'est évident, non ? (Lire La leçon de l'eau, parue le 27 février dernier, de même que Dieu comme partenaire, parue le 23 avril)

Aussi, ces trois dernières années, j'ai lutté avec ardeur et détermination pour venir à bout de l'ennemi qui m'habite. J'ai concentré toutes mes énergies et mes ressources à cette lutte, car ce que je souhaitais le plus, c'était de vite passer à autre chose. Je croyais qu'il me fallait gagner cette lutte avant d'entreprendre de nouveaux projets de vie... J'avais tort encore une fois. Lutter, oui, mais continuer aussi en même temps. Car qui sait combien de temps elle durera cette lutte ? En tout cas, pas moi, même si c'est moi qui semble être aux commandes. Mais dans ce domaine, les certitudes n'existent pas. Seule la foi a le pouvoir de nous transporter ailleurs. Alors, pourquoi attendre ? Mes rêves bouillonnent d'envie de se réaliser depuis déjà un bon moment et j'ai décidé de les laisser s'exprimer à travers mes actions futures. Je vous en reparlerai.

Mot de sagesse
"La sécurité ne vient qu'en prenant des risques, en vous ouvrant et en découvrant toujours plus ce que vous êtes." (Tiré de Roman, Sanaya, Choisir la joie, éd. Ronan Denniel, 1994, p. 123)

Bonne journée !


* Dans plusieurs de mes chroniques, j'ai fait référence à cet ouvrage très populaire par les temps qui courent (traduit en français sous le titre Mange, Prie, Aime). Lire les textes suivants pour avoir un aperçu des grandes sagesses qui s'y cachent : le 15 janvier, Au bout de l'arc-en-ciel; le 24 janvier, À quel âge vous sentez-vous aujourd'hui ?; le 4 février, Où est la grille ?)

mardi 21 octobre 2008

Choisir la joie en moment de grisaille

Ce mardi matin révèle la grisaille de l'automne qui annonce l'hiver. Eh oui, on a parlé de neige !... Fondante à Montréal et dans la vallée du Saint-Laurent, accumulations plus au nord et en terrain montagneux. Triste journée. Qu'a-t-elle à nous dire ?

L'automne, c'est la saison du repos de la nature qui a oeuvré avec une joyeuse ardeur tout le printemps et l'été pour livrer ses trésors et se parer de tant de beauté. Est maintenant venu le temps de la régénération, de la période de dormance qui commande un mouvement de repli (c'est ainsi que la sève retourne à la terre). En harmonie avec ce mouvement, nous sommes invités à faire de même, malgré toute l'activité qui se passe à l'extérieur. Les courtes journées d'ensoleillement ne nous incitent-elles pas à rentrer à la maison dès la besogne achevée et à se mitonner dans un vêtement de polar tout chaud.

Mitonner... quel beau mot ! Je ne le connaissais pas vraiment pour ne l'avoir jamais utilisé, mais il m'est venu spontanément à l'esprit, comme si j'avais l'intuition qu'il signifiait si bien l'idée que j'avais à transmettre. Je l'ai donc écrit, puis je suis allée consulter le dictionnaire pour m'assurer de sa signification. Voici ce qu'on y lit, au sens figuré, bien entendu :

" Préparer tout doucement (une chose, une personne) pour un résultat. Mitonner une affaire. Se mitonner un avenir confortable. Mitonner quelqu'un : être aux petits soins pour lui, cajoler, dorloter."

C'est exactement le programme de ma journée, car ces derniers jours, j'ai été passablement active, bien que j'étais à me rétablir d'un traitement reçu mercredi dernier. Puis, dimanche, j'ai senti un picotement affreux au fond de la gorge accompagné de quelques éternuements... Oh, oh... est-ce le rhume qui me guette ? Ça ne serait pas surprenant, car mon taux de globules blancs est assez bas ces jours-ci et avec tout ce qui court. Enfin, hier j'ai décidé de tout mettre en stand-by. Après tout, le monde n'arrêtera pas de tourner si je bats en retraite pour quelques jours, le temps de refaire mes forces. Je n'ai pas envie de me ramasser à l'urgence. Aussi bien rester tranquillement à la maison avec gros chat et adopter son rythme de vie.

Ainsi, à cette heure tardive de la matinée (déjà 10h), je suis toujours en pyjama avec pour seul programme de suivre le rythme de mes envies. Si c'est du repos, ce sera ça. Envie d'un peu de ménage ? Alors, allons-y pour le ménage. Peut-être que je me lancerai dans une activité créative, comme de la couture ou du dessin. Seul mon coeur décidera de mon programme du jour.

Ce matin, je n'étais pas inspirée du tout pour écrire. J'ai pourtant nombre de beaux sujets à traiter puisque je poursuis toujours mes lectures inspirantes. Mais on dirait que ça ne voulait pas... Et par souci de donner signe de vie, je tenais à écrire un mot. Je me suis donc assise à l'ordinateur et j'ai attendu que l'étincelle s'allume. C'est le titre qui détermine la suite. Et c'est souvent en me concentrant sur mon moment présent, sur ce qui se passe pour moi sur le moment que je trouve le filon.

Honnêtement, le thème que j'avais en tête pour ma prochaine chronique était : Choisir la joie ! C'est grâce à ma dernière lecture inspirante. J'y reviendrai assurément, mais aujourd'hui, je ne sentais pas que le sujet était mûr. Néanmoins, j'aimerais vous laisser avec un court texte qui me servira sans doute d'introduction pour la chronique qui y sera consacrée prochainement :

Libérez la joie dans le coeur d'un autre
"Cela peut se faire grâce à un moyen bien simple : un sourire. Ou un compliment. Ou un regard amoureux. Et cela peut se faire aussi avec un acte aussi élégant que faire l'amour. C'est ainsi que vous pouvez libérer la joie dans le coeur de ceux qui vous entourent, sans compter tous les autres moyens disponibles. Avec une chanson, ou une danse, ou le trait d'un pinceau, ou le modelage de l'argile, ou la rime des mots. Avec la tenue des mains, ou la rencontre des esprits, ou la complicité des âmes. Avec la création mutuelle de tout ce qui est bon, beau et utile. Grâce à tous ces moyens, vous pouvez libérer la joie d'un autre et de beaucoup d'autres encore."
(Traduction libre, tiré de Friendship With God, Neale Donald Walsch, Pages 266-267)

Extrait original :
"It can be done with something as simple as a smile. Or a compliment. Or a loving glance. And it can be accomplished with something as elegant as making love. With these devices can you release joy in another, and with many more. With a song, or a dance, or a stroke of a brush, or the molding of clay, or the rhyming of words. With the holding of hands, or the meeting of minds, or the partnering of souls. With the mutual creation of anything good and lovely and useful. With all these devices can you release another's joy, and with many more."

Sur ce, bonne journée mitonnée !

jeudi 16 octobre 2008

L'air qui entre et qui sort

En ce lendemain de traitement, je me permets de m'appuyer sur des écrits inspirants pour vous livrer ma chronique du jour. En fait, je vous ai promis, dans mon dernier texte, un exercice de respiration consciente.

C'est dans le dernier ouvrage de Guy Corneau, Le meilleur de soi (éd. de l'Homme, 2007, 321 p.), que j'ai tiré l'exercice proposé. L'auteur le met en contexte comme suit : Un jour, il a rencontré un homme qui avait fréquenté les séminaires de Coeur.com (voir http://www.productionscoeur.com/) pendant quelques années. Le dernier atelier auquel il avait participé s'intitulait L'intimité avec soi-même au cours duquel l'auteur parlait d'amour de soi. Pour cet homme, ceci ne voulait absolument rien dire jusqu'au jour où, de façon tout à fait spontanée et inattendue, il a ressenti le sens de cette intimité dans le cadre d'une séance de respiration consciente. Voici comment il relate son expérience pendant une nuit d'insomnie :
"Au lieu de pester en me retournant sans cesse dans mon lit, je me suis vidé la tête, je me suis détendu et je me suis mis à respirer en profondeur, juste pour sentir l'air qui entre et l'air qui sort. C'est là que ça s'est passé. En une fraction de seconde, je me suis mis à ressentir tout mon être. Je me suis mis à être bien. Je suis devenu le témoin de ma propre respiration. D'un seul coup, j'ai compris le sens de l'intimité avec soi-même et je me suis mis à m'aimer et à aimer la vie." (p. 214)


Exercice de respiration consciente

Voici donc l'exercice proposé par l'auteur :
"Dans une position confortable de préférence - assis, couché sur le dos ou sur le côté, prenez contact avec votre respiration. N'essayez pas de respirer grandement ou petitement, ne cherchez pas la meilleure façon de souffler. L'important est plutôt d'aller à votre rythme. Sentez l'air qui entre et qui sort tout doucement. Prenez conscience que c'est la vie qui est là, votre vie.

Jouissez de cette intimité toute personnelle. Accordez-vous ce moment de confort, sans vous laisser solliciter par l'extérieur. Si des émotions surviennent, accueillez-les sans juger et sans tenter de comprendre. Laissez-les passer comme elles sont venues. Restez aussi longtemps que vous le désirez dans ce moment de détente sensorielle, tout en suivant l'inspiration et l'expiration. Votre seul but est de rétablir la connexion avec vous-même. À l'inspiration, imaginez que vous voguez librement dans l'univers qui s'imprime en vous. À l'expiration, vous vous détendez et vous mélangez votre essence à cet univers infini. Vous ne faites qu'un avec lui.

Une fois le courant bien établi, prenez le temps de reprendre le fil de votre journée, sans perdre le contact avec votre respiration, qui se trouve être votre lien avec votre corps, avec votre essence créatrice et avec la vie en vous. Si vous perdez ce contact, vous pouvez y revenir plusieurs fois par heure, ou même par minute, en prenant à nouveau conscience de votre souffle." (p. 215)

L'auteur ajoute, pour insister sur l'importante de la respiration consciente : "Lorsqu'on respire consciemment, on a l'impression de communier avec la vie et de s'unir à son immensité. C'est comme si l'univers était en soi et qu'on y participait très intimement."

Je reviendrai sans doute sur le sujet, car il y a tant à dire. Mais pour l'instant, je vais vous laisser respirer doucement...

Bonne journée !

mardi 14 octobre 2008

Prendre l'air d'automne

La belle température qui prévaut ces jours-ci m'a permis d'entreprendre mes tâches d'automne la semaine dernière : ranger mon balcon (avec tristesse), laver mes fenêtres, etc. Regarder dehors par des fenêtres propres, quel bonheur ! C'est tout comme aérer la maison pour y faire entrer de l'air pur, de l'oxygène et de doux parfums de vitalité.

J'ai récemment abordé le thème de la respiration comme outil de guérison (lire S'accrocher au souffle de vie, parue le 4 septembre) et ce n'était qu'une introduction, car il y a beaucoup plus à dire sur l'importance d'avoir recours à la respiration pour harmoniser les forces de guérison interne du corps.

Fonction vitale de l'oxygénation

Jean-Paul Simard, dans son livre intitulé Pèlerinage aux sources de la vie -- spiritualité, santé, guérison (éd. Anne Sigier, 2006), consacre tout un chapitre au souffle de vie dans des propos fort inspirants. D'abord, il parle de la fonction vitale de l'oxygène dans le bon fonctionnement du corps, car c'est ainsi qu'il brûle les éléments nécessaires pour produire son énergie. À cet effet, remarquez comme vous êtes las lorsque l'air est malsain ou trop rare. L'auteur poursuit :
"Une mauvaise oxygénation entraîne toutes sortes de problèmes de santé allant de la fatigue générale aux maladies chroniques graves telles otites, infections respiratoires, malaises au coeur, aux reins, aux intestins, au système nerveux, etc." (p. 171)


Une précieuse ressource négligée

L'oxygène est l'élément le plus important de la santé, selon ce que l'auteur rapporte. Et combien négligé dans nos sociétés occidentales par la mauvaise qualité de l'air ambiant, la fumée de cigarette, le stress ou tout simplement par le manque de conscience sur l'importance de bien respirer. Par contre, pour les maîtres de sagesse de l'Orient, "la respiration est plus qu'un moyen d'obtenir de l'oxygène pour alimenter le sang et éliminer le gaz carbonique : elle représente l'énergie vitale permettant à l'homme de puiser au pouvoir cosmique de l'univers." (p. 171)

"Pour les yogis, la force vitale du souffle devient une réalité sacrée qui est omniprésente, une essence subtile qui donne la vie." (p. 172) C'est ce qu'ils appellent le prana.

Le souffle coupé par la détresse

Un jour, il y a près de huit ans de cela, j'ai subi un choc émotionnel si intense que j'en ai eu le souffle coupé. C'était suite à un appel téléphonique bouleversant qui allait changer définitivement le cours de ma vie. Dans les jours qui ont suivi, j'ai remarqué que ma respiration était différente : je ne respirais plus qu'au niveau de l'oesophage, l'air ne se rendait même plus aux organes internes. Bien sûr, de temps en temps, il me fallait prendre un grand respire pour pouvoir alimenter mes poumons qui manquaient sérieusement d'air.

Et ce scénario s'est poursuivi pendant quelques années, tout en s'aggravant, car la situation qui avait pris naissance avec le fameux coup de fil prenait des allures dramatiques et j'en étais la grande victime. Ma respiration de survie, si on peut la nommer ainsi, est devenue saccadée, comme quand on vient de pleurer à gros sanglots. C'était vraiment étrange. Plus étrange encore, c'est lorsque la tristesse contenue dans tout mon être (toujours en lien avec mon drame personnel) a commencé à se manifester dans ce respire de survie : en plus de l'effet saccadé, un goût de larmes montait dans ma gorge, puis apparaissait la sensation des yeux rougis par le chagrin.

J'étais de plus en plus confuse face au phénomène car, à l'époque, je ne savais pas écouter les signaux de détresse envoyés par mon être profond (mon âme) à travers les manifestations physiques de mon corps. J'étais en grand danger et je refusais de l'admettre, car j'avais peur de ce que ça allait provoquer si je le faisais.

Finalement, un jour, je suis allée consulter un professionnel en massothérapie pour un problème de tension dans le bras droit qui durait depuis plusieurs années. Cet homme aux allures un peu mystiques pouvait voir la couleur de l'âme dans le fond des yeux d'une personne. À notre première rencontre, il me regarde droit dans les yeux et m'annonce : "Il y a beaucoup de tristesse dans vos yeux." Sur ces paroles, les larmes ont monté instantanément. Enfin, quelqu'un reconnaissait ma détresse profonde. Mais comment pouvait-il savoir ?

Plus tard, lors d'une séance de traitement, il a appuyé fermement sur une région du dos avec son poing et, comme s'il venait de presser une poire pleine d'eau (à la Bobinette), j'ai fondu en larmes... c'était le premier pas vers ma libération. Quelques semaines plus tard, je trouvais le courage d'annoncer à mon conjoint des douze dernières années mon intention de me séparer. C'est ainsi que je revenais peu à peu à la vie, et ma fonction respiration s'en portait beaucoup mieux.

Le souffle engendre l'harmonie

Avant de conclure, je souhaite faire un lien important, à partir de mon anecdote, avec ce qu'en dit Jean-Paul Simard :
"Dans les grands courants de sagesse, le souffle est ce qui engendre l'harmonie et le mouvement. À ce titre, la respiration se présente comme une régulation du système nerveux. Elle agit directement sur un plexus important, le plexus solaire, situé au creux épigastrique. On sait que ce plexus appelé cerveau abdominal, régit les émotions, les mouvements passionnels, la peur, le chagrin, le désir, la colère, la timidité et le trac. Le candidat à la maîtrise de soi doit être très soucieux de la respiration." (p. 172)


Respirez, respirez

Dans une prochaine chronique, je vous proposerai un exercice de respiration afin que vous puissiez développer une certaine maîtrise de cette fonction vitale. En attendant, je vous invite à devenir plus conscient de votre respiration et de prendre de grands respires lorsque vous vous rendrez compte qu'une situation vous préoccupe ou engendre trop de stress malsain. Vous verrez comme l'effet bénéfique est rapide.

lundi 13 octobre 2008

Merci la Vie !

Je suis assise ici à la fenêtre à admirer le mont Orford et à écrire aux côtés de mon amoureux dans une atmosphère de grâce matinale. Ce moment de la journée où tout est calme et où le voyage intérieur est facile. C'est le jour de l'Action de grâce et je viens de passer dix jours de vacances auprès de celui que j'aime. Je retourne aujourd'hui dans mon univers urbain pour reprendre le train-train de mes obligations. Je me sens privilégiée de vivre de si beaux moments et, en plus, d'avoir la chance de pouvoir rêver à des projets de vie plus grands que nature.

Je confie ma destinée à l'Esprit avec foi et abandon. Je sais qu'en acceptant de suivre la voie qu'Il a tracée pour moi, je serai toujours dans l'abondance du coeur et de la Vie. Je dois rester attentive aux signes qu'Il m'envoie, car souvent subtiles puisque Dieu est dans le silence et l'immobilité. Il est dans le moment présent, là où se trouve aussi la gratitude.

Je dis oui à son invitation. Lorsqu'on dit oui, on ouvre la porte du coeur pour laisser entrer l'abondance divine et, par la gratitude, on s'assure de maintenir les vannes ouvertes.

Aujourd'hui, je serai brève, car le but n'est pas d'écrire tout un chapitre sur la gratitude. À cet effet, j'ai déjà publié plusieurs chroniques sur le sujet, dont : Le pouvoir de la gratitude (le 5 novembre 2007) et Je vous souhaite l'abondance (le 6 janvier 2008). Je vous invite donc à les relire, ainsi que les autres qui apparaissent lorsqu'on sélectionne le mot gratitude dans la liste des rubriques qui figurent tout au bas de cette page.

Le but de ce message, c'est surtout de vous inviter à prendre un temps d'arrêt pour reconnaître toute la richesse de votre vie et de remercier le Créateur. "La gratitude est le choix de voir l'amour de Dieu en toute chose." (tiré de Paul Ferrini, L'Amour sans conditions - Réflexions de l'Esprit Christique, éd. Le Dauphin Blanc, 2006, p. 81)

Bonne journée !
Les vaches, c'est pour vous faire penser que l'Action de grâce, c'est aussi un temps pour remercier pour la moisson. La moisson qui emplit nos étalages et nos frigos de nourriture. Avons-nous oublié que c'est la nature qui nous fournit l'abondance ?

dimanche 12 octobre 2008

C'est la fête à Marie...

Aujourd'hui, c'est la fête à Marie. Une jolie jeune fille de 19 ans pleine d'entrain et de pétillant. Hier soir, nous avons célébré son anniversaire autour d'un bon repas en compagnie de personnes agréables, drôles et chaleureuses. Ce joyeux événement est une belle démonstration du bonheur contenu dans le moment présent, car quand on est heureux, le temps s'arrête.

La richesse du moment présent

Jean-Paul Simard, dans son livre Pèlerinage aux sources de la vie -- spiritualité, santé et guérison (éd. Anne Sigier, 2006) dit : "C'est dans le creuset de l'instant que s'élabore la vie. C'est aussi dans l'instant que se révèle et se manifeste Dieu." (p. 188) Puis :
"Quand nous comprenons la richesse du moment présent, nous nous y adonnons tout entiers. Nous apprenons à relativiser le temps et nous découvrons en lui une nouvelle source de force, d'équilibre, d'harmonie et de plénitude. Nous entrons alors dans le domaine de la sérénité." (p. 189)

Pour ma part, la conscience du moment présent a été une révélation salvatrice. C'était à l'été de 2006; je venais d'apprendre que je devais recevoir des traitements de chimiothérapie. Toute la force, le courage et la détermination que je me connais se sont volatilisés en un instant. J'avais l'impression physique de n'être qu'une grosse masse de gélatine sans colonne vertébrale. J'avais la sensation émotionnelle d'être perdue dans une jungle sans armes pour me défendre. En fait, je sentais les piliers de mon être s'effondrer et je me suis mise à pleurer sans pouvoir m'arrêter. J'ai donc couru à l'aide auprès de ma thérapeute qui m'a suggéré la lecture du Pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle (éd. Ariane, 2000). Ça ma sauvé la vie. (Lire Quand le pilier de l'ego cède paru le 8 août dernier sur ce blogue)

Plénitude divine

Dans le livre de Jean-Paul Simard, on apprend qu'un grand maître spirituel, Jean-Pierre Caussade, parle du moment présent en termes de "plénitude divine". La conscience du moment présent favorise au plus haut point la profondeur, l'intériorité, l'épanouissement. Je vous propose cette petite prière pour retrouver le calme et la paix...

Seigneur, fais-moi ralentir

Fais-moi ralentir, Seigneur.
Apaise les battements de mon coeur en tranquillisant mon esprit.
Calme mon allure pressée avec une vision de la portée éternelle du temps.
Donne-moi, malgré la confusion de l'époque, le calme des collines immortelles.
Réduis la tension de mes nerfs et de mes muscles avec la musique apaisante
des rivières chantantes qui coulent dans ma mémoire.
Aide-moi à profiter pleinement du pouvoir reposant et fortifiant du sommeil.
Enseigne-moi l'art de prendre de petites vacances d'un instant
pour admirer une fleur, causer avec un ami, flatter un chien
ou lire quelques pages d'un bon livre.
Fais-moi ralentir, Seigneur, et aide-moi à faire pousser mes racines en profondeur
dans le sol des valeurs permanentes de la vie pour que je puisse un jour
atteindre les étoiles de ma destinée finale.
(Auteur anonyme)
(Jean-Paul Simard, p. 196)

Célébrer la vie

Je me souviens d'une phrase toute simple tirée de Jean Vanier dans son ouvrage Accueillir notre humanité qui dit : "Aimer une personne, c'est la célébrer." Avez-vous pensé à célébrer une personne qui pourrait refleurir le temps d'une petite fête ? Pas besoin d'une occasion spéciale ou d'une raison pour célébrer quelqu'un. Il est permis d'en inventer des prétextes pour signifier notre attachement à un proche ou, mieux, pour souligner sa beauté intérieure, car souvent elle l'a oublié. Pensons-y.

Vive la vie ! Vive l'amour ! Vive la compagnie !

Bonne célébration !





jeudi 9 octobre 2008

Ça sent la mer !

le 4 octobre 2008 -- Assis au bord du fleuve dans un parc nature à Grande-Bergeronne sur la Côte-Nord, mon chum m'invite à m'emplir de l'air du large : "Ferme tes yeux et respire l'air de la mer, écoute le son du vent et des vagues, sens la chaleur du soleil sur ton visage. Inspire profondément toute cette atmosphère délicieuse et laisse-la pénétrer dans toutes tes cellules. Puis prends une photo dans ton esprit afin d'en garder un doux souvenir dans ta boîte à mémoires."

La Terre appelle la Mer...

C'est ainsi que nous nous amusons à appeler les baleines à Cap-de-Bon-Désir, tout près des Escoumins. À cet endroit, elles sont toutes proches du rivage, car, dit-on dans le guide touristique : "La présence d'une fosse marine atteignant de 300 à 500 mètres de profondeur aux abords de la rive explique la proximité des baleines." On ajoute : "Le cap de Bon-Désir, c'est un magnifique promontoire naturel pour l'observation des mammifères marins." (voir www.parcmarin.qc.ca)

Nous sommes donc choyés de pouvoir assister au spectacle de la rive, car il fait très froid avec le vent qui souffle "à écorner les boeufs". Nous n'avons pas prévu d'apporter des vêtements d'hiver, mais c'est ce qu'il nous aurait fallu pour pouvoir observer confortablement la danse de nos amies marines. Maintenant que j'ai le nez et les mains bien engourdies par le froid, nous décidons de rentrer gentiment au chaud dans notre chalet bleu surplombant la mer, route des Pilotes aux Escoumins. (voir http://www.routedesbaleines.net/chalets.htm)

Chercher à voir loin

Chaque année, quelque chose me pousse à aller vers l'embouchure du fleuve, là où sa largeur annonce la mer. J'ai besoin de voir loin et de m'emplir d'air frais et pur. Besoin de prendre contact avec les merveilles de la nature que je vois trop peu dans ma grande métropole.

Ces instants de vie m'inspirent beaucoup. Se retrouver presque seul devant l'immensité du paysage et l'air majestueux de ces animaux qui jouent parfaitement bien leur rôle dans la grande mosaïque de la vie m'émeut. (lire La grande Mosaïque parue le 29 mai dernier sur ce blogue) C'est une invitation à retourner à la Source pour se laisser guider sur la voie qui est mienne et à retrouver la liberté, la sérénité et la spiritualité nécessaires à l'épanouissement de mon être.

Les méandres de la vie

L'autre jour, j'écoutais en entrevue à la télévision Pierre-Hugues Boisvenu, le fondateur de l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD), se raconter sur la perte de ses deux filles. (Julie fut assassinée à Sherbrooke à la sortie d'un bar, Isabelle est décédée quelque temps après dans un tragique accident de la route.) Cet homme très durement éprouvé par la vie a dû apprendre à sortir de ces tragédies pour pouvoir poursuivre sereinement sa vie avec les membres de sa famille toujours vivants. Comment s'y est-il pris ?

D'abord, il s'est mis au service des autres en fondant cette association afin d'accompagner, conseiller et défendre les intérêts des familles de victimes. L'organisme qu'il a créé regroupe ainsi des familles dont un membre a été assassiné ou a disparu. (voir http://www.afpad.ca) Il est allé à leur rencontre pour soigner ses propres blessures, d'une certaine façon.

Mais plus intimement, il avait un être profond et une famille à reconstruire. Il lui restait un fils et une épouse à consoler... une nouvelle famille à consolider. Ensemble, ils sont entrés au coeur du deuil en plongeant dans l'émotion qui les affligeait, aussi intense puisse-t-elle avoir été. C'est à l'intérieur qu'on trouve la force de continuer. Ainsi, ils ont su éviter l'éclatement de leur noyau familial, chose fréquente dans ce genre d'épreuve. Comment ont-ils fait ?

Prendre de la hauteur

Monsieur Boisvenu a parlé de "prendre de la hauteur". Il explique ainsi sa démarche : souvent, on entend, dans de telles circonstances : "Tu dois prendre une distance, un recul." Lui dit plutôt qu'il faut prendre de la hauteur, c'est-à-dire s'élever au-dessus de la situation, atteindre une dimension spirituelle et divine pour arriver à trouver un sens à l'événement et la force nécessaire pour traverser l'épreuve et continuer. Il affirmait se sentir guidé par ses deux filles dans l'accomplissement de son oeuvre auprès de l'association.

L'épreuve est là pour nous amener à cheminer. Pourquoi certains s'écrasent devant le défi qu'elle comporte ? Manque de force, de courage ? Manque de foi ?

Aller rejoindre l'Esprit

Le Dr. Wayne W. Dyer, dans son livre Le Pouvoir de l'intention (éd. J'ai Lu, 2004), expose bien ce que cela signifie de prendre de la hauteur : c'est d'aller rejoindre l'Esprit en élevant son niveau de conscience et sa fréquence vibratoire. Comment ? En se branchant à la source divine par la prière, la méditation et l'ouverture du coeur.

Les sept visages de l'intention, dont j'ai parlé dans la chronique du 12 septembre dernier, sont de bonnes pistes pour y arriver. Je vous invite à lire également la chronique du 11 septembre qui introduit la notion d'intention telle que présentée par l'auteur. Et si vous avez envie d'aller plus loin, je vous recommande fortement de faire la lecture de cet ouvrage hautement inspirant.

Petit truc

Pour retrouver le calme et la sérénité, fermez les yeux quelques instants et respirez profondément tout en répétant cette courte prière : "Viens en moi, Esprit de lumière, de force et de paix." Vous serez surpris de son effet bienfaisant sur tout votre être.


mardi 7 octobre 2008

"Be a light" -- Sois lumière

Pour faire suite à ma chronique d'hier, j'ai choisi d'inclure aujourd'hui le texte qui m'a inspiré le passage "Be a light". Ainsi, vous aurez quelques pistes à emprunter pour être lumière.

Comment être lumière

À chaque instant, nourris des pensées élevées, prononce des paroles élevées, pose des gestes élevées (de haute conscience). Ainsi, tu glorifies ton être divin de même que ton Dieu. Contribue à la paix sur terre en apportant la paix à tous ceux que tu rencontres. Sois paix.


À chaque instant, ressens et exprime ta connexion divine avec le grand Tout, ainsi qu'avec chaque personne, lieu et chose.

Accueille chaque circonstance, accepte chaque faute, partage chaque joie, contemple chaque mystère, marche dans les souliers de chaque personne, pardonne chaque offense (incluant les tiennes), guéris chaque coeur, honore la vérité de chaque personne, adore le divin en chacun, protège les droits de chacun, préserve la dignité de chaque personne, reconnais les intérêts de chacun, comble les besoins de chaque être, aies foi en la divinité de chacun, ...

  • Sois un exemple vivant de la Vérité Suprême qui réside en toi.
  • Parle humblement de toi-même, pour éviter qu'on ne perçoive ta Vérité Suprême comme de la vantardise.
  • Parle doucement, pour éviter qu'on croie que tu cherches l'attention.
  • Parle gentiment, afin que tous voient l'Amour dans tes paroles.
  • Parle ouvertement, afin d'éviter qu'on suppose que tu as quelque chose à cacher.
  • Parle candidement, afin qu'on ne te prenne pas en erreur.
  • Parle souvent, afin que tes paroles fassent leur chemin.
  • Parle respectueusement, afin que personne ne soit déshonoré.
  • Parle amoureusement, afin que chaque syllabe puisse guérir.

Fais de ta vie un cadeau. Souviens-toi toujours, tu es le cadeau. Sois un cadeau pour chacun qui entre dans ta vie et pour tous ceux qui t'ont laissé entrer dans la leur. Fais attention de ne pas entrer dans la vie d'une autre personne si tu ne peux être un cadeau. (Tu peux toujours être un cadeau, parce que tu es toujours le cadeau -- mais parfois tu l'oublies.) Quand quelqu'un entre dans ta vie de façon inattendue, cherche le cadeau que cette personne est venue recevoir de toi (de ta personne).

(Traduction libre tirée de Conversations avec Dieu, volume 2, Neale Donald Walsch, pages 175-176)

Bonnes rencontres !


Coucher de soleil au pôle nord

lundi 6 octobre 2008

Lever de soleil aux Escoumins

Le vendredi 3 octobre 2008 -- Les Escoumins, c'est un petit village situé sur la Côte-Nord dans la région touristique de Manicouagan à environ 30 minutes passé Tadoussac.

Pas besoin de se lever à 4h30 pour regarder se lever le soleil à ce temps-ci de l'année. Il est presque 7h et le soleil est encore d'un beau jaune orangé. On voit se profiler à l'horizon les montagnes de la Gaspésie vis-à-vis Rimouski, sur la rive sud du fleuve qui est large de 25 km à cette hauteur.

Plus le soleil monte, plus la vaste étendue d'eau prend sa couleur bleutée et un trait lumineux créé par la réflexion de la boule de feu sur les eaux semble nous inviter à le traverser en marchant. L'oeil cherche le dos d'une baleine brisant la surface; rien en vue sauf un paquebot au loin. À 7h15, le soleil a déjà gagné beaucoup en altitude et a perdu toutes ses belles couleurs, sans doute pour céder la vedette aux feuillages colorés de l'automne.

Nous en avons vus de beaux paysages multicolores en faisant la route jusqu'ici. Si majestueux qu'ils font monter l'émotion et créent une envie de les emporter chez soi. C'est pour ça qu'il y a tant de peintres paysagistes dans cette région montagneuse au bord du fleuve St-Laurent; pour qu'on puisse s'approprier un paysage.

"Be a light" (Sois une lumière)

Je suis complètement habitée par cette phrase depuis que je l'ai reçue par courriel l'autre matin. (Je suis abonnée à un site d'inspiration qui m'envoie des messages quotidiens desquels je m'inspire souvent.) Plus tôt cette semaine, le message s'intitulait : "Be a light". Ça coïncidait curieusement avec la recommandation de mon guide spirituel : "Vous devez laisser voir la vraie Josée et non celle qui semble vouloir s'imposer." Il faisait référence à la "Josée qui lutte contre un cancer et qui enseigne". "Ne vous accrochez pas à cette idée." m'a-t-il dit. "C'est une réalité momentanée, c'est tout. La vraie réalité, c'est celle qui règne au fond de votre coeur depuis toujours."

Puis, un matin au réveil, la petite phrase défilait sans cesse dans mon esprit : "Be a light, be a light, be a light." Ouais, en effet, cette expérience de vie est un point de départ pour briller et amener d'autres personnes à être une lumière en honorant leur beauté intérieure. Mais pour ça, chacun doit retrouver sa propre petite flamme liée à son essence divine. La question est : Qui suis-je vraiment ? Oui, qui suis-je ? De quelle couleur est ma lumière ? De quelle saveur est mon essence ? Que puis-je apporter au monde en honorant totalement ma nature divine ?

Les réponses à ces questions existentielles se trouvent au chapitre des passions et des talents, de ce qui nous fait vibrer en dedans et qui provoque une onde de joie profonde qui illumine tout notre être et qui rayonne sur les autres chercheurs de lumière et de vie.

Fermons la porte à toute réalité matérielle et physique, cette dimension qui nous envahit et nous emprisonne, et reprenons contact avec notre esprit créateur. Sortons les outils et les pinceaux, les crayons et les tissus, la guitare, l'appareil photo ou tout autre matériel qui nous permettra de plonger dans l'univers fantastique de l'imagination et de la création. Laissons-nous emporter par la vague de joie pure que cela provoque et bénissons le Ciel de nous avoir ramené sur le chemin de la maison. La journée sera belle !

Amen !



jeudi 2 octobre 2008

Rendez-vous avec les baleines

Il n'est pas encore 6h et je suis dans les derniers préparatifs du départ pour mon rendez-vous avec les baleines. C'est ce soir que je vais dormir sous le même ciel qu'elles aux Escoumins. Mais avant, je dois aller rejoindre mon amoureux à Magog... mon prince charmant m'attend !!! Ouuuu ! C'est romantique !

Je prends donc une petite pause d'écriture pour vous revenir toute revigorée la semaine prochaine. Je me croise les doigts pour avoir du beau temps et tout plein de couleurs magnifiques.

Portez-vous bien et passez un très beau weekend.