lundi 26 janvier 2009

Les histoires que racontent nos vies

"La joie de l'âme est dans l'épanouissement, dans la révélation de soi et dans la capacité de vivre de plus en plus profondément uni avec la personne que l'on est vraiment. Bien qu'il s'agisse d'un travail introspectif à faire soi-même, il est indubitable que le fait d'être vu, connu et aimé par une autre personne procure la chaude lumière de l'encouragement qui adoucit notre coeur envers nous-même, lorsque nos défauts humains nous découragent." (Tiré de Mountain Dreamer, Oriah, La Danse - Vivez au rythme de votre vraie nature, Éditions Logiques, 2004, p. 224)

J'ai été inspirée par cet extrait ce matin qui est suivi dans le livre d'une méditation (pp. 226-228) qui nous invite à porter un regard sur nos vies. En adoptant le même processus de méditation que décrit dans le texte précédent ("Je rentre chez moi"), voici les questions qu'on nous propose pour alimenter notre réflexion :

D'abord,

  • Comment agiriez-vous en découvrant que ce que vous faites n'est pas vraiment important ? Si c'était votre façon de faire les choses qui compte vraiment ? Comment les feriez-vous ?
Dans un deuxième temps,

  • Qu'est-ce que je ferais si ce n'était pas aussi risqué ? (Pensez à un projet qui vous habite depuis longtemps et que vous hésitez à mettre en oeuvre... On en a tous !)
Puis,

  • Comment faites-vous l'amour au monde ? (dans un sens très fraternel et non intime)
  • Si la façon dont vous agissez envers vous-même, envers ceux que vous aimez et que vous connaissez et envers les étrangers raconte une histoire, quelle sorte d'histoire votre vie raconte-t-elle au monde ?
Si vous tentez l'expérience de ce regard introspectif, assurez-vous de ne pas juger les réponses qui vous viennent et surtout de ne pas vous juger. Vous êtes un spectateur disposé à accueillir avec amour et compassion les images qui apparaîtront sur l'écran de votre esprit. Pour aller plus loin, vous pouvez choisir d'écrire les pensées, sentiments ou nouvelles questions que l'exercice a mis au jour.

La Française et l'itinérant

C'est le titre que j'avais envie de donner à la présente chronique, car ce sont de bien belles rencontres que j'ai faites ce weekend. Avec le froid qui balayait le Québec ces derniers jours, mon compagnon et moi avons tenté de nous organiser des sorties qui nous permettaient de prendre l'air sans trop subir les températures glaciales.

Samedi, nous avons voyagé en métro pour nous rendre dans le Vieux-Montréal pour aller voir le film IMAX présenté sur l'océan sauvage du sud de l'Afrique. Après avoir mangé une soupe chaude et un sandwich pour le lunch, nous avions une bonne heure devant nous pour flâner dans les boutiques.

"Le hasard n'existe pas"

Je propose donc à mon amoureux de faire quelques galeries d'art, car je me plais beaucoup à admirer les tableaux d'artistes. Dans le Vieux-Montréal, il y a une galerie qui m'attire tout particulièrement, car y sont exposés les oeuvres de Nicolin Gublin (voir http://www.nicolingublin.com/), des oeuvres très colorées remplies de vie qui ramènent à un côté enfantin de notre être. Nous avons bien besoin de lumière et de légèreté en ce samedi glacial.

Nous entrons dans cette galerie très joyeuse où nous sommes accueillis par une gentille Française ! Elle nous présente en gros ce qu'on y trouve, car il n'y a pas que des tableaux, et nous invite à faire le tour. Et tout bonnement, nous engageons la conversation parlant d'abord d'art et de créativité, le talent que ça demande, les bienfaits qu'ils procurent à ceux s'y laissent transporter, le contact que ça permet avec la profondeur de l'être, etc. Je m'avance un peu plus en partageant sur mon expérience de l'art-thérapie dans un processus de guérison, et patati et patata.

Bref, la conversation a pris un ton de confidence personnelle et nous nous sommes rejointes, la dame et moi, comme si nous ne formions qu'une, par un lien spécial du coeur. Ce bref instant d'échange nous a réchauffées en dedans. Avant de nous quitter, nous nous sommes embrassées par une sincère accolade en nous promettant de penser à l'une et l'autre dans nos prières du soir. Et avant de sortir, j'invite la dame à visiter mon blogue. De son côté, elle me recommande une lecture, selon elle, fort intéressante : "Le hasard n'existe pas" de K.O. Schmidt... J'ai bien hâte de le lire.

Émile le grand et le petit

Dimanche après-midi, nous nous habillons chaudement pour aller prendre une belle marche au parc-nature de l'Ile-de-la-Visitation au nord de Montréal (voir http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=174,4820950&_dad=portal&_schema=PORTAL&nomPage=bt_parc_10). Un beau grand parc qui nous remet en contact avec la nature. Puis, nous allons nous réchauffer au salon de thé de mon quartier où nous nous retrouvons régulièrement pour profiter du temps qui passe. Mais avant, j'ai une petite commission à faire à l'épicerie du coin.

À l'entrée, nous sommes salués par un itinérant qui a l'habitude de s'y trouver pour vendre son magazine L'Itinéraire, une publication montréalaise qui se veut une alternative à la mendicité et un outil de réinsertion sociale. (voir http://www.itineraire.ca/) À notre sortie, il nous offre, par contre, un document personnel plutôt que le magazine habituel, et ce, pour la même somme, soit 2$. Je m'arrête pour voir de quoi il s'agit et il m'explique qu'il ne distribue plus L'Itinéraire. Plutôt, il offre un recueil de textes qui aborde des thèmes de la vraie vie et qu'il a produit lui-même, parce que, comme il dit : "J'haïs ça quêter. J'aime mieux vendre quelque chose."

Je suis impressionnée par l'initiative de cet homme qui a l'allure d'un grand-père. Et je lui dis que moi aussi j'écris. "Ah oui ! Sur quoi ? Aimeriez-vous me soumettre des textes pour ma publication ?" J'ai trouvé ça bien charmant de sa part; bien sûr, il a besoin de s'inspirer, comme moi, de diverses sources. J'ai dit oui spontanément, puis il m'a invitée à le retrouver même heure, même poste au cours des prochains weekends. C'est son spot et c'est la façon de le rejoindre !

Enfin, une fois au café, ma curiosité m'incite à lire les quelques textes contenus dans le document de mon nouvel ami. C'est léger et amusant, rien qui ne vaille plus que 25 cents, mais c'est la cause qui importe, et surtout l'initiative de ce sans-abri qui doit être encouragée. (Et le courage que ça prend pour se poster pendant des heures à un endroit pour recueillir quelques dollars de passants trop souvent indifférents et parfois méprisants.) Je suis touchée par un texte écrit de sa main (d'un français sans fautes, je tiens à le préciser) qui s'intitule "Grand-papa pour la première fois". En voici un extrait :

"Voilà, je suis grand-père. Depuis un an déjà, ma fille Nancy a un petit garçon. Et devinez quoi, elle a décidé de l'appeler Émile ! J'en suis pas mal fier, comme vous pouvez l'imaginer, sans compter que j'aime beaucoup mon prénom. (...) En ce qui concerne ma fille, je suis heureux qu'elle ne soit pas tombée dans la drogue ni dans la rue, car sa maman avait des problèmes de consommation. Pour la petite histoire, ma fille Nancy a été conçue sur le Mont-Royal à l'occasion de la St-Jean-Baptiste. La mère de Nancy a également appris la naissance d'Émile, et je sais qu'elle a été très heureuse de la nouvelle. Malheureusement, je n'ai pu voir mon petit-fils qu'en photo, mais j'espère le rencontrer en personne prochainement.

Je crois que l'arrivée du petit Émile me fait grandir. Le fait de devenir grand-père m'a fait réaliser que ma famille continue de s'élargir et que je ne suis pas seul dans la vie. Je suis content qu'un autre Émile puisse me survivre lorsque je ne serai plus de ce monde."

*Les noms ont été changés et les lieux, légèrement modifiés, afin de protéger l'identité de l'auteur de ces lignes.


De bien belles histoires

Émile, le camelot grand-père, m'a dit qu'il souhaitait partager de bien belles histoires dans sa publication. Eh bien, moi aussi, et je crois que cette dernière en est une bien belle.

samedi 24 janvier 2009

"Je rentre chez moi"

Cette semaine, j'ai écrit une série de textes qui sont tous reliés d'une façon ou d'une autre. À ma grande surprise, en faisant ma lecture matinale ce matin, j'ai lu des passages de La Danse (Oriah Mountain Dreamer, éd. Logiques, 2004) qui résument bien l'essentiel de leur message : suivre le mouvement de la vie pour revenir à soi (en dedans) et retrouver son chez-soi, et ce, pour favoriser sa guérison. Voici les extraits en question :
"Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu'il existe pour chacun de nous un endroit sur la Terre qui guérit et régénère nos corps et nos coeurs. Nous devons trouver ces lieux et nous y rendre si nous voulons apprendre à danser." (p. 175)

"Pour vivre plus intensément, nous devons nous rendre dans des endroits qui nous aident à trouver un rythme plus lent. Il ne suffit toutefois pas d'y aller. Il faut laisser ces lieux nous toucher, nous changer, nous parler." (p. 178)

"Notre chez-nous, c'est non seulement le lieu dont nous nous souvenons, mais le lieu qui se souvient de nous, même si nous n'y sommes jamais allés, le lieu qui détient une part essentielle de nous en fiducie, qui attend notre retour tandis que nous voyageons dans d'autres endroits du monde, comme nous devons le faire." (p. 183)


Méditation pour les lieux qui se souviennent de nous

Je vous invite à le trouver cet endroit grâce à une petite méditation proposée par l'auteur (p. 184-186) :

"La présente méditation vous invite à écrire. Vous pouvez la faire sans écrire, mais, en ce qui me concerne, j'ai plus de facilité à trouver et à saisir les détails lorsque j'écris.

Assoyez-vous confortablement, un stylo et du papier à portée de la main et fermez les yeux. Respirez profondément trois fois par le nez et expirez par la bouche. Relâchez vos épaules à l'expiration et laissez tomber votre poids vers vos hanches et vos jambes. Prenez conscience de la surface sur laquelle vous êtes assis, du sol sous cette surface et de la Terre au-delà du sol qui vous porte. Concentrez votre attention sur votre respiration; suivez le mouvement de vos inspirations et de vos expirations pendant quelques instants. Si des pensées vous viennent, reconnaissez-les et laissez-les simplement s'en aller à l'expiration, puis ramenez votre attention sur votre respiration.

Maintenant, laissez venir à votre esprit les mots "Je rentre chez moi" et imaginez que vous parcourez, en voiture, à pied ou en avion, le trajet vers un environnement naturel quelque part sur la Terre. Il peut s'agir d'un endroit que vous connaissez bien ou d'un endroit où vous n'êtes jamais allé. Évitez de penser aux détails pratiques que pourrait comporter le voyage. Si aucun endroit ne vous vient à l'esprit rapidement, laissez vagabonder votre imagination et répétez la phrase : "Je rentre chez moi."

Acceptez les sentiments qui vous viennent, mais résistez à l'envie de choisir consciemment un endroit pour soulager la tension que vous ressentez peut-être à l'idée que vous ne savez pas où se trouve votre chez-vous. Prenez tout le temps nécessaire.

Si un endroit vous vient à l'esprit, imaginez que vous y êtes. Si aucun lieu identique à celui que vous cherchez ne se présente à votre imagination, même si vous y avez réfléchi pendant un bon moment, choisissez-en un autre que vous savez agréable dans l'intention d'évaluer les qualités qui pourraient faire de ce lieu votre chez-vous.

Prenez le temps d'imaginer l'endroit dans tous ses détails. Quel est le moment du jour ? La saison ? Prenez note de la température, des couleurs qui vous entourent, de l'odeur dans l'air. Lorsque vous serez prêt, prenez votre stylo et le papier, et commencez à décrire l'endroit. Soyez le plus précis possible : quel type de végétation y a-t-il ? Quels sons entendez-vous ? Êtes-vous seul ou y a-t-il d'autres êtres humains présents ? Y a-t-il des animaux ou des oiseaux ? Laissez votre main glisser sur le papier sans vous censurer ou porter de jugement. Intégrez à votre description physique de l'endroit les sentiments qu'il vous inspire. Pourquoi vous y sentez-vous chez vous ? Qu'est-ce qui vous inspire un sentiment d'appartenance ? Comment vous sentez-vous dans votre corps, votre coeur et votre esprit ?

Quand la description vous semble complète, relisez-la. Fermez de nouveau les yeux et imaginez-vous à l'endroit décrit. Prenez conscience des pensées ou des sentiments qui se présentent. Éloignez les pensées et laissez-vous imprégner par les sentiments."

Où est votre chez-vous ?

Je vous ai parlé de mon chez-moi dans "Un grand rêve à naître" paru le 20 janvier dernier. J'aimerais bien connaître votre chez-vous. Quel est lieu auquel vous appartenez dans votre coeur et votre être profond ? Je vous invite à utiliser la page commentaire pour le partager avec la communauté de lecteurs qui visitent ce site pour s'inspirer et cheminer. Libre à vous de vous identifier ou non, mais ne manquez pas l'occasion d'en inspirer d'autres avec vos belles histoires.

En vous remerciant de tout coeur de votre précieuse participation. Que Dieu vous bénisse !

P.S. à Paspierre : Salut à toi. Merci d'être fidèle au rendez-vous. Ça me touche beaucoup. À bientôt, j'espère.

jeudi 22 janvier 2009

Créer sa propre chance

Comme si cette chronique était un peu la suite des deux précédentes, je m'inspire d'un dossier intitulé Chance of a Lifetime paru dans le "O" Magazine (Oprah) de février 2009 (pp. 159-171, 209-212) pour aborder les secrets entourant les heureux hasards qu'on appelle la chance.

Dans l'article How to Get Lucky (pp. 160-161, 209-210), la chance est considérée d'abord comme des occasions qui se présentent au hasard. Et ça, il y en a constamment. Cependant, beaucoup ne les verront pas et ne sauront pas les saisir pour les transformer en opportunités. Ainsi, nos actions jouent un rôle crucial dans la tournure que prendront de telles occasions.

Les experts s'entendent pour dire que par de simples étapes, nous pouvons augmenter considérablement nos chances de rencontrer l'âme soeur, de trouver l'emploi qui correspond à nos espérances ou encore de réorienter notre vie dans la direction de nos rêves les plus fous. Des données scientifiques démontrent d'ailleurs que bien qu'on ne puisse pas contrôler la fréquence des "heureux hasards", on peut certainement créer sa propre chance lorsqu'ils se présentent.

Richard Wiseman, PhD, dans son livre intitulé The Luck Factor (2003) écrit : "La chance n'est pas une habileté magique ou un cadeau des Dieux. C'est plutôt une façon de penser et d'agir." Il affirme même qu'en général, notre sort est lié à seulement 10% de chance; les autres 90% tiennent de notre façon de penser... et j'ajouterais du regard qu'on porte sur le monde.

L'auteur poursuit en affirmant que si la chance est définie comme le fait de se trouver au bon endroit au bon moment, c'est surtout d'être dans le bon état d'esprit qui fera une différence. Il ajoute que les gens qui ont de la chance adoptent une attitude décontractée face à la vie, ce qui les rend réceptifs aux différentes opportunités qui se présentent à eux. Il explique cette notion ainsi : "Moins on est relaxe, plus on a tendance à focusser sur ce qui se trouve devant soit, excluant par le fait même tout ce qui se trouve autour, éliminant donc de nombreuses possibilités en périphérie.

Selon le Dr. Wiseman, les gens chanceux sont plutôt de type extraverti, soit tournés vers les autres, et de nature grégaire, qui aiment se retrouver en groupe. De plus, ils ont le pouvoir d'attirer les gens à eux et savent comment se faire des nouveaux amis et conserver leurs amitiés longtemps. Ceci leur permet de créer ce que le Dr. Wiseman appelle un "fort réseau de chance" qui les aide à créer des opportunités dans leur vie. Ainsi, plus large est notre réseau de contacts, plus grand est le bassin d'opportunités à notre portée.

Quelques clés du succès

Préparez votre esprit : Ne laissez pas toutes vos chances de réussite seulement à la chance. Préparez le terrain en adoptant un état d'esprit favorable et une attitude qui vous attirera les bonnes grâces de ceux que vous rencontrerez par hasard. On peut se préparer en se faisant une image claire de ce que l'on désire, soit par la visualisation ou encore en affichant une photo ou une affirmation positive sur son frigo. On peut également utiliser la technique de la "magic list" qui consiste à décrire le plus fidèlement possible l'objet de convoitise (la maison de nos rêves, l'emploi idéal, etc.).

En procédant ainsi, vous mettez votre esprit en état de veille, c'est-à-dire qu'il demeure aux aguets et prêt à signaler toute occasion qui risque de mener à une opportunité favorable.

Donnez une chance à la chance : Le Dr. Wiseman dit que si nous cueillons toujours nos pommes dans le même verger, nous risquons de manquer de fruits. Il faut donc diversifier ses sources d'occasions. En menant une vie active, on favorise les nouvelles rencontres et les expériences diverses de sorte que les heureux hasards aient la chance de se produire. Changer sa routine peut aussi aider : aller luncher dans un nouvel endroit, changer l'heure de sa promenade quotidienne, etc.

Relaxez : Si vous êtes anxieux, stressé ou préoccupé, l'auteur croit que vous aurez peu de chance de remarquer les occasions qui se présentent. Une attitude plus décontractée vous amènera peut-être à parler à l'étranger qui prend son café à la table d'à côté ou encore à lire une affiche qui semble banale mais qui contient une information qui pourrait vous être utile pour poursuivre sur la voie de la réussite. Ainsi, une attitude décontractée peut mener à une foule d'opportunités, mais vous devez être prêt à suivre la mouvement (go with the flow).

Bâtissez-vous un réseau de chance : Restez en contact avec les personnes que vous connaissez et essayez de créer de nouveaux contacts. Vous pouvez attirer davantage de personnes à vous en portant attention à votre langage corporel. Cela peut sembler évident au premier abord, mais assurez-vous de sourire le plus souvent possible. Le sourire a un impact significatif sur notre attitude dans son ensemble, car il fait preuve d'ouverture et de gentillesse. Faites en sorte qu'il soit sincère. "Rappelez-vous que vous êtes entourés d'opportunités." dit Wiseman. "Il s'agit simplement de regarder dans la bonne direction et de voir ce qui est vraiment là."

Le cadeau est dans le contact

L'article se conclut sur la pensée de Colleen Seifert, PhD, dont la spécialité l'amène à chercher à savoir pourquoi les gens pensent d'une telle façon. Elle avait tendance à penser qu'il était inutile d'adresser la parole à une personne si on croyait ne jamais la revoir. Comme si c'était une perte de temps ou d'énergie. Elle croit maintenant, après avoir elle-même fait l'expérience d'une heureuse rencontre sur le coup du hasard que "les gens sont les opportunités. Le cadeau est dans l'interaction et le contact avec une autre personne, que ça mène à une relation durable ou non. Et on ne sait jamais où ce cadeau peut mener.

mercredi 21 janvier 2009

L'espoir a repris du service

Ouf !!! Je suis soulagée d'apprendre mes derniers résultats de scan passé le 12 janvier dernier. La maladie recule... Yesssssss !

La lutte n'est pas encore gagnée, mais les résultats sont encourageants, car depuis octobre dernier, la situation s'est beaucoup améliorée. J'avais certaines craintes, car depuis la fin novembre, avec la fatigue et la saison froide je suppose, des nouvelles douleurs étaient apparues dans l'abdomen. Rien de majeur, juste un peu achalant et surtout quelque peu inquiétant. Bien sûr, aussitôt qu'un nouveau mal se pointe, on pense tout de suite au pire. Mais j'ai appris depuis le temps à ne pas m'énerver trop vite. D'ailleurs, les données ont indiqué qu'il n'y a rien d'inquiétant à ce sujet.

Je me souviens, dans la première année de ma lutte, la bouton panique était régulièrement activé. Et alors, je perdais toute ma sérénité et, du même coup, ma confiance au processus de guérison. Je réalise aujourd'hui que tout le cheminement personnel et spirituel accompli jusqu'à maintenant porte fruit. Je suis maintenant capable de ne pas m'effondrer devant une simple inquiétude. Je la laisse plus facilement passer en me disant que ce n'est peut-être rien de grave et qu'il est préférable d'attendre d'avoir des données concrètes avant de m'en faire.

J'avoue, par contre, qu'au cours des dernières semaines, je me sentais moins solide au chapitre de l'espoir de voir la fin du tunnel arriver sous peu. J'évitais le sujet pour ne pas activer mes craintes et pour ne pas inquiéter inutilement mes proches. Mais comme me disait ma précieuse conseillère en nutrition santé : "Si tu mets toutes les chances de ton côté, qu'est-ce que tu as à t'inquiéter ?" Elle avait raison, mais disons que j'avais tout de même très hâte d'avoir une photo de mon moi intérieur. Maintenant que c'est fait, je respire beaucoup mieux et je trouve une nouvelle vague de courage pour poursuivre ce combat jusqu'au bout.

J'en profite pour vous demander de continuer de m'appuyer par vos prières et vos bonnes pensées, car c'est fondamental pour garder le moral et poursuivre cette lutte titanesque.

Ah oui... j'ai eu une belle récompense avec les bons résultats : congé de traitement pour encore deux semaines. Ça va me faire grand bien tout en donnant une chance à mon système de se refaire des forces.

Il me semble que le soleil et la plage me feraient du bien...

mardi 20 janvier 2009

Un grand rêve à naître

Ma petite fermette

Ça fait déjà un bon moment que je rêve de vivre à la campagne pour m'imprégner chaque jour des beautés et des bienfaits d'une nature généreuse et accueillante. Et plus récemment a émergé très clairement dans mon esprit et dans mon coeur une petite fermette avec un potager biologique, un grand jardin de fleurs, quelques poules, des lapins, un gros chien et quelques chats. Ce petit coin de paradis qui m'habite si entièrement est sis sur de hautes terres afin qu'on puisse voir loin pour contempler les merveilles de notre belle Terre.

Et quand je ferme les yeux sur ces lieux invitants, je vois toute l'activité qui s'y passe. Je me vois d'abord nourrir les petits animaux et récolter les oeufs frais du jour au petit matin. Et au jardin, les deux mains dans la terre, je m'épanouis à prendre soin des végétaux qui m'ont été confiés par le Créateur. Puis, un passant à vélo s'arrête pour se reposer dans la halte aménagée spécialement pour bien les accueillir. Durant la saison froide, ma porte s'ouvre sur un petit salon de thé bien chaleureux où l'on vient pour goûter le moment qui passe en toute simplicité. Des livres, magazines et jeux de société sont mis à la disposition des clients dans une ambiance relaxante. Et finalement, mon atelier, lieu de création et d'épanouissement, accueille des gens de tout âge autour d'une grande table où prennent vie des oeuvres originales qui nourrissent l'âme tout en témoignant de sa beauté pure.

Chez moi, c'est un lieu de ressourcement où il fait bon vivre et où l'être dans toute sa splendeur a la chance de se découvrir et de renaître à sa lumière sacrée.

Du rêve à la réalité

Il y a longtemps que ce rêve serait devenu réalité si j'avais disposé des ressources nécessaires pour acquérir un beau lopin de terre et tous les bâtiments qui l'occuperaient. Si je m'arrêtais aux lois du marché, ce projet aurait peu de chance de voir le jour, surtout en ces temps troubles. Mais ma compréhension nouvelle des lois de l'Univers me permet d'ouvrir la porte à une dimension beaucoup plus grande que tout composée d'amour et d'abondance. J'ai foi maintenant que si je commence par faire un petit pas avec toute la confiance requise, ce petit pas mènera vers le suivant et d'un pas à l'autre, le chemin vers la réalisation de mon rêve se fera en me réservant de belles surprises.

J'ai donc commencé à magasiner... J'ai contacté un agent d'immeuble de la région de l'Estrie qui m'avait été référé par une amie pour m'aider à trouver l'endroit qu'il me faut. Ce dernier, peu intéressé par le petit budget dont je dispose, a préféré me mettre en contact avec une autre personne. Et je crois que c'est la meilleure chose qui ne pouvait pas arriver, car elle, une dame qui croit en mon projet, a saisi le sens divin de ma démarche sans toutefois être au courant du projet de vie que j'ai l'intention de créer. Tout comme moi, elle sait qu'une occasion est là pour moi et qu'avec la foi et la patience, nous trouverons exactement ce qu'il me faut. Je ne sais pas par quel moyen, mais mon rêve se réalisera.

P.S. : Si vous voyez quelque chose d'intéressant, faites-moi signe !

Dans la suite de ce texte, une chronique a pris naissance le 24 janvier intitulée "Je rentre chez moi". Je vous invite à aller y faire un tour pour trouver votre propre chez-vous grâce à la méditation qui s'y trouve. Bon voyage !

vendredi 16 janvier 2009

Le Grand Mystère de la danse

Ce matin, je lisais quelques pages de mon nouveau livre, le deuxième d'une trilogie de l'auteur Oriah Mountain Dreamer intitulé La Danse (Les Éditions Logiques, 2004). Cette lecture à caractère spirituel est une invitation à vivre au rythme de notre vraie nature. J'avais beaucoup aimé son premier intitulé L'invitation (publié aux mêmes éditions en 2000) qui se veut un appel à la vie, à la passion et à la réalité.

Danser sa vie

Qu'est-ce que ça vous dit, "Danser sa vie" ? Ça fait déjà un bon moment que je reçois ce message de plusieurs sources en guise d'invitation à cheminer. Danser, c'est suivre le mouvement en n'offrant aucune résistance, un peu comme l'eau de la rivière qui coule allègrement dans son lit, contournant les obstacles sur son parcours et polissant les surfaces, à force de patience et de persévérance... Elle ne semble jamais se plaindre de son sort et elle finit toujours par atteindre l'océan. Voilà l'image que prend la danse de ma vie.

Dans son chapitre intitulé "Mais savez-vous danser ?", l'auteure nous ouvre les yeux sur une grande vérité qui lui a été inspirée en songe. Elle se demandait ceci : "Je veux savoir pourquoi je suis si rarement la personne que je souhaite être." (p. 28) Et la réponse qu'elle a reçue est la suivante : "La question n'est pas de savoir pourquoi tu es si rarement la personne que tu veux vraiment être, mais plutôt pourquoi veux-tu si rarement être la personne que tu es vraiment ?" (p. 29)

Et comment faire pour vouloir être celui ou celle que l'on est vraiment, dans notre être le plus profond, si on ne sait pas à qui on a affaire ? C'est seulement en allant à la rencontre de soi souvent par le recueillement, l'exploration et la découverte, l'accueil et l'appréciation, qu'il est possible de faire les premiers pas de la danse avec l'être merveilleux que nous sommes.

Le grand secret

Plus loin, elle nous confie son grand secret : "J'ai toujours senti la présence de ce qui est plus grand que moi-même." Puis elle nous raconte comment ç'a commencé. Elle était une toute petite fille lorsque, blottie dans son lit effrayée par les disputes de ses parents qu'elle entendait très bien, elle s'est sentie portée et réchauffée par la main de Dieu. C'était ainsi que le "Grand Mystère" avait répondu à ses prières répétées. Puis elle dit avoir senti la présence bienveillante de plusieurs êtres de lumière dans son coeur ; ils la rassuraient en lui disant : "Nous sommes toujours avec toi. Nous serons toujours avec toi."

Dans sa naïveté enfantine, elle croyait que tout le monde pouvait sentir une telle présence. Elle a été étonnée d'apprendre qu'il n'en était rien. En fait, le contact doit d'abord être établi par notre volonté de se tourner vers la lumière divine avec foi, amour et gratitude. Cette rencontre est souvent provoquée par des événements éprouvants qui nous ramènent à l'essentiel.

Danser avec le Grand Mystère

L'annonce de la maladie a été pour moi une invitation à la danse de ma vie que j'ai acceptée dès le départ. Je sentais au fond de moi que toute la résistance que j'avais opposée aux différents appels de changement reçus dans les épisodes difficiles de mon parcours y était pour quelque chose.

Ainsi, au lendemain de l'annonce du diagnostic épouvantable, je suis entrée en conversation avec Dieu. Seule dans ma chambre d'hôpital, j'ai amorcé mon discours ainsi : "Mon Dieu, je sais que cette épreuve a quelque chose à m'apprendre sur moi, sur la vie et sur mon rôle dans cette vie. J'accepte le défi proposé, mais j'aurai très certainement besoin de Toi pour traverser les moments les plus difficiles. Je te confie mon corps puisque Tu en es le Créateur, pendant que je plonge dans le grand voyage intérieur à la découverte de mon être lumineux." Je venais de m'ouvrir à un univers spirituel nouveau qui m'invitait à cheminer doucement dans l'amour, l'accueil et la foi. Je n'avais plus rien à craindre.

La valse divine

Lorsqu'on accepte d'entrer dans la danse, les partenaires qu'il nous faut se présentent au moment venu. Ainsi, dès ma sortie de l'hôpital, j'entreprenais un processus de guérison émotionnelle avec une thérapeute qui avait tout ce qu'il me fallait : amour, accueil et douceur. Elle connaissait les avenues à emprunter pour retrouver le chemin vers la maison (le Soi). Voici un extrait du récit que j'en ai fait dans mon journal peu de temps après :
"Quand je me suis présentée chez elle au lendemain de ma première visite chez l’oncologue, elle m’a trouvée en très bonne forme, malgré le peu de temps qui nous séparait de l’opération (deux semaines et demie seulement). Avant d’entreprendre le traitement, elle prend le temps nécessaire pour m’écouter relater les événements entourant mon séjour à l’hôpital, le compte-rendu du docteur qui a pratiqué ma chirurgie au lendemain de l’intervention et surtout ma rencontre de la veille avec l’oncologue. Je lui exprime clairement mon besoin d’être rebranchée à la Puissance Divine, car j’ai perdu ma solidité en raison de la peur qui m’a envahie. Elle me trouve bien sereine malgré tout.

Étendue sur la table, je me laisse guider par les paroles de ma thérapeute qui me demande de respirer profondément pour mieux me détendre. Puis elle m’invite à entrer à l’intérieur de moi pour reprendre contact avec la force de vie qui m'habite de même qu'avec mon univers spirituel. Je sais que des ressources inouïes s’y trouvent; il ne me suffit que d’avoir foi en ce potentiel divin pour y avoir accès. À cette pensée, me vient sitôt en tête une magnifique image : je vois Marie, ma thérapeute, me tenant dans ses bras, telle une brebis blessée, pour me ramener auprès du Créateur pour recevoir la guérison. Tout ça se déroule dans une bulle de lumière blanche d’une pureté infinie. Dès les premiers instants du traitement, je me sens aussitôt rebranchée et je pleure à chaudes larmes. Je remercie le Ciel de m’accueillir de nouveau pour me sauver.

Puis, à un certain moment, Marie prononce ces paroles qu’elle m’invite à répéter : « Avec la puissance de Dieu en moi, je peux tout. » Comme c’est rassurant ! Je ne suis plus seule."

Vous vouliez connaître mon secret pour tant de sérénité et de confiance dans cette aventure éprouvante ? Le voici : je ne danse jamais seule.

Que Dieu vous accompagne à chaque instant et qu'Il vous bénisse.

mercredi 14 janvier 2009

Les amies d'Annie

Hier, c'était soirée de retrouvailles autour d'Annie qui avait réuni l'ensemble de ses collaboratrices des 15 dernières années.

Annie, c'est une femme d'affaires qui a le sens de la business assez développé et qui sait bien s'entourer pour faire bouger les affaires. Elle a été ma cliente puis ma patronne dans les années 1993 à 1997 alors que j'oeuvrais à titre d'adjointe administrative. Elle est devenue mon amie et une grande soeur même tant elle a été là pour moi tout au long des années qui se sont écoulées depuis notre première rencontre.

Dans l'énergie qui circulait autour de la table du resto chic du Vieux-Montréal où elle nous avait donné rendez-vous, il était facile de voir toute l'appréciation et la considération qui lui sont vouées par chacune des personnes présentes à ce souper de célébration. Ce n'était pas sa fête à elle, mais plutôt le départ à la retraite de sa plus fidèle collaboratrice qui était souligné. Notre amie Monique était la raison pour laquelle nous nous étions déplacées en cette soirée frisquette de janvier. Mais le plaisir d'être toutes rassemblées pour une rare fois a enveloppé le petit groupe d'une brume de joyeuse complicité.

Chacune à notre tour nous racontions quelques anecdotes croustillantes sur notre participation au succès d'affaires d'Annie en révélant au passage quelques secrets bien gardés. La fête de Monique est devenue le bien-cuit d'Annie ainsi que l'initiation de Karine, sa nouvelle collaboratrice qui est toujours en apprentissage. Comme nous avons ri en nous régalant du festin qui nous était offert par ce coeur généreux qu'est notre amie Annie !

Ma chère Annie, mille mercis pour cette occasion extraordinaire que tu as créée : le plaisir de goûter pleinement à la vie dans toute sa simplicité et sa spontanéité. Le bien-être que j'en ai retiré vaut tous les traitements du monde... Je t'aime profondément et je te porte affectueusement dans mon coeur, comme une soeur d'âme.

jeudi 8 janvier 2009

Le taxi d'Alexis

Je m'apprêtais à écrire un texte sur la bonté suite à un article paru dans La Presse du 21 décembre dernier quand on m'a raconté une récente anecdote illustrant, en partie, mon propos.

Ça se passait dans la nuit du 2 janvier après le réveillon du Nouvel an qu'Alexis avait passé chez un copain. Ce jeune homme de 15 ans, lorsqu'il fut prêt à rentrer chez lui un peu passé minuit, se trouva démuni côté transport, car il n'avait pas pris les arrangements nécessaires avec l'un de ses parents. Il tenta de communiquer avec eux sans succès.

Il décida donc de rester chez son ami pour continuer à s'amuser. Les heures passaient et peu à peu les invités prenaient le chemin du retour. Plusieurs se dirigeaient vers l'autoroute, environ à mi-chemin d'où habitait Alexis, mais personne ne semblait disposé à faire un petit détour de quelques kilomètres pour aller le reconduire à la maison à cette heure tardive de la nuit. Égoïsme, inconscience ou malentendu ? Difficile à dire.

Finalement, un peu avant 4h du matin, Alexis décida d'appeler un taxi pour faire le trajet de quelques kilomètres. En montant dans la voiture, il avise le chauffeur qu'il n'a que 8$ dans ses poches et lui donne sa destination. Le chauffeur, lorsque le compteur indiqua 8$, s'immobilisa pour laisser descendre Alexis. Il se trouvait alors à environ 1,5 km de chez lui sur une route de campagne par un froid glacial de moins 20 degrés Celsius. Et en plus, mal habillé pour se protéger contre le froid, comme le sont habituellement les jeunes.

Le reste du chemin, il a dû se résigner à le faire à pied. Pourtant le taxi duquel il venait de descendre a poursuivi sa route dans la même direction que lui. Qu'est-ce que ç'aurait été pour le chauffeur de faire un petit extra pour permettre à Alexis de rentrer en sécurité sans se geler les extrémités ? Difficile de ne pas juger un tel comportement.

Peut-être que si Alexis avait su demander la sollicitude du chauffeur, il aurait obtenu une faveur. C'est sans doute l'orgueil qui l'en a empêché car normalement, ces ados ne se privent pas de quémander des faveurs de toutes sortes à leurs parents.

Cet épisode m'a beau choquée car il démontre le visage de l'ingratitude, de l'esprit business et de l'égocentrisme de notre société nombriliste qui a peu d'égard pour les autres. Les temps durs qu'on annonce sans cesse aux bulletins de nouvelles changeront possiblement les réactions des gens pour plus de bonté et de générosité. Je l'espère, car c'est la seule façon de se doter d'un monde meilleur... ne pas attendre que ça vienne des autres.

La gentillesse : semence de bonheur

L'article cité plus haut résulte d'une entrevue menée auprès d'un auteur à succès, le médecin suédois Stefan Einhorn, qui a écrit L'art d'être bon, traduit en 15 langues. Voici quelques extraits de cette entrevue :

"Il existe un moyen de réduire le stress, toucher au bonheur et accéder à la réussite. Une méthode qui, de surcroît, ne coûte rien. Quel est ce remède qui nous échappe ? La gentillesse."

"Être gentil, c'est bon pour le moral. Tenir une porte, saluer quelqu'un et vraiment l'écouter, aider quelqu'un à porter des paquets, toutes ces bonnes actions agissent comme une drogue, sans les effets secondaires."

"Au fil de ses recherches et en jetant un oeil à des études sur l'altruisme, il a constaté qu'un simple petit geste entraînait une suite de bonnes actions pouvant avoir des conséquences beaucoup plus grandes."

La bonté : véritable vitamine

Pour sa part, l'auteur de Cessez d'être gentil, soyez vrai !, le psychanalyste belge Thomas D'Ansembourg affirme : "La gentillesse, c'est de la vitamine ! C'est la vitamine des relations humaines ! (...) Le premier bénéfice que l'on retire de ces petits gestes, c'est un profond sentiment de bien-être, explique-t-il. On se sent moins tendu, moins crispé. Puis, les gens nous remarquent et ils font davantage attention à nous à leur tour. On profite de la gentillesse sur le coup et aussi à long terme."

Il ajoute enfin : "Tous les petits mots du genre merci ou bravo pour votre travail me font un grand plaisir. Quand ça m'arrive, c'est toujours comme une belle surprise. Ceux qui le font ne savent pas le bien qu'ils font."

Simple, mais pas sans effort

L'auteur et médecin Stefan Einhorn admet cependant que le concept de la gentillesse est plutôt simple, mais dans la vie courante, son application l'est moins. Surtout quand on a appris que pour faire sa place, il faut jouer du coude. Il précise qu'être bon impliquerait un bonne dose de courage, particulièrement s'il s'agit de rendre service à quelqu'un en lui disant qu'il a un grain de persil entre les dents ou, pire encore, qu'il a mauvaise haleine...

Il conclut que sans tomber dans la flatterie ou, au contraire, dans la bonasserie, on peut très bien être bon pour éprouver soi-même de bons sentiments. C'est l'acte qui compte.

Le bénévolat : bon pour la santé

Selon un rapport de la Gerontological Society of America cité par l'Agence de santé publique du Canada, le bénévolat serait non seulement bon pour le moral des aînés, mais aussi, pour la majorité des cas, excellent pour leur santé. Une étude menée en 2005 par l'organisme américain précise que ces bienfaits pourraient comprendre une diminution de l'incidence des maladies du coeur, du diabète et des maladies cardiovasculaires, de même que l'amélioration de la santé mentale.

Conclusion

Bref, si un abonnement chez Énergie Cardio vous rebute comme moyen d'améliorer votre état de santé, vous pouvez toujours essayer d'être bon... ça ne coûte rien et c'est accessible partout et en tout temps. Mais ça ne remplace pas l'activité physique. Alors, une marche de santé en plein air, sur une base régulière, saurait combler une autre part de notre entraînement.

mardi 6 janvier 2009

Message de l'au-delà

En ce début janvier, beaucoup de sujets m'inspirent pour bien commencer l'année : vivre simplement, procéder au grand ménage (intérieur et extérieur), se planifier une belle année, etc. De plus, mon courrier électronique me livre plusieurs messages inspirants pour alimenter mes réflexions. Ce matin, j'ai choisi de vous partager l'un de ces messages qui s'intitule : Ce que Dieu veut que vous sachiez (traduction libre), tiré de I Believe God Wants You to Know, Neale Donald Walsch, www.nealedonaldwalsch.com.

Dix règles d'or pour trouver la paix et l'harmonie

  1. 1. La vie commence à l'extrémité de votre zone de confort. Vous ne trouverez pas la gloire au centre de votre sécurité, mais sur ses rebords. (Life begins at the end of your comfort zone. You won't find glory at the center of safety, but at its edge.)

  2. 2. Bien qu'il vous semble que vous ne puissez contrôler les circonstances extérieures d'une situation, vous avec toujours du pouvoir sur votre univers intérieur. (It may seem that you cannot control exterior circumstances, but you can always control interior ones.)

  3. 3. Quatre-vingt-quinze pourcent de vos inquiétudes ne se concrétisent jamais, et les autres cinq pourcent ne valent pas la peine de s'en soucier. (Ninety-five percent of what you worry about never even comes to pass, and the other 5 percent is not worth the worry.)

  4. 4. Le bien vient à vous chaque jour. L'expérience que vous en retirez dépend de la mesure dans laquelle vous êtes capable de l'accepter. (Good is flowing to you every day. How much of it you experience depends on how much of it you can accept.)

  5. 5. Votre lumière est vue, votre coeur est connu, votre âme est chéri par plus de gens que vous pouvez vous imaginer. Si vous saviez combien de personnes ont été touchées de merveilleuses façons par vous, vous en seriez stupéfait. (Your light is seen, your heart is known, your soul is cherished by more people than you might imagine. If you knew how many others have been touched in wonderful ways by you, you would be astonished.)

  6. 6. Argumenter ne vous mène nulle part, et avoir raison est rarement aidant. Ce qui fonctionne lorsqu'il y a un désaccord, c'est l'amour. (Arguments get you nowhere, and being 'right' is rarely helpful. What works when there is a disagreement is love.)

  7. 7. Tout est parfait ici et maintenant. Et ici et maintenant est tout ce qui est. (Everything is perfect Right Here, Right Now. And Right Here, Right Now is all there is.)

  8. 8. Demandez vous : "Quelle différence cela fera-t-il lorsque j'aurai 85 ans ?" Si vous croyez que ça aura de l'importance alors, eh bien, accordez-y de l'importance maintenant. (Ask yourself: "How much difference will this make when I'm 85?" If you think it will matter then, let it matter now.)

  9. 9. Chaque jour, vous avez une chance d'avoir raison ou d'être aimé. (Every day, you have a chance to be Right or to be Love.)

  10. 10. Vous êtes une partie d'un plus grand Tout, et vous n'êtes jamais, jamais tout seul. (You are part of a Larger Whole, and you are never, ever alone.)

Voici de beaux messages d'espoir pour une année sous la lumière divine.


Voyez le sourire que Dieu vous fait.

vendredi 2 janvier 2009

Voeux du Nouvel An

En ce 2 janvier, il est de mise d'offrir ses voeux du Nouvel An. Nous avons l'habitude de souhaiter la paix, l'amour, la joie, "du succès dans tes études... et le paradis à la fin de tes jours".

Moi, je vous souhaite le paradis ici et maintenant. Comment ça ? Eh bien, le paradis, ce n'est pas un endroit à atteindre une fois mort. Ça c'est des croyances de vieux. Le paradis, c'est plutôt un état d'être qui se vit dans le coeur et dans l'âme et qui se manifeste partout autour de soi par son rayonnement. Et il nous appartient de le créer et de le recréer à chaque instant par nos choix : pensées, gestes, croyances, attitudes, intentions, perceptions, etc.

Porter des lunettes roses

Le regard qu'on porte sur la vie influence grandement notre perception des choses et ensuite nos réactions selon le point de vue qu'on a adopté. Porter des lunettes roses, c'est souvent revenir dans la naïveté de l'enfant qui découvre le monde et qui se manifeste dans une croyance de départ à l'effet que tout le monde a de bonnes intentions. C'est-à-dire que lorsqu'on se sent blessé par les gestes ou paroles de quelqu'un, c'est souvent en raison d'une maladresse de sa part et non par méchanceté.

Poser un regard naïf sur ce genre de situation, c'est accorder le bénéfice du doute à l'autre. Cela permet de pardonner plus facilement (car tout le monde fait des erreurs et on peut tous avoir une mauvaise journée) et s'éviter bien des tortures inutiles. La naïveté me procure une certaine paix par rapport aux situations ambiguës : je suppose que c'est moi qui ai mal compris ou interprété les intentions de l'autre. Et c'est bien souvent le cas.

Apprendre à se connaître... et à vivre

La présente chronique m'a été inspirée en grande partie d'une lettre écrite par Jacques Salomé, auteur bien connu, pour témoigner de sa reconnaissance envers la vie. Cette lettre a été publiée dans La Presse du 21 décembre dernier. Voici quelques extraits de Ce que la vie m'a appris :

"J'ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d'être présente en moi et autour de moi, à l'honorer chaque fois que cela m'est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.

J'ai appris difficilement à m'aimer, non d'un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d'un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.

J'ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.

J'ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d'un oiseau, comme dans le geste d'un enfant pour tenter de capter le vol d'un papillon ou encore dans le sourire d'un vieillard qui croise mon chemin.

J'ai appris patiemment que nul ne sait à l'avance la durée de vie d'un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j'ai pris.

J'ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon coeur.

J'ai appris, sans même le vouloir, que j'avais des besoins et qu'il ne fallait pas les confondre avec des désirs.

J'ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l'univers la possibilité de me rejoindre et de m'apprivoiser encore un peu.

Oui, j'ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l'essentiel."


Merci, Monsieur Salomé, d'avoir partagé si généreusement vos réflexions sur la Vie. Elles me touchent et m'inspirent beaucoup.

Mes souhaits pour 2009

La paix dans le monde... et dans le coeur de chacun de nous.
L'amour sans conditions... le coeur et les bras ouverts pour accueillir l'autre sans jugement.
La joie de l'enfant qui a retrouvé son chemin vers sa maison... vers son être profond et pur.
L'harmonie intérieure et partout autour de vous.
Et enfin, l'expression de sa lumière sacrée dans toute son authenticité.

Bonne année !