mardi 30 septembre 2008

Une flamme de profonde gratitude

Chaque matin, à mon lever, j'entre dans ma bulle en allumant ma chandelle sacrée. Dans l'atmosphère sereine du petit jour, elle me permet de reprendre contact avec l'esprit divin pour trouver l'inspiration du coeur. Ce matin, lorsque j'ai allumé ma chandelle, j'ai consciemment pris contact avec mes amis et mes proches qui ont généreusement répondu à mon appel à l'aide (lire Pour gagner des luttes paru le 3 septembre).

Leçon d'humilité

Demander requiert de l'humilité et recevoir en demande encore plus. On a très peu développé le sens de la réceptivité, par orgueil surtout. La preuve, c'est que la plupart d'entre nous préfèrent donner que recevoir. On n'a pas appris à accepter avec gratitude. Quant à moi, chaque fois que je reçois une offre de soutien, un petit malaise passe dans mon coeur en même temps qu'une grande joie. Je ne sais pas trop comment réagir... c'est bien moi qui ai initié ce mouvement de solidarité pourtant. Comme l'être est complexe parfois !

Embrasser avec gratitude

C'est par la gratitude qu'on traverse le petit malaise ressenti lorsqu'on reçoit. La gratitude du coeur nous fait faire un grand pas en avant et, comme me l'a déjà enseigné mon guide spirituel, elle doit se manifester par un élan du coeur qui enveloppe toute la personne d'une énergie d'amour divin. Quelle belle image !

Il y a bien des façons de dire merci. Ce matin, c'est en esprit et en prière que je rends grâce. En regardant la flamme qui luit devant moi, je me remémore les gestes de bonté et de générosité de chacune des personnes qui se sont avancés pour me tendre la main, chacun à leur façon et à la mesure de leurs moyens. Le geste est aussi valeureux au sens divin.

Je ferme les yeux et je formule une prière de gratitude que je leur adresse personnellement. Je demande qu'ils soient bénis de la grâce de Dieu afin que sur leur chemin, ils obtiennent réponse à leurs propres demandes en plus de la joie, la paix, l'harmonie et l'amour.

Une légèreté qui porte

Ce que ce soutien m'apporte, c'est une confiance en la vie et en l'abondance de l'univers, une légèreté qui me permet de poursuivre allègrement mon combat et surtout le sentiment d'être unie à l'immensité de l'univers par un contact spécial avec l'âme de ces frères et soeurs.

L'autre jour, j'étais à l'épicerie de Mme Thuy, et une fois arrivée à la caisse, j'ai fait le saut. Le total pour 3-4 bouteilles de suppléments vitaminiques et une petite épicerie bio s'élevait à 145$. Le coeur m'arrête toujours devant des montants aussi exorbitants. Mais grâce au soutien reçu, j'ai pu rapidement reprendre mon souffle normal et laisser aller le stress. C'est là que j'ai compris toute la valeur de ces coeurs généreux. Merci mille fois !

Tous unis à la même Source

La vie est une. Le monde est une seule demeure.
Nous sommes tous membres de la même famille.
La création est un tout organique.
Personne n'est indépendant de ce tout.
L'homme fait son propre malheur en se séparant des autres.
Cette séparation est la mort.
La vie éternelle réside dans l'unité.

(Extrait de Dyer, Wayne W., Le Pouvoir de l'intention, éd. J'ai Lu, 2004, p. 177)

Le plus beau cadeau

Que pouvez-vous donner si vous n'avez pas d'argent ?

La meilleure chose à donner
à votre ennemi : le pardon
à un opposant : la tolérance
à un ami : votre coeur
à un enfant : le bon exemple
à votre père : de la déférence
à votre mère : une conduite qui la rendra fière de vous
à vous-même : le respect
à l'humanité : la charité

(idem, p. 174)

Bonne journée !

La Terre est un grand jardin.

samedi 27 septembre 2008

Charabia nocturne

Il est 3h27 du matin... je ne dors plus et mon gros chat m'achale pour manger. C'est son sport préféré. J'ai mal aux mains et aux pieds, juste à la surface de la peau, je sens un peu d'acidité dans l'oesophage; ces derniers jours ont été moches. J'ai reçu mon sixième traitement de chimio mercredi et les jours qui ont suivi m'ont laissée affaiblie et un peu fiévreuse. J'ai dû me plier aux exigences de ce corps qui lutte sans cesse en demeurant au repos.

Au bout de la langue

Je me suis enfin débarrassée d'un ulcère situé juste sur le bout de la langue, autre effet secondaire des traitements. Ça faisait plus d'une semaine que je zézayais et que manger me faisait terriblement souffrir. On n'a pas idée de tout le travail que la langue peut faire, que ce soit en mangeant, en parlant ou encore en chantant.

Mardi soir, c'était mon premier atelier de chant-chorale, une activité offerte par OMPAC (Organisme multiressources pour personnes atteintes de cancer) dont je suis membre. Ce n'est pas que je souhaite faire découvrir mon "grand talent" de chanteuse... sinon, je serais allée auditionner pour Star Académie. Non, non. C'est plutôt que l'oxygène est une ami d'une valeur inestimable pour toutes les petites cellules qui voyagent dans le sang et qui transportent les précieux nutriments nécessaires à la guérison. L'activité a donc pour but de nous oxygéner à plein en apprenant à respirer profondément.

Je disais donc que j'avais un bobo sur le bout de la langue... Et la première chanson qu'on nous a apprise comportait beaucoup de "du". Ce son force la langue à se frotter aux dents inférieures avant. Prononcé à répétition, le "du" amplifie l'inflammation, et la douleur devient insupportable. Je me suis finalement décidée à aller à la pharmacie me procurer le fameux "cocktail Sacré-Coeur", un espèce de mixe gargarisant, une recette secrète de l'hôpital, qui aide à venir à bout de ces épouvantables ulcères. Au bout de trois jours, ma langue a repris son allure normale. Pourquoi ai-je attendu si longtemps avant d'agir ?

Un grand deuil

Je vais perdre mon arbre. Les bourreaux de la ville sont passés cette semaine pour condamner l'érable devant chez moi en le marquant d'un ignoble trait rouge. Ma voisine est aussi catastrophée que moi. Cet arbre représente notre fraîcheur en été, notre intimité aussi et surtout le chant des oiseaux qui y nichent.

J'habite au troisième étage d'un immeuble de cinq logements dans un quartier très vert au nord de Montréal. De gros arbres ornent chaque côté de la rue, mais de mon côté, ils ont été charcutés au fil des années en raison des fils électriques qui passent juste au centre de leur feuillage imposant. Je savais depuis quelques temps que ses jours étaient comptés, car il présentait des faiblesses importantes, dont une grande cavité dans son tronc, et au printemps, par une nuit de grands vents, il a perdu la dernière grosse branche qui lui permettait de rester "en équilibre". Depuis ce temps, tout son feuillage est orienté d'un seul côté des fils électriques.

Depuis trois ans, déjà trois gros arbres ont été coupés sur les 50 mètres de trottoirs devant la maison. Le nôtre sera le quatrième. On peut faire notre deuil de la fraîcheur, puisque les arbres qui les remplacent sont tout petits et maigrichons. Il leur faudra bien 25 ans avant de pouvoir fournir une petite brise et un peu d'intimité. Quelle tristesse !

Un cadeau précieux

La semaine dernière, j'ai une amie qui se préparait à faire une vente de garage. De passage chez elle, j'ai pris connaissance d'un objet fort intéressant pour moi. Son mari, qu'elle a perdu l'année dernière, a lui aussi longtemps lutté pour sa vie. Comme moi, il buvait son petit jus d'herbe de blé tous les matins. Mais lui, il le faisait pousser... Il s'était fabriqué un rack spécial dont mon amie n'avait plus besoin. Eureka !!! "Je vais te l'acheter, moi, ton système !" que je lui dis.

Depuis que j'ai entrepris mon programme en médecine chinoise, je consomme du jus d'herbe de blé que j'achète congelé en petits contenants d'un once. Une douzaine de ces contenants coûte 30$ !!! Ce qui revient à 75$ par mois à raison d'un par jour. C'est plus cher que du pot (je pense) ! En le faisant pousser, je peux obtenir le même résultat pour environ un dollar. Quel beau cadeau ! Car elle s'est empressée de me l'offrir en cadeau avec le moulin pressoir qui complète le kit. C'était un moment émouvant.

Rendez-vous avec les baleines

Je prends des vacances la semaine prochaine. Je pars avec mon amoureux sur la Côté-Nord pour admirer les baleines et surtout pour voir loin et respirer du bon air. Nous avons loué un chalet sur le bord du fleuve aux Escoumins, à trente minutes de Tadoussac. Nous partons avec tout notre kit (chaise longue, couverture, bouffe santé, etc.) et nos beaux projets. Je parie que nous reviendrons avec des plans à mettre en oeuvre prochainement... Ça promet !

Mes belles lectures

Je continue de me plonger dans des lectures inspirantes et passionnantes. J'ai terminé Le Pouvoir de l'intention (Dr. Wayne W. Dyer, éd. J'ai Lu, 2004) dont je vous ai parlé dans mes récentes chroniques. C'est un livre qui m'a amenée beaucoup plus loin dans ma quête de spiritualité. De plus, il offre des pistes concrètes de cheminement à la fin de chaque chapitre sous la forme d'étapes à suivre pour mettre en pratique les enseignements qu'on y puise. Je vous le recommande vivement.

Permettez-moi de vous offrir quelques passages inspirants tirés au hasard :
  • Sur le sens de l'humilité : "Si vous voulez sentir que vous avez un but dans la vie, soyez convaincu d'une chose : Vous trouverez votre but en vous mettant au service des autres et en prenant contact avec quelque chose qui dépasse votre corps, votre esprit et votre ego." (p. 172)
  • Sur le sens de l'émerveillement : "Lorsque vous êtes émerveillé, vous êtes dans un état de gratitude perpétuel. La façon la plus sûre d'être heureux et satisfait dans la vie consiste probablement à remercier et à célébrer votre Source pour tout ce qui vous arrive." (p. 171)
  • Sur le sens de la générosité : "Nous devons être comme le soleil, et localiser et dispenser notre généreuse nature. Plus vous vous donnez, même à petites doses, plus vous ouvrez grand votre porte à la vie." (p. 173)
Voilà pour le charabia nocturne de cette nuit tranquille. Bonne fin de semaine et sachez apprécier la pluie, car elle veillera à raviver les couleurs des feuilles d'automne.

Mon petit balcon à l'abri de l'arbre condamné.


jeudi 25 septembre 2008

La joie : un chemin de guérison

En février dernier, dans le cadre de mon dossier sur le bonheur (5 secrets des gens heureux, paru les 18 et 20 février), je vous avais mis sur la piste de la joie, grâce à une courte vidéo de Yves Sévigny, auteur, conférencier et formateur en entreprise. (Le défi de la joie, 19 février). (Je viens d'apprendre que ce site sera accessible dans sa version actuelle seulement jusqu'au 30 septembre faute de fonds suffisants pour poursuivre. Je vous invite donc à y aller dès maintenant pour visionner la vidéo qui se trouve tout au bas de la page d'accueil à : http://www.videoconscience.ca)

Ce qui me ramène à ce dossier, c'est un article que j'ai croisé dans la revue Cheminement (disponible gratuitement dans les lieux de santé, tels que pharmacie, magasins d'aliments naturels, etc.). L'article intitulé Le défi de la joie, en pages 34-35 (également le titre du livre de l'auteur Yves Sévigny paru aux éditions Le Dauphin Blanc) s'intègre au thème général de ce numéro qui est la passion. Le lecteur est ainsi invité à mordre dans la vie, à prendre le risque de plonger dans ses rêves, à créer sa vie à l'image de ses goûts et de ses talents en retrouvant sa liberté, etc.

Qu'est-ce que la joie ?

Pourquoi en suis-je à poser la question ? C'est que pour moi, ce n'est pas toujours clair... Peut-être n'ai-je pas suffisamment expérimenté cette émotion dans ma vie pour pouvoir y référer facilement lorsqu'on me dit : "Vous avez besoin d'augmenter la joie dans votre vie pour activer votre pouvoir de guérison." En effet, la joie au sens où on l'entend dans cette chronique, est cette émotion profonde qui mène parfois aux larmes de bonheur dans les grands événements (mariage, naissance, retrouvailles, etc.). La joie peut aussi se manifester plus simplement dans le coeur à la vue d'un magnifique coucher de soleil ou dans une rencontre authentique et vraie avec une personne qui nous touche... ou encore tout bonnement enlacée dans les bras de son amoureux lorsqu'on se sent vibrer à l'unisson.

Sur le chemin de la joie

Dans l'article de Yves Sévigny, il est clair que la joie est une émotion qui se travaille et ça commence par une prise de conscience sur l'état de sa vie présente et de ses pensées. Puis, avec la volonté d'y accorder une place de choix dans son quotidien, il y aura des efforts à faire en changeant d'abord sa perception des choses pour voir rose plutôt que noir. C'est, à mon avis, le premier pas. Dans toute situation, il y a un côté positif; il s'agit d'orienter le faisceau lumineux de notre conscience sur ces éléments importants pour trouver une avenue de solution et faire un pas sur le chemin de la joie. L'auteur dit que "se prendre en main dans une attitude positive donne un élan de vie extraordinaire qui nous permet de retrouver le plaisir, la conscience de la vie et de la force qui nous habitent intérieurement."

La force de guérison en soi

Dans Le Pouvoir de l'intention (Dr. Wayne W. Dyer, éd. J'ai Lu, 2004) dont je vous ai parlé récemment (les 11 et 12 septembre derniers), au chapitre 13 intitulé "J'ai l'intention : d'optimiser ma capacité à guérir et à être guéri, l'auteur nous rappelle que la guérison est une affaire personnelle qui se passe entre soi, l'être divin que nous sommes et notre Source.
"Si l'esprit universel de l'intention sait précisément ce dont vous avez besoin pour optimiser votre santé, vous devez, de votre côté, surveiller les pensée et les actions qui pourraient opposer de la résistance et interférer avec le processus de guérison qui est en fait un courant d'énergie intentionnelle." (p. 290)

Il ajoute :
"Ne laissez rien interférer avec votre intention de guérir et d'être guéri. Écartez tous les éléments négatifs que vous rencontrez. Refusez l'entrée à toutes les énergies qui pourraient affaiblir votre corps et votre résolution." (p. 305)


Comment augmenter la joie dans sa vie ?

Yves Sévigny dit :
"Arrêtons de courir à gauche et à droite pour des plaisirs éphémères, mais cherchons plutôt des sphères qui nous stimulent et nous font résonner de tout notre être. Osez aller vers les autres. Osez les connaître, les rencontrer. Osez dialoguer au lieu de monologuer. Osez voir une clé de votre mission à travers toutes les personnes qui croisent votre chemin. Osez faire ce que personne n'a fait. Inventez, créez, risquez, il n'y a pas de danger. Le potentiel humain est illimité, il s'agit de sortir des sentiers battus. Tout est encore à imaginer, à concevoir, à inventer." (p. 35)


Réflexion personnelle

Si, dans le regard que je porte sur ma vie, je peine à trouver des moments de joie qui m'émeuvent, c'est que j'ai passé le plus clair de mon temps à faire selon ce qui était dicté par la société, par le monde matérialiste dans lequel on vit, par les idées et opinions des autres, etc.. En effet, je croyais que tout avait été inventé déjà et que les règles du jeu avaient été établies... Je ne croyais pas en mon propre pouvoir de création. Comme j'étais perdue ! J'ai eu besoin d'un gigantesque "wake-up call" (sous la forme de la maladie) pour revenir à mon être profond et à l'infinité de ses potentialités.

J'ai commencé à rassembler ces petits et grands moments de bonheur il y a trois ans, comme un trousseau qu'on accumule pour recréer sa vie, chaque fois que j'ai écouté mon coeur et que je suis sortie de mon chemin pour communiquer mon petit bonheur à une autre personne. Me promener sur la rue avec un petit sourire en regardant les gens dans les yeux, lancer une parole amicale à un passant, offrir son aide pour porter des paquets ou s'assurer de ne pas claquer la porte au visage de la personne qui nous suit à l'entrée d'un commerce; ce sont autant de petits gestes qui contribuent à mon bonheur et à ma joie profonde.

Allez, adoptez-en un aujourd'hui et vous verrez !

mercredi 24 septembre 2008

Ode à l'amour inconditionnel d'un père

Aujourd'hui étant jour de traitement pour moi, je me permets de m'inspirer d'un message des plus édifiants que j'ai reçu ce matin pour nourrir votre soif de sagesse. Grâce à une courte video, on devient témoin de la puissance de l'amour et de la foi. Voici de quoi il s'agit :

Un héros pas ordinaire

Un fils demande à son père : « Papa, est-ce que tu participerais à un marathon avec moi ? » Et le père, malgré qu’il ait un problème cardiaque, répond « Oui ». Et ils ont complété un marathon ensemble… Père et fils ont participé à plusieurs autres marathons, le père acceptant toujours la demande de son fils de faire une autre course ensemble. Un jour, le fils dit à son père : « Papa, participons à un Ironman ensemble. » Et le père répond encore oui à son fils. Pour ceux qui ne le savent pas, un Ironman est l’épreuve de triathlon la plus difficile au monde. Cette course comprend trois épreuves d’endurance, soit une épreuve de natation en mer de 2,4 milles (3,86 kilomètres), suivie d’une course à bicyclette de 112 milles (180,2 kilomètres) et, finalement, une course à pied de 26,23 milles (42,195 kilomètres) le long de la côte de Big Island. Le père et le fils ont complété cette course ensemble.

Cliquez sur ce lien pour voir l'exploit de ces deux complices extraordinaires : http://www.godtube.com/view_video.php?viewkey=8cf08faca5dd9ea45513

Avez-vous un défi à relever ?

Moi, oui... Et je perds parfois courage devant les efforts que ça demande. Pourtant, quand je vois l'exploit de ce père, je me considère un peu douillette, car bien qu'une lutte pour sa vie requiert une détermination sans borne mêlée à une foi inébranlable, je suis bouche bée d'admiration pour cette homme.

Toujours plus haut, toujours plus loin...

dimanche 21 septembre 2008

Mots d'esprit et d'ego

Ce matin, je recevais un petit mot d'inspiration sur l'esprit et l'ego. Comme j'en ai parlé dans mes plus récentes chroniques, j'ai cru bon d'ajouter ces quelques lignes qui en disent long sur la nature des deux forces qui s'affrontent souvent dans nos petites vies. Voici donc, en traduction libre :

L'ego cherche la paix - l'esprit repose en paix.
L'ego cherche l'amour - l'esprit en donne gratuitement.
L'ego est en quête constante de bonheur - l'esprit baigne dans la joie.
L'ego cherche à contrôler - l'esprit est totalement libre.
L'ego cherche la longévité - l'esprit est immortel.
L'ego accumule de l'information - l'esprit est suprême sagesse.
L'ego est limité dans l'espace et le temps - l'esprit est sans limite.
L'ego n'est qu'un joueur dans un show - l'esprit est la vie même.
L'ego est faux - l'esprit est vrai.
L'ego veut toujours plus - l'esprit est déjà comblé !

(Tiré de Shortcut to Spirituality: Mastering the Art of Inner Peace, Bob Gottfried, pages 118-119)

vendredi 19 septembre 2008

Histoires d'un petit vendredi

Ce matin, j'ai envie de vous offrir quelques petites histoires légères pour bien terminer la semaine.

S.O.S. Mouffette

Très tôt hier matin, j'avais rendez-vous avec mon ostéopathe. Faisant mon entrée dans le stationnement encore vide de la Maison de l'ostéopathie située à Outremont, j'aperçois, gisant inerte au beau milieu de l'entrée, un bébé mouffette. Curieusement, l'odeur n'était pas trop forte; disons que l'air était respirable malgré le récent décès de la bête. Faut dire qu'elle n'avait pas été écrabouillée, comme on les voit en bordure des autoroutes. Non, elle semblait en fait dormir paisiblement couchée sur le côté.

En observant les passants examiner l'animal, et même certains faire un détour pour l'éviter, on pouvait croire qu'un doute persistait quant à son état de vitalité. Mais les mouffettes ne voyagent pas le jour. Elles restent cachées jusqu'au soir venu. Alors, que lui était-il arrivé, à cette pauvre petite ? Avait-elle été soudainement frappée d'une crise cardiaque en traversant l'entrée du stationnement ? Sa mère l'avait-elle abandonnée et condamnée à mourir de faim ? Nul ne le saura jamais. Une bien triste histoire.

L'autre volet de cette histoire, c'est qu'il fallait la bouger de là avant que quelqu'un, un chauffeur borgne ou mal enligné, ne lui passe sur le corps, parce que là, ça allait puer vrai ! En entrant dans la maison, je m'adresse à l'une des professionnelles qui se trouve à la réception pour l'informer de ce que je savais. Évidemment, pas question qu'elle s'en mêle. Elle monte donc voir son collègue, mon thérapeute, pour chercher de l'aide. Lui non plus ne veut pas manipuler la bête, ça pourrait ruiner sa journée si, par maladresse, il la brassait un peu trop... La puanteur le suivrait partout et longtemps !

Finalement, ne trouvant pas de moyens simples de régler le problème dans l'immédiat, on décida de contacter la ville afin que les cols bleus se chargent de venir récupérer le corps. À ma sortie, une heure plus tard, elle était déjà disparue.

Repose en paix, petite mouffette !!!

Un nid douillet au sommet

Hier après-midi, profitant d'une météo irréprochable bien qu'un peu fraîche, je pars faire une balade à pied dans mon parc préféré au bord de la rivière. À mon arrivée, je m'installe sur une grosse roche pour me faire chauffer un peu par un soleil déjà bas en cette fin d'après-midi automnale. Je sens la chaleur pénétrer mon corps et stimuler la vie qui circule dans toutes mes cellules et je remercie la Vie de toutes ses bontés.

Puis, marchant tranquillement autour du parc, j'entends un bruissement de feuilles haut dans un arbre. Je m'arrête pour tenter de découvrir qui se cache là... un écureuil qui travaille consciencieusement à l'aménagement d'un beau gros nid douillet. Il sait, lui, que la fraîcheur de l'automne annonce l'arrivée prochaine de l'hiver. Il aura donc besoin de se protéger des grands froids et sa prévoyance me ramène à nous, humains... Sommes-nous toujours prêts à faire face aux grands froids, quels qu'ils soient, qui balayent occasionnellement nos vies et qui nous ramènent souvent à l'essentiel ?

Je lisais justement ce matin, une phrase toute simple qui disait que c'est souvent lorsqu'on en a assez de la solitude (se sentant séparé du Grand Tout) et de la douleur (victime des caprices de l'ego) qu'on cherche à rentrer à la maison (se rebrancher à la Source spirituelle de notre être). Comme c'est vrai ! Eh bien, il est dit dans cette petite phrase que Dieu est toujours à la maison, comme nos mères lorsqu'on revenait de l'école étant jeune. Il est TOUJOURS là... et il nous attend. Une simple pensée empreinte de foi nous y ramène.

Rentrer à la maison

Le Dr Wayne W. Dyer, auteur du Pouvoir de l'intention (éd. J'ai Lu, 2004) dont je vous ai parlé dans mes récentes chroniques traitant de cet ouvrage (les 11 et 12 septembre derniers), nous fait part d'une observation qu'il a affichée dans la chambre de ses enfants sur la présence de Dieu dans nos vies. La voici (p. 125) :

Bonjour,
Ici Dieu.
Je m'occuperai de tous vos problèmes aujourd'hui.
Je n'ai pas besoin de votre aide,
Alors passez une miraculeuse journée.

Rentrer à la maison, c'est un peu ça : croire avec humilité et foi que mon lien divin avec le Créateur de toute chose me procure protection et abondance. Que Dieu sait ce dont j'ai besoin et qu'il s'en charge. Je n'ai qu'à m'abandonner à son intention. Vous avouerez que c'est souvent là que ça bloque... s'abandonner. "Ben voyons, qu'est-ce qui va m'arriver ? Des fois que sa volonté ne correspondait pas à la mienne ?" Toutes des questions qui ont alimenté ma longue résistance à la vie et qui ont nourri mes peurs et mes angoisses. J'avais vraiment besoin de développer ma confiance en moi et en la vie.

Dans un autre livre (Joël S. Goldsmith, L'Art de la guérison spirituelle, éd. Astra, 1997), j'ai souvent relu un passage qui nous rappelle que Dieu est toujours là pour nous (je me demandais si je vous l'avais déjà servi, mais je ne crois pas). Le voici :

"Le Père connaît mes besoins, et je me tiens en ce lieu en position de témoin, non pas en priant pour des occasions bonnes de se révéler demain, mais en étant assis tranquillement dans cette atmosphère de l'Âme, et en regardant les occasions bonnes venir à moi. De même que les rivières coulent vers la mer, obéissant en cela à quelque loi de Dieu, normale, naturelle pour elles, qui est de se mélanger à la mer et de nourrir ses vastes étendues, ainsi il est normal, naturel, que la grâce de Dieu vienne en moi pour me nourrir. Cette grâce était jusqu'ici retenue par mes désirs, mes peurs, mes doutes et ma croyance en un Dieu séparé et distinct de mon être, qui ainsi ne connaissait pas mes besoins. Maintenant, je suis libéré de toute inquiétude, de toute préoccupation, et je suis témoin de la bonté infinie de Dieu." (p. 260)

Une merveilleuse méditation à faire chaque fois qu'on a envie de rentrer à la maison pour trouver la chaleur réconfortante des bras de notre maman...

Bon weekend !



La rivière St-François, Ascot Corner en Estrie

mercredi 17 septembre 2008

Petit signe de vie

Voilà maintenant plusieurs jours que je n'ai pas écrit sur cette page et je réalise que cela crée quelques inquiétudes chez certains de mes fidèles lecteurs. C'est que la semaine dernière, suite à une séance de traitement de chimio, la fièvre est montée de façon inquiétante. Le point critique étant établi à 38,3 degrés Celsius (au-dessus de cette mesure, on nous recommande de nous présenter à l'urgence pour être traité), ma température a atteint 38,1. Je priais pour ne pas devoir me rendre à l'hôpital. (On nous demande aussi de ne pas prendre de comprimés pour faire baisser la fièvre pour ne pas brouiller les cartes. J'en ai quand même pris, ce qui m'a sauvé une visite à l'urgence.)

Escapade romantique en Estrie

Maintenant, je vais mieux. J'ai passé un beau weekend dans les Cantons-de-l'Est à sillonner les routes qui parcourent cette région vallonnée à la recherche d'un morceau de cette belle terre pour y établir mon petit paradis. Nous n'avons pas manqué l'occasion de visiter les moines de l'Abbaye de St-Benoït-du-Lac (www.st-benoit-du-lac.com) pour faire nos demandes spéciales dans un recueillement aux effluves sacrées. Ils nous ont offert leurs chants monastiques et une belle occasion de goûter pleinement à notre sortie du dimanche.

Le chemin des Pères qui y mène fait défiler des paysages à faire rêver : la route surélevée donne une vue en plongée sur le majestueux lac Memphrémagog au loin (vous verrez plusieurs photos de la région sur le site de l'Abbaye dont l'adresse apparaît ci-dessus), et plus près de la route, on peut admirer de vastes domaines bien entretenus rappelant la richesse de ces lieux très convoités (et de leurs habitants...). Chemin faisant, on arrête aux Trésors de la Grange et au Savon des Cantons (voir www.chemindesperes.qc.ca), pour enrichir notre visite de beauté et de rencontres chaleureuses.

Retour en ville

De retour dans mon sanctuaire montréalais, j'ai commencé, hier matin, à travailler un dossier Oprah (Trop occupé pour vivre ?) dont je vous ai parlé récemment, puis je me suis perdue dans mes lectures inspirantes et mes retours d'appels, pour me laisser ensuite aller à une séance de méditation suivie d'une belle marche en plein air. En fin de journée, je me suis offert un bain de haut stress dans le trafic de l'heure de pointe pour aller rejoindre mon amie Lyne pour souper. C'est aujourd'hui sa fête. Mon retard légendaire m'a empêchée de pouvoir lui offrir des fleurs... elle les recevra en retard ! Désolée, Lyne.

Mais quelle soirée ! Nous avons ri aux larmes et pleuré d'émotion aussi, en nous racontant nos histoires de vie quotidienne et nos moments plus éprouvants. Cette sortie a valu toute la peine que je me suis donnée à traverser la ville. Ça fait tellement de bien de plonger dans ces épisodes d'amitié profonde, un beau cocktail de joie de vivre. Thérapeutique !

Rechercher la joie

Le pouvoir thérapeutique de la joie est immense, tous les grands sages le disent. Je vous invite donc à relire les chroniques que j'ai consacrées à cette émotion hautement énergétique : voir Je vous souhaite la joie (paru le 29 décembre 2007) et 5 secrets des gens heureux (paru en deux parties les 18 et 20 février 2008). Et que la joie vous emplisse et vous illumine jusque dans chacune de vos cellules.

Bonne journée !

vendredi 12 septembre 2008

Les 7 visages de l'intention

Tel que promis dans ma chronique d'hier, je vous présente aujourd'hui les sept visages de l'intention tels qu'élaborés par le Dr. Wayne W. Dyer dans son ouvrage intitulé Le pouvoir de l'intention (éd. J'ai Lu, 2004). Je vous recommande donc de lire cette dernière chronique pour mieux vous situer dans le sujet de ce jour.

Dans le deuxième chapitre de son livre, l'auteur veut nous faire passer de la conscience de l'intention à la connaissance de l'intention. Il y consacre une vingtaine de pages que je me contenterai de résumer en reprenant les extraits les plus significatifs pour traduire fidèlement son idée. Vous aurez sans doute l'impression d'assister à un cours théorique sur la question, mais je crois qu'il est nécessaire de faire la lumière sur les principes de base avant de pouvoir les mettre en pratique dans sa vie. Et pour mieux les comprendre, il est essentiel de s'ouvrir à une dimension qui appartient plus au domaine de l'intuition et de la spiritualité.

Voici donc la définition des sept visages de l'intention, selon l'auteur (pp. 41 à 52) :

1. Le visage de la créativité : Le pouvoir de l'intention doit être créateur sinon rien n'existerait. Le visage de la créativité a prévu pour vous que vous continuiez à créer et à co-créer tout ce vers quoi vous dirigez le pouvoir de l'intention. L'énergie créatrice fait partie de vous ; elle tire elle aussi son origine de l'Esprit qui insuffle la vie qui vous a projeté.

2. Le visage de la bonté : L'intention est une énergie bienveillante qui a l'intention que ses créations prospèrent et s'épanouissent dans la joie et le bonheur. Notre propre existence est pour moi la preuve de la bonté de l'intention. Choisir d'être bon, c'est choisir d'accorder un rôle actif au pouvoir de l'intention dans votre vie.

Plusieurs études ont prouvé que la bonté avait des effets positifs sur le système immunitaire et augmentait la production de sérotonine dans le cerveau. Cette substance, produite par l'organisme de manière naturelle, nous procure un sentiment de bien-être, de paix et même de joie. La bonté, que nous en soyons l'auteur, le bénéficiaire ou l'observateur, a des impacts positifs sur la santé et le psychisme de tous ceux qu'elle touche !

3. Le visage de l'amour : Comme le disait Ralph Waldo Emerson : "Il n'y a pas de plus grand mot qu'amour, ce synonyme de Dieu." Ce visage de l'intention, qui est une pure expression d'amour, ne souhaite que notre prospérité, notre épanouissement et le développement de notre plein potentiel.

Par exemple, si vous n'aimez pas ce que vous faites et ne faites pas ce que vous aimez, vous affaiblissez en vous le pouvoir de l'intention. Vous attirez dans votre vie de nouvelles sources de mécontentement qui sont à l'opposé du visage de l'amour. Et par conséquent, les choses que vous n'aimez pas se manifestent de plus en plus souvent dans votre vie.

Pierre Teilhard de Chardin écrivait : "Nous arrivons toujours à la même conclusion : l'amour est l'énergie la plus puissante de l'univers et pourtant la plus méconnue."

4. Le visage de la beauté : Nous pouvons donc en conclure que la nature de l'intention consiste en une interaction éternelle entre l'amour et la beauté, et que l'expression de la beauté s'ajoute au pouvoir créateur, bienveillant et aimant de l'intention. En choisissant de voir le beau côté des choses, même une personne née dans la pauvreté et l'ignorance pourra faire l'expérience du pouvoir de l'intention.

5. Le visage de l'expansion : La nature élémentaire de la vie est d'accroître son pouvoir d'expression et de chercher sans cesse à l'améliorer. Le pouvoir de l'intention se manifeste en tant qu'expression de l'expansion de la créativité, de la bonté, de l'amour et de la beauté. En établissant votre rapport personnel avec ce visage de l'intention, votre vie prend de l'expansion par le biais du pouvoir de l'intention, qui était, qui est et qui sera toujours, un élément de cette intention originelle.

6. Le visage de l'abondance illimitée : Ce merveilleux don de l'abondance est ce par quoi vous avez été créé. Il est donc naturel que vous partagiez ce don dans l'expression de votre vie, même si en fait vous ne faites que suivre la règle de l'abondance.

Le visage de l'abondance ne connaît aucune limite. Imaginez l'étendue des ressources à partir desquelles toutes choses ont été créées. Puis pensez à une ressource qui surpasserait toutes les autres. Cette ressource, c'est votre esprit et l'esprit collectif de l'humanité. Ouvrez-vous à l'expression du visage de l'abondance illimitée, et vous pourrez enfin co-créer votre vie comme vous l'entendez.

7. Le visage de la réceptivité : Il accueille tout le monde et tous les êtres vivants, sans porter de jugement, sans jamais accorder le pouvoir de l'intention à certains pour en priver certains autres. Le visage de la réceptivité signifie pour moi que toute la nature attend d'être appelée pour entrer en action. De notre côté, nous n'avons qu'à reconnaître et à recevoir.

Pour utiliser la réceptivité inclusive de l'intention, vous devez générer en vous une intelligence égale en affinités avec celle de l'esprit universel. Vous devez non seulement être ouvert au fait de recevoir une direction pour manifester vos intentions humaines, mais vous devez également être disposé à retourner cette énergie dans le monde.

En étant réceptif, je suis en harmonie avec le pouvoir de l'intention de la force créatrice universelle. Cela fonctionne sur plusieurs plans. Vous voyez les bonnes personnes apparaître comme par magie dans votre vie, votre corps se rétablit, et si tel est votre désir, vous découvrez que vous devenez un meilleur danseur, joueur de cartes ou athlète ! Le champ de l'intention permet à toute chose de prendre forme, et ce pouvoir illimité est intrinsèque à toute ce qui s'est manifesté dans le monde, et ce avant même sa conception.

Pour aller plus loin

Bien sûr, ceci n'est que le début... Le plus important est de pouvoir appliquer ses merveilleux principes à sa vie de tous les jours pour voir sa qualité de vie s'améliorer grandement (en santé, en relations interpersonnelles, en abondance, etc.). Pour aller plus loin, je vous invite à lire cet ouvrage d'une valeur inestimable. Pour ma part, je poursuis ma lecture avec grand intérêt, ce qui m'amènera sans doute à vous en reparler.

Sur ce, bon weekend et attention à Ike !

jeudi 11 septembre 2008

Quelle est votre intention ?

Hier après-midi, après avoir reçu une cinquième séance de chimiothérapie depuis juillet, j'ai commencé à travailler sur ma chronique du jour en m'inspirant du dossier sur la vie effrénée que l'on mène, paru dans la revue "O" (The Oprah Magazine) de septembre, et ce, afin de vous partager quelques trucs pour mieux vivre le quotidien sans se perdre de vue. Mais, comme cela m'arrive souvent, ce matin, lorsque j'ai repris mes écrits, l'inspiration n'y était pas. J'étais plutôt attirée par un livre que j'ai commencé à lire hier qui m'a tout de suite captivée.

Le pouvoir de l'intention

C'est le titre du livre de l'auteur américain à succès, le Dr. Wayne W. Dyer, un des grands sages de notre époque (éd. J'ai Lu, 2004, 342 pages). Selon lui, il existe un champ d'énergie pure et illimitée... l'intention. "Lorsque nous sommes connectés à l'intention, une harmonie règne en nous et autour de nous; on se sent inspiré et heureux, nos projets se réalisent, les relations deviennent sereines, les événements s'agencent en notre faveur."

Ce concept n'est pas nouveau pour moi, car au cours des dernières années, sur mon chemin de guérison, j'ai eu la chance et la grâce de reconnaître cette force à travers divers événements que je qualifie de miracles, car je n'aurais jamais pu imaginer pareil dénouement. En effet, cela se produisait lorsque, après avoir longuement ruminé mes soucis et tenté de contrôler une situation qui me paraissait insécurisante, sans succès, j'acceptais finalement de me laisser "flotter" (tel que l'exprime l'auteur) dans l'air pur et lumineux de "l'intention". Je m'abandonnais à une force infiniment plus grande que moi avec confiance. Et hop ! je recevais un appel inattendu qui m'offrait la sécurité dont j'avais besoin dans un contexte tout à fait différent. (Je vous reparlerai de ce miracle un jour, car pour le moment, c'est trop tôt.)

Où est le problème ?

De par son existence, toute forme de vie (humaine, animale, végétale, minérale) est connectée à la grande Source créatrice et vit en harmonie avec cette force illimitée. Le meilleur exemple que je puisse apporter est lié au tsunami de décembre 2005 (ou était-ce 2006 ?). Dans les heures qui ont précédé ce terrible cataclysme, tous les animaux sauvages se sont dirigés instinctivement vers les hauteurs. Ils sentaient ce qui se préparait et ont fait ce qu'il fallait pour sauver leur vie. Pendant ce temps, les hommes et les femmes qui se trouvaient à proximité de la plage menaçante n'ont rien vu venir, pas même lorsqu'ils ont vu les vagues se retirer d'une façon tout à fait inhabituelle. Et le comble de l'inconscience a été démontré par quelques touristes qui se sont plutôt avancés sur la plage en direction du danger imminent qui allait leur enlever la vie.

Comment se fait-il que nous en soyons arrivés à un tel niveau d'inconscience pour ainsi mettre notre vie en danger par nos choix, qu'il s'agisse d'événements surprises ou des nombreuses décisions en apparence banale que nous prenons dans le petit quotidien ? Le Dr. Dyer attribue cela à notre libre arbitre que l'on peut également nommer l'ego. Expliqué simplement, l'être que nous sommes peut s'aligner sur deux modes de vie assez paradoxaux : l'intention ou l'Esprit accessible par la voie du coeur, et l'ego ou le libre arbitre essentiellement mené par les fonctions cérébrales. Vous aurez compris que c'est selon ce dernier que la plupart de nous fonctionnons dans ce monde de performance et d'apparence. C'est le piège qui nous emprisonne devant les listes de tâches à réaliser, nos multiples désirs et dans notre temps.

Qu'est-ce que l'ego au juste ?

L'ego est composé de six ingrédients de base qui témoignent de la façon dont nous faisons l'expérience de nous-mêmes en tant qu'êtres séparés de leur Source.
  1. 1. Je suis ce que je possède. Mes possessions définissent qui je suis.

  2. 2. Je suis ce que je fais. Mes accomplissements définissent qui je suis.

  3. 3. Je suis ce que les autres pensent de moi. Ma réputation définit qui je suis.

  4. 4. Je suis distinct des autres. Mon corps me dit que je suis seul.

  5. 5. Je suis coupé de tout ce qui est manquant dans ma vie. Mon espace vital est déconnecté de mes désirs.

  6. 6. Je suis distinct de Dieu. Ma vie dépend de l'assentiment de Dieu quant à ma propre valeur.

(Pour une description plus détaillée de ces croyances, l'auteur nous invite à livre l'un de ses ouvrages intitulé Your Sacred Self.)

En permettant à l'ego de déterminer le chemin qu'empruntera notre vie, nous désactivons le pouvoir de l'intention.

Quatre étapes vers l'intention


Imaginez un monde où vous n'avez à prendre aucune décision... tout ce que vous avez à faire, c'est de vous reconnecter à la Source infinie pour vous sentir faire partie du Grand Tout en vous laissant flotter dans les sillages illuminés de l'intention. Comment faire ?

L'auteur dit : " Pour activer le pouvoir de l'intention, vous devez prendre contact avec votre moi naturel et cesser de vous identifier complètement à votre ego. Ce processus se déroule en quatre étape (p. 25) :

  • 1. Discipline : Apprendre une nouvelle tâche implique que vous entraîniez votre corps afin qu'il exécute les mouvements comme vous le désirez. Votre corps est un allié important dans ce processus de connexion. L'exercice physique régulier, de saines habitudes alimentaires, des soins attentionnés, etc., contribueront à le rendre plus "léger" et vigoureux.
  • 2. Sagesse : La sagesse conjuguée à la discipline renforce votre capacité de concentration et vous permet de patienter pendant que vous harmonisez vos pensées, votre intellect et vos émotions avec la mise en forme de votre corps.
  • 3. Amour : Après avoir discipliné votre corps avec sagesse et étudié avec votre intellect la tâche qui vous attend, vous devez apprendre à aimer ce que vous faites et à faire ce que vous aimez.
  • 4. Abandon : Voilà le lieu de l'intention. C'est ici que votre corps et votre esprit quittent le devant de la scène et que vous entrez dans l'intention.
À présent, détendez-vous et acceptez d'être porté par ce même pouvoir qui transforme les glands en arbres, les fleurs en pommes, et de minuscules cellules en êtres humains.

Le Dr. Dyer cite ici Carlos Castaneda, un auteur qui l'a grandement inspiré sur le sujet : " Il existe dans l'univers une force incommensurable et indescriptible, une force que les chamans appellent intention, et tout ce qui existe dans le cosmos est relié à cette force. " (p. 26)

Puis, il conclut ainsi : "Absolument tout dans le cosmos est relié à l'intention, y compris votre moi discipliné, sage et aimant, de même que toutes vos pensées et émotions. En vous abandonnant à l'intention, vous vous remettez de tous vos tracas ; vous pouvez enfin consulter votre âme infinie. Puis le pouvoir de l'intention vous donne l'occasion d'aller là où votre destinée vous appelle." (p. 26)

Demain, j'aborderai les sept visages de l'intention, c'est-à-dire les avenues à emprunter pour y accéder. Ce sont : la créativité, la bonté, l'amour, la beauté, l'expansion, l'abondance illimitée et la réceptivité.

Branchez-vous à la Source

D'ici là, je vous propose un petit exercice bien simple pour établir un premier contact avec la Source infinie que représente l'intention : Fermez les yeux quelques instants, prenez quelques bonnes respirations et "essayez d'imaginer une force qui est partout à la fois, une force qui vous suit partout où vous allez. Elle ne peut être divisée, et pourtant, elle est présente dans tout ce que vous pouvez voir ou toucher. À présent, élargissez votre conscience de ce champs d'énergie infini au-delà du monde des formes et de la finitude. Votre corps physique n'est qu'une partie de votre être global émanant de cette énergie." (p. 20) Êtes-vous en mesure de vous en détacher quelques instants pour pleinement ressentir la Présence bienfaisante qui vous habite et la force vitale qui vous anime ?

"En activant l'intention, vous rejoignez votre Source et devenez un sorcier des temps modernes. Devenir sorcier signifie atteindre un niveau de conscience où des choses inconcevables deviennent soudainement possibles." (p. 21)

En vous souhaitant une très belle journée, je vous offre une photo d'une extrême beauté ; il s'agit d'une fleur exotique qui prend la forme d'un oiseau majestueux... Admirez longuement afin de ressentir toute l'émotion qui s'en dégage.








mardi 9 septembre 2008

Se réconcilier avec la vie

Je sens que la fin du deuil approche à grands pas. Je me sens plus légère et plus en harmonie avec les forces de l'univers, et ce, malgré le fait que les séquelles de l'épreuve soient encore présentes. C'est que je suis aujourd'hui en mesure de toucher et d'embrasser l'horizon qui se dessine devant moi grâce à un projet de vie qui prend forme doucement. Avant aujourd'hui, cela demeurait toujours un rêve qui me semblait inaccessible.

Je suis en train de bâtir le pont dont j'ai besoin pour traverser le gouffre de l'épreuve. Flash : en écrivant ces lignes me vient à l'esprit un flash, une image très claire qui a émergé des profondeurs de mon être, il y a presque deux ans et demi de cela, dans le cadre d'une séance de travail avec ma thérapeute. Je vous raconte : c'était en février 2006, alors que je traversais un épisode plutôt difficile sentant tout le poids de l'isolement peser sur mon coeur. Bien que je comprenais la nécessité de cette période de vide, de silence et d'immobilité, l'ennui et la peur d'être oubliée m'assaillaient. Je sentais, par ailleurs, que c'était une période importante de transition dans ma vie qui me mènerait nécessairement ailleurs. Bref, Marie, ma thérapeute, me propose une séance de focusing ayant pour thème la période que je traverse et ce que j’ai à en retenir.

Ma foi me mène vers un ailleurs meilleur

La séance débute; dès que j'entre en résonance avec le sentiment qui m'habite apparaît une image bien claire : un tunnel noir où il n’y a qu’une faible lueur d’espoir au bout. Continuant à laisser monter les émotions et les images, le tunnel soudain prend une autre forme : celle d'un pont de cordages suspendu au-dessus d'un précipice très profond. La peur se présente au rendez-vous... en effet, je me sens suspendue dans le vide et je crains de tomber dans un gouffre menaçant. Curieusement, ce fameux vide "creux" se transforme en vide "plein" en prenant la forme d'une gigantesque bulle d'air solidement installée entre les deux falaises, comblant tout l'espace et permettant de traverser sans danger, simplement en marchant sur cette grosse balloune translucide sans avoir besoin de pont. Cette image joue un rôle clé dans cette visualisation; elle amène une nouvelle perspective qui m’inspire confiance.

Pour conclure l'exercice et en retenir l'essentiel, il est utile de le nommer. C'est le mot « Foi » qui s'est imposé spontanément. Il devenait alors évident pour moi que ma foi (représentée par la grosse bulle d'air) me menait vers un ailleurs meilleur. Voilà, je venais de désamorcer la crainte du vide en l’emplissant de confiance et d’espoir. Plus important encore, je venais de rencontrer Dieu dont la présence était constante, mais dans la dimension qui nous échappe la plupart du temps: dans la spiritualité et dans la foi.

Entrer dans le deuil

N'importe quel revers de la vie ébranle, déstabilise, brise aussi quelque chose à l'intérieur. Les conséquences sont telles que, dans bien des cas, ça change la vie à jamais. Pour ma part, ma séparation survenue en janvier 2005 a entraîné la perte de mon jardin, de mon semblant de "chez-moi" et de toutes mes illusions sur un avenir imaginé (et même rêvé) avec un conjoint aimant et supportant. Ceci m'a plongée dans un tumulte intérieur très difficile à surmonter. S'en est suivie la maladie (qui n'est sûrement pas étrangère à ce séisme émotionnel), la perte de mon emploi, etc. En une année, toute ma vie a basculé.

Le deuil qui se tramait allait être long et ardu, car il était multiple et les pertes étaient profondes. J'ai dû laisser aller beaucoup de choses qui me définissaient avant (statut d'emploi, sécurité financière, etc.) pour découvrir qui était la vraie Josée, celle qui devait naître pour se réaliser et s'épanouir pleinement.

Un projet pour revivre

C'est en juin 2005, quelques mois à peine après ma séparation douloureuse, que mon projet de vie a fait irruption dans ma tête : un grand jardin de guérison... un lieu d'une grande beauté, respirant l'harmonie et la sérénité, prêt à accueillir des personnes en quête de leur beauté intérieure. L'image me montre une belle maison de campagne, modeste et chaleureuse, sise sur une grande terre surélevée afin de voir loin devant, avec un poulailler, quelques lapins et un potager biologique. L'image n'est pas fixe, car comme dans un film, j'y vois apparaître des personnages qui viennent goûter à ce petit paradis en y ajoutant leur joie et leur désir de vivre pleinement heureux et en santé.

Sur le mur au pied de mon lit se trouve un cadre regroupant une série d'images illustrant ce beau projet. C'est ma commande à l'Univers.


Sur le chemin de la réconciliation

Avec un si beau projet en tête, il m'a souvent été difficile de demeurer dans le moment présent. J'avais tantôt hâte de passer à autre chose (que l'épisode d'invalidité prenne fin) afin de commencer à travailler à sa réalisation, et tantôt, je tombais dans les regrets du passé, la rancoeur et l'apitoiement. Malgré tout, je restais confiante qu'un jour, les astres s'aligneraient en ma faveur afin que l'épreuve ne demeure pas vaine. Un projet de cette nature est essentiel pour traverser l'épreuve et se réconcilier avec la vie, car il devient le but à atteindre au-delà de la guérison (du coeur et du corps) et la récompense d'avoir su garder espoir en la vie.

Eh bien, j'ai la joie de vous annoncer que ce projet s'approche de plus en plus de moi, et ce, grâce à la naissance d'un nouvel amour plein de promesses. Nous commençons dès maintenant à parcourir les routes de campagne et les petites annonces pour trouver l'endroit rêvé au coeur des Cantons-des-l'Est. Alors, si vous voyez quelque chose d'intéressant, faites-moi signe.

Mots de sagesse

«Lorsque vous accomplissez la tâche essentielle de votre existence, l’univers vous vient en aide, les portes s’ouvrent, les occasions favorables se présentent d’elles-mêmes. Vous allez nager avec le courant plutôt que de lutter contre lui.» (Tiré de ROMAN, Sonaya et Duane PACKER, Créer l’abondance – Manuel de prospérité, Éditions Soleil, 1990)

«Quand vous êtes sur le bon chemin, vous le sentez immédiatement : les portes s’ouvrent, les gens apparaissent, les coïncidences se multiplient. Lorsque vous ne vous trouvez pas sur la voie qui est la vôtre, où lorsque vous ne poursuivez pas votre but supérieur, vous avez parfois l’impression de ne pouvoir avancer qu’avec peine et que rien ne marche. Lorsque vous suivez votre voie et que votre énergie s’écoule librement, votre vie est généralement toute de succès et de facilité.» (Idem, p. 160)

«Nous ne sommes pas seuls dans le combat que nous menons pour nous ouvrir pleinement à la vie.» (Tiré de Mountain Dreamer, Oriah, L’Invitation, Les Éditions Logiques, 2000, p. 20)

Sur ce, bonne journée et n'oubliez pas de rêver !!!



lundi 8 septembre 2008

Vive la rentrée !

La rentrée : j'ai toujours aimé cette période bien particulière de l'année, où, une fois les vacances d'été passées, tout le monde reprend son petit train-train quotidien avec plein de beaux projets et une énergie renouvelée.

Malgré ma présente invalidité, j'ai moi-même ma rentrée... des beaux projets qui mijotent et qui prennent vie tranquillement dans ma tête et dans mon coeur. Ça c'est sans compter les belles activités de guérison que je me propose pour la session qui vient.

La vie amène du changement

Au cours des dernières semaines, je sentais un petit quelque chose à l'intérieur qui me disait qu'il était temps de changer... par exemple, je pensais à mes cours de Qi Gong que je suis depuis deux ans et demi avec la même professeure et ça ne m'animait plus comme avant. Je sentais le besoin de mettre un peu de nouveauté dans mon parcours parfois trop sérieux. Besoin de rire et de vibrer à des énergies nouvelles au contact d'autres personnes animées par cette même volonté de vivre entièrement et l'esprit léger.

C'est drôle parfois comment les choses se passent. Je n'avais pas encore contacté ma professeure pour m'inscrire à la session de Qi Gong (d'habitude, c'est presque automatique étant donné mon assiduité des dernières années) en raison de mon indécision, et je me disais qu'elle me téléphonerait lorsqu'il serait temps de confirmer mon désir de poursuivre. Elle m'a donné un coup de fil, en effet, mais il y avait un petit problème : ses cours étaient déjà tous comblés et elle venait de se rendre compte que je n'y figurais pas !!! Comme la vie est curieuse parfois ! J'en ai conclu qu'il était effectivement temps pour moi d'envisager de nouvelles activités.

Beaucoup de nouveauté dans l'air

Je recevais, dans la même semaine, le bulletin trimestriel d'OMPAC, un organisme sans but lucratif qui vient en aide aux personnes atteintes de cancer et à leurs proches. (voir http://www.ompac.org/) À l'intérieur se trouvait le calendrier des activités de la prochaine session. "Enfin, je vais pouvoir suivre mes ateliers de biodanza !" me suis-je dit, car avant, ces ateliers se déroulaient le même soir que mes cours de Qi Gong.

Puis, il y avait des ateliers de chant-chorale. Ha ! Ha ! Ha ! Je m'en amusais bien, car je n'ai aucun, mais aucun talent pour le chant. Mais je suis consciente que ma capacité respiratoire pourrait grandement bénéficier de cette activité. J'ai donc contacté une intervenante d'OMPAC pour lui communiquer mon désir d'y prendre part en lui précisant mon peu de talent pour la chose. "C'est exactement ce qu'on souhaite... car le but n'est pas de découvrir de nouveaux talents, mais bien d'aider des personnes à mieux respirer." (Je vous ai d'ailleurs entretenu sur l'importance de la respiration consciente dans ma récente chronique intitulée S'accrocher au souffle de vie, parue le 4 septembre dernier). Comme j'étais comblée ! Je ferai donc partie du choeur de chant d'OMPAC au cours de l'automne. Je vous en reparlerai assurément.

La rentrée avec Oprah

Debout dans la file d'attente à l'épicerie, j'ai fait comme bien du monde, j'ai commencé à feuilleter une revue... The Oprah Magazine, ma préférée. J'hésitais un peu à l'acheter, car j'ai la mauvaise manie d'acheter des revues et de les lire à moitié... C'est ma curiosité et mon désir d'apprendre qui me poussent à consommer des publications de toutes sortes. Bref, après avoir pris connaissance des sujets traités, je me suis laissée gagner. Le thème général de la revue de septembre 2008 étant "Too busy to live ? - How to go from swamped to sane now !" (Trop occupé pour vivre ? - Comment passer de submergé à sain maintenant !), voici quelques-uns des sujets inspirants qui sauront alimenter mes prochaines chroniques :

"Overwhelmed ?" : Vous sentez-vous submergé par les millions de choses à faire et à penser ? C'est le dossier qui risque de vous intéresser. L'équipe de "O" nous offre quelques articles utiles, voyons :
  1. D'abord, "The One Who Is not Busy" propose un truc simple pour retrouver le contact avec la partie claire, calme et concentrée de nous, peu importe ce qui se passe à l'extérieur.
  2. Puis, "48 Decisions We've Made for You" dresse une liste de 48 questions qu'on est susceptible de se poser sur des sujets aussi variés que "Devrait-on attendre après Monsieur Parfait ?" ou encore "Est-ce nécessaire de payer pour les garanties prolongées sur des électroménagers ?"
  3. "12 Ways to Unclutter Your Life" donne des façons simples de mieux s'organiser et de désencombrer son environnement pour ainsi décongestionner sa vie.
  4. Finalement, avec l'article intitulé "25 Burning Health Questions", on retrouve un groupe d'experts de la santé qui apportent des réponses claires et définitives sur toutes sortes de questions qui nous enquiquinent. (Beau mot, n'est-ce pas ? C'est la traduction que j'ai trouvée pour "nagging" !)
Je n'ai pas eu la chance de commencer ma lecture, mais je me promets de le faire très bientôt.

En passant, avez-vous vu le nouveau Châtelaine ? Il a été revampé de A à Z avec le numéro d'octobre présentement en kiosque. Une autre revue qui trône sur ma table en attendant que je m'y arrête pour en prendre connaissance. Je vous en reparlerai.

Un brin de sagesse

"N'abandonnez jamais, c'est la leçon que j'ai apprise de la boxe. Dès que vous apprenez à ne jamais abandonner, vous devez apprendre le pouvoir et la sagesse du lâcher-prise inconditionnel, et que l'un n'annule pas l'autre; ils ne font qu'exister en contradictions." — Kris Kristofferson (traduction libre)
"Never give up, which is the lesson I learned from boxing. As soon as you learn to never give up, you have to learn the power and wisdom of unconditional surrender, and that one doesn't cancel out the other; they just exist as contradictions." — Kris Kristofferson

"Je suis toujours humble devant l'inspiration spontanée, ce moment sur la scène lorsque la nouveauté se présente à moi et... j'ai le courage de l'essayer. Je ne me sens jamais plus en vie que durant ces moments-là." —Renee Fleming (traduction libre)
"I am always humbled by spontaneous inspiration, that moment on stage when something new occurs to me and... I have the courage to try it. I never, ever feel more alive than in that moment." — Renee Fleming
Sur ce, bonne rentrée!

vendredi 5 septembre 2008

Une belle rencontre avec soi et les autres

Ce matin, je prends congé... C'est vendredi et il semble que mon inspiration ait déjà pris la clé des champs. Mais je ne voulais pas vous laisser sans rien, au cas où vous auriez envie de prendre un temps pour vous rencontrer durant le weekend qui vient. J'ai mis la main sur un petit guide d'intériorité signé Jean Desclos.


Repères pour le Q.I. (Quotient d'intériorité...)


  1. Prendre le temps, en être maître. Mettre du Temps dans son temps. Il y a un temps pour semer, un temps pour récolter, et le temps du jardinier qui sait patienter.

  2. Se brancher sur les valeurs fondamentales de sa vie, sur les attitudes et comportements qui apparaissent porteurs d'enthousiasme, emballants, mobilisants.

  3. Trouver sens et plaisir à travailler. Non pas seulement faire ce qu'on aime, mais aimer ce que l'on fait.

  4. Ne pas se contenter de travailler parce qu'il le faut bien, comme un robot efficace, en perdant contact avec son projet de vie.

  5. Améliorer son environnement et son rapport à l'environnement, son milieu. S'y glisser en comprenant la différence entre le nécessaire et le libre, les conditionnements sur lesquels on n'a aucun pouvoir et les réalités qu'on peut changer. Comprendre les influences qui s'exercent dans un groupe de travail, les dynamiques et les interactions dans une équipe.

  6. Raffiner sa vision des choses, des personnes, du monde. Lire par en dedans, avec un regard sur son intérieur et sur l'intérieur des autres. Insight. Se préoccuper de sa santé spirituelle. Se discipliner à une certaine intériorité, à être bien en soi et avec soi, en s'acceptant avec ses propres limites. Goûter le bonheur d'être, simplement.

  7. Discipliner le silence, même au coeur du bruit...

  8. Cultiver des relations en réciprocité d'enrichissement spirituel. L'autre est une chance. Ne pas craindre d'être vrai dans ses émotions, ouvert, solidaire.

  9. Vivre au ralenti, intensément, en accordant toute la place à l'inutile essentiel.

  10. Vivre détaché et confiant. À chaque problème, il y a une solution.

  11. S'ouvrir à un Absolu, à la Transcendance, celle qui est en soi. Notre dignité nous déborde, nous dépasse. Faire contact avec son Dieu. Se laisser aimer, se laisser envelopper par la Bonté. Goûter le bonheur d'être bon, tout simplement.

  12. Accueillir la souffrance comme une occasion de croissance et d'ouverture du coeur.
Sur ce, bon weekend ! Et passez du bon temps avec ceux que vous aimez. Célébrez la vie !

jeudi 4 septembre 2008

S'accrocher au souffle de vie

Pour poursuivre sur le thème de l'espoir de vivre (lire les deux chroniques précédentes), je vous amène dans le mystère du souffle vital par le biais de ce premier extrait que je trouve absolument merveilleux et touchant :

"Helen s'accrocha à la seule chose qui avait toujours été là, comme un chien fidèle et affectueux - la sensation de son souffle dans la poitrine. La signature même de la vie qui perdurait, malgré les doutes, les peurs, la nausée, malgré la douleur aussi." (Tiré de Anticancer - Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles, éd. Robert Laffont, Paris, 2007, p. 236)

Dans cet extrait, l'auteur David Servan-Schreiber parle d'une femme dont la vie ne tenait plus qu'à un fil et pour qui les espoirs étaient réduits presque à néant. Il poursuit :

"Accrochée à sa respiration, un souffle après l'autre, elle se connectait au fond d'elle-même à cette envie de vivre qui venait de chaque cellule et qui la reliait à tout ce qui était vivant autour d'elle : l'arbre et ses feuilles qu'elle pouvait voir par la fenêtre, le rire et les pleurs des enfants qui passaient dans le couloir, les étoiles parfois à la nuit tombée. Elle en retirait un sentiment étrange de paix."

L'auteur précise ensuite que douze ans plus tard, cette femme a repris son travail et vit normalement. C'est dire toute la puissance contenue dans le seul souffle de vie, cet élan vital qui nous unit tous.

Le souffle : don sacré

Pour sa part, Jean-Paul Simard, dans son livre Pèlerinage aux sources de la vie (éd. Anne Sigier, 2006, p. 168) rapporte ceci :

La Bible nous dit que Dieu créa toute chose par sa parole, mais que c'est par son souffle qu'il créa l'homme. C'est du souffle de sa bouche que la vie lui fut donnée. Ce souffle initial de Dieu constitue le principe premier de notre existence."
Puis, il ajoute :

"La Genèse nous dit qu'avec ce souffle de Dieu, nul ne saurait périr, car Dieu s'est engagé à le soutenir. Voilà pourquoi le souffle de Dieu est en perpétuel mouvement dans l'univers. Si ce souffle manquait, ce serait la fin du monde."

Respirer consciemment

Dans les disciplines orientales telles que le taï chi, le chi kung et le yoga, la respiration est un aspect essentiel de ces pratiques (tout comme dans la pratique méditative). Elle se fait en harmonie avec les mouvements et les postures. C'est, en fait, la connexion à la source d'énergie de l'univers, quelle soit divine ou cosmique. On parle alors de Chi qui désigne cette essence primordiale et unificatrice, le principe actif universel qui influence et est la source de tout. De plus, Le Chi de l'être humain (Zen Chi) est l'essence vitale qui circule à l'intérieur du corps, le produit harmonieux des énergies du Ciel et de la Terre. Si le Ciel engendre et la Terre nourrit, l'Être humain, quant à lui, accomplit. (Visiter http://www.shaolinwingchun.com pour plus de détails à ce sujet.)

Ainsi quand on arrive à pratiquer une respiration consciente bien profonde et harmonieuse, on sent la puissance du courant d'énergie qui circule en nous et qui vient alimenter toutes nos cellules. On se sent également relié au grand Tout, au cosmos, à l'univers, au même titre que la goutte d'eau dont la nature même lui permet d'être partie prenante de l'immensité de l'océan. On croit d'ailleurs, tant dans la culture scientifique moderne que dans la pensée orientale, que le corps humain et ses fonctions constituent un microcosme à l'intérieur du macrocosme (l'univers) et qu'il doit être régi par les mêmes lois qui gouvernent ce dernier.

Le prana : vitalité et force de vie

Dans un article intitulé L'art de respirer le prana (tiré de la revue Essentiel de juin-juillet 2008, p. 38), on dit : "L'homme est relié en permanence à l'univers grâce au prana, l'énergie vitale de l'univers. Cette énergie est à la base de tout ce qui existe. Le prana pénètre chaque chose, de l'atome jusqu'aux galaxies."

On dit aussi que le souffle de Dieu est la respiration de l'homme, car dès que ce dernier cesse de respirer, il meurt. Et pour nous humains, la respiration nous entraîne au sein de la pulsation cosmique. Ainsi, savoir bien respirer est primordial, car cette fonction est à la base de l'équilibre physique et psychologique qui nous assure une bonne santé : "Le prana nous transmet ainsi la force de vie. Il est à l'origine du mouvement qui actionne nos poumons, fait battre notre coeur, stimule notre circulation sanguine."

Enfin, "Lorsque notre respiration devient harmonieuse, le fonctionnement de notre système nerveux redevient optimal, serein, réceptif, intuitif... Concrètement, cela se traduit par de la sérénité, de l'optimisme, de la joie." Trois éléments essentiels à la guérison.

Exercice : Respirez par le nez !

Fermez les yeux quelques instants, prenez une position confortable et entrez à l'intérieur de vous-même avec la conscience de vous brancher à la source énergétique de la vie. Maintenant, commencez à respirer profondément en voyant entrer l'air dans votre gorge, descendre dans l'oesophage, emplir votre ventre, ouvrir le diaphragme et gonfler vos poumons. Voyez cet air lumineux, d'un blanc immaculé aux reflets dorés. Ressentez un vent de gratitude souffler sur votre coeur puis expirez lentement. Recommencez une dizaine de fois et imaginez que chacune de ces respirations conscientes est comme une vague de l'océan et vous pourrez sentir que votre souffle est le battement même de la vie.

Cet exercice de respiration consciente peut facilement se transformer en séance de méditation si elle est prolongée pendant quelques minutes (10 à 20) et mieux encore si elle est pratiquée en pleine nature. Dans ce contexte, on pourrait garder les yeux ouverts pour prendre conscience de toute la vie qui anime et qui vibre dans toute cette nature et pour ainsi s'unir à ce mouvement vital universel. Les bienfaits qu'on en tire sont sans prix.

mercredi 3 septembre 2008

Pour gagner des luttes

Je suis en train de lire avec grand intérêt le dernier livre de David Servan-Schreiber intitulé Anticancer - Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles (éd. Robert Laffont, Paris, 2007) et je comprends davantage le rôle de l'alimentation, notamment, dans le processus de guérison. C'est énorme ! Mais nous n'en sommes pas conscients, préférant souvent fermer les yeux pour continuer à manger ce que nos papilles commandent. Ou encore on croit qu'on mange bien car on consomme quantité de fruits et de légumes et une portion de poisson une fois par semaine. C'est bien, mais si par inconscience on annule tous les bienfaits de ces repas santé en faisant des choix moins judicieux le reste du temps, on n'est pas plus avancé.

Quand on regarde la carte du monde des incidences de cancers (p. 192) et que nous saute aux yeux le rouge qui peinture les pays industrialisés (Amérique du Nord, Europe, Australie, etc.), ça fait peur. Il est clair que la menace de destruction vient de l'intérieur, de chacun de nous dans nos choix de vie.

Une longue lutte

Comme j'en faisais état dans ma chronique d'hier, je n'ai pas ménagé les efforts depuis trois ans pour retrouver la santé. Et aujourd'hui, j'entre dans une nouvelle étape en me tournant vers la médecine chinoise. Je viens, en effet, d'amorcer un nouveau programme santé avec Blanche Neige (lire Bonjour la sérénité ! paru le 19 août dernier). J'ai grande confiance en ses compétences de naturopathe et en ses connaissances médicinales millénaires. Je suis donc engagée avec détermination, comme une athlète olympique, à me donner la discipline requise par ce programme santé très exigeant. Et je ne vois pas comment je pourrais m'en passer.

Demandez et vous recevrez

Je ne vous cacherai pas que ce programme est aussi exigeant sur le plan budgétaire, requérant plusieurs centaines de dollars chaque mois (incluant suppléments vitaminiques, alimentation biologique et frais de consultation). Dans ma situation actuelle, mes revenus sont limités aux prestations d'invalidité, ce qui est déjà un beau cadeau de la vie, mais bien insuffisants pour me permettre de poursuivre mon projet.

Depuis le début de cette aventure, j'ai déjà investi plus de 15 000$ en pigeant dans mes économies personnelles (incluant mes REER), et je l'ai fait sans pincement au coeur, car ce projet de guérison est plus grand que tout pour moi, c'est MA VIE !
Aujourd'hui, cependant, j'ai besoin de soutien pour poursuivre, car mes ressources financières s'épuisent rapidement.

J'y ai pensé longtemps avant de me décider à formuler une demande à mon réseau de contacts et, sur cette page, au public en général. C'est que ça demande une bonne dose d'humilité. Mais je DOIS continuer pour plusieurs raisons :

  1. Je suis tellement confiante dans ma démarche qui se déroule assez bien que c'est comme une petite voix qui me répète sans cesse : "Le sommet n'est pas loin, juste au-dessus de la prochaine couche de nuages. Lâche pas, t'es capable."
  2. Ma lutte, mon cheminement plutôt, devient peu à peu un projet de société. Comment ? Par mon travail de défricheur, j'ouvre des pistes de découverte, des avenues d'espoir.
  3. Le cancer gagne toujours plus de terrain, tant et si bien, qu'on est à la veille de qualifier la situation comme épidémique et de déclarer des zones sinistrées...
  4. Mon travail est donc aussi orienté vers la sensibilisation, la conscientisation de l'effet hautement toxique de nos modes de vie et de notre alimentation.
  5. Il y a énormément de travail à faire du côté de l'espoir. Je pique régulièrement des colères quand je constate le pessimisme du monde médical face à cette maladie qui leur coupe les deux bras et leur scie les jambes. Et tout ce qu'ils trouvent à faire pour justifier leur impuissance, c'est de couper les sources d'espoir aux patients en les condamnant trop tôt. Ma croisade est donc axée sur l'ESPOIR, car c'est le premier ingrédient à intégrer dans son chemin de guérison.

Comme vous voyez, il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire. C'est pourquoi je dois poursuivre sans relâche ma démarche.

Votre appui m'est essentiel

Comment pouvez-vous m'appuyer dans ma démarche ? Par des dons de diverses natures, et ceci essentiellement pour m'aider à financer mon programme santé.

Les façons de faire sont nombreuses : activités bénéfices en milieu de travail (telles que vente de biscuits maison, lave-auto, épluchette de blé d'inde ou autre type de pique-nique), collecte spéciale lors de votre prochain 5 à 7 d'affaires, commandite, etc. Et si vous avez une bonne idée à me soumettre, je serai enchantée de l'accueillir et de la partager avec d'autres. Écrivez-moi à josee.martin@videotron.ca

Réagir pour se sauver

Dans Anticancer, l'auteur rapport les résultats d'une étude faite sur des rats à qui on a injecté des cellules cancéreuses pour ensuite les soumettre à différents stimuli. Un groupe a été laissé à lui-même sans intervention. Les deux autres groupes recevaient des chocs électriques ; l'un d'eux pouvait réagir pour les faire cesser en appuyant sur une pédale, et l'autre subissait sans pouvoir rien faire.

L'étude a démontré que "chez les rats qui ne pouvaient rien faire, le sentiment d'impuissance avait accéléré la progression de la tumeur. La leçon de cette étude est cruciale. Ce n'est pas le stress en soi - les "chocs électriques" que nous prodigue la vie - qui favorise la progression du cancer. C'est notre façon d'y répondre, et notamment les sentiments d'abandon, d'impuissance, de déséquilibre intérieur qui nous envahissent face aux épreuves." (p. 224)

Voilà pourquoi il ne faut jamais baisser les bras et TOUJOURS garder espoir. C'est l'espoir qui nous sauve.

Je vous remercie d'avance pour votre soutien et votre amitié.


mardi 2 septembre 2008

L'espoir caché dans la lutte pour la VIE

Ma chronique d'aujourd'hui est dédiée à mon amie Diane. Comme moi, elle doit engager une lutte pour sa vie; elle vient d'apprendre que le cancer l'a frappée un peu fort... et elle est encore sous le choc. Alors, ma Diane, suis-moi... Tu verras, il y a plusieurs pistes d'espoir pour toi sur ce chemin éprouvant.

Un chemin d'explorateur

Comme vous savez, depuis maintenant presque trois ans, je lutte avec acharnement et grande foi pour atteindre mon objectif de guérison. De mille façons, je poursuis ma route sur le chemin du "retour à la maison", c'est-à-dire vers mon coeur, mon âme, vers ma mission. Cela a commencé par une démarche thérapeutique du côté des émotions et de mon être profond. Avec l'aide et la guidance de Marie (nom fictif), j'acceptais de rentrer dans mes cavernes intérieures pour affronter mes peurs, mes blessures profondes et mes vieilles rancunes afin de libérer toute émotion négative et dommageable logée dans les recoins cachés de mon corps meurtri.

Puis, il y avait Marie-Anne (nom fictif), naturopathe-nutritioniste, qui m'aidait à trouver un équilibre grâce à une alimentation et des suppléments naturels adaptés à mes besoins bien particuliers. Mes rencontres avec elle prenaient souvent une autre tournure, car elle savait me prodiguer des conseils santé en lien avec les dimensions énergétiques (émotionnelle, mentale, psychique) de mon être.

En parallèle, je me plongeais dans des lectures de croissance et de conscience pour mieux comprendre la jungle dans laquelle j'étais engagée, et aussi j'écrivais mon vécu profond, comme pour laisser couler la rivière d'émotions qui bouillonnait en dedans. J'avais alors un but bien noble : partager mon expérience et mes découvertes afin de permettre à d'autres de cheminer sur leur propre chemin de guérison.

De temps en temps, je dessinais un mandala pour établir le contact avec mon âme et lui permettre de s'exprimer. Aussi, le plus souvent possible, j'arrêtais le temps pour me brancher à la Source divine de mon être, par la prière et la méditation, soit dans le cadre d'une marche bien sentie dans la nature ou d'une sieste d'après-midi. Ma pratique de Qi Gong également me permettait de me sentir unie au Grand Tout et de retrouver la paix et l'harmonie dans mon être souvent ébranlé par de grandes bourrasques de désespoir et de découragement.

Mais toujours, mon Père m'envoyait un bon ange pour me soutenir et pour me réconforter. TOUJOURS ! Il ne me suffisait souvent que de lâcher prise et de garder la foi.

Puis, il y a eu quelques ateliers de croissance personnelle pour aller encore plus loin dans la démarche; auxquels s'ajoutaient conférences et séances d'art-thérapie. Comme j'ai eu du plaisir à cheminer sur ces avenues de guérison, car toujours, je me savais accompagnée avec amour et guidée vers l'étape suivante ! Ce qui a fait défaut, selon moi, c'est le rire et le plaisir fou qui se vit seulement en compagnie de personnes avec lesquelles on se sent en harmonie. Mon isolement forcé par la démarche rendait difficile ce genre de rencontres.

Le plus éprouvant a été les épisodes de récidive. Trois au total, et toujours plus importante d'une fois à l'autre. À chaque fois, je me disais : "Ben voyons donc, c'est quoi le problème ? Il me semble que je fais tout ce que je dois. Qu'est-ce que je n'ai pas encore compris ? Quand est-ce que ça va me lâcher ? " etc. J'étais écrasée par terre, complètement abattue, découragée. J'avais perdu une manche importante et je trouvais ça totalement injuste vu tous les efforts que je mettais dans mon processus de guérison. L'affaire, c'est que le cancer est la seule maladie qui n'abandonne pas si facilement. Il faut toujours monter la garde et se méfier de ses astuces pour remporter la guerre, car c'est une véritable guerre qui se livre sur un vrai champ de bataille. Monter la garde, c'est ne jamais s'éloigner de soi-même, toujours être présent, conscient.

Ma meilleure arme, l'Amour

J'en ai appris des choses sur le retour à la santé et, en toutes confidences, je vous dis que ma meilleure arme est l'Amour. Cette émotion qui est vraiment plus que ça; c'est une énergie de vie qui vibre à une fréquence qui guérit tout. Et c'est grâce à une rencontre bien spéciale que j'ai entamé ma route sur la voie de l'Amour. Un homme infiniment bon qui rayonne l'amour inconditionnel, m'a pris sous son aile pour m'enseigner ses lois universelles et ainsi nourrir ma soif de spiritualité dans cette ascension si éprouvante, et ce, dans un grand respect et une liberté totale (il est important de le préciser).

Depuis que je voyage dans cet univers de bonté, de paix, de joie et d'harmonie, ma lutte n'en est plus une. Elle s'est transformée en aventure passionnante ponctuée de nouvelles rencontres enrichissantes, d'expériences divines et surtout du plaisir de goûter la vie au moment même où elle se vit, de m'imprégner du bonheur confiné dans le moment présent. (Merci à Eckhart Tolle, auteur du Pouvoir du Moment présent !)

Au bout de l'arc-en-ciel

Vous vous souvenez de ce qu'il y a au bout de l'arc-en-ciel ? Une grande marmite remplie d'or. En réalité, le bout de l'arc-en-ciel représente, à mes yeux, l'atteinte de l'objectif, l'accomplissement du défi, la réalisation du rêve. Et n'allez pas me dire que "dans ce cas, c'est inatteignable, puisque l'arc-en-ciel n'est qu'une illusion d'optique". Je vous répondrai que l'illusion crée la réalité dans la mesure où l'on y croit vraiment. C'est ça le miracle de la foi.

Alors, chère Diane, tu peux encore espérer. La grandeur de la vie** te le permet et l'immensité de ton être profond te le commande. Tiens bon, je suis avec toi de tout coeur.

Ton amie inconditionnelle

** Lire La grandeur de la vie paru sur ce blogue le 16 mai dernier.