vendredi 4 décembre 2009

Ouverture sur l'énernité.

Je pense à vous,mes chers amis, et je me trouve en assez bonne forme pour écrire un petit bonjour avec quelques nouvelles.

Les jours passent lentement, mais ils semblent toujours bien remplis de projets et de missions tous aussi importants les uns que les autres.

Je trouve l'énergie pour atteindre mes objectifs: une visite qui finira par être touchante, un échange surprenant qui atteindra le coeur d'un proche qui se laissera attendrir par la situation dans ce qu'elle dégage (paix,sérénité,lumière divine ). Même si nous n'entrons pas toujours dans des échanges très profonds le contexte dicte les propos et enrichit les contacts.

Il y a des jours où j'ai envie de reculer...je ne vous ai pas parlé de l'entonoir,non ? l'autre jour ,lorsque j'ai été en présence du prêtre, je lui disais qu'une de mes angoisses était liée au fait que je me dirigeais vers un entonoir, sans possibilité de retour. Il m'a alors tout simplement suggéré de la tourner de côté, au lieu d'avoir le sentiment de me diriger dans une ouverture qui rétrécit toujours, pourquoi ne pas se voir entrer dans une ouverture qui s'ouvre à l'infini ? Quelle belle image !
Bonne journée.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Josée,
Je pense fort à toi.
Continue d'avoir des belles pensées et d'apprécier tes visites et ces instants précieux qu'ils viennent partager avec toi, au delà des mots. Parce que pour personne, ce n'est évident de savoir parler avec les mots justes. Sûr que ce sont des contacts très riches au delà de ce que vous échangez en paroles.
Je trouve l'image de l'entonoir inversé très vraie ; oui, une magnifique ouverture vers l'infini. Tout comme l'amour de Dieu est infini et c'est dans son amour infini qu'il te protège à chaque instant.
Je t'embrasse très fort.
Carole

Anonyme a dit…

Allo Josée,

Mes pensées sont toujours avec toi!
Que l'amour que tu reçois par ces belles visites t'apporte le soutien nécessaire.
Je t'embrasse

Marie-Josée

Anonyme a dit…

Entretenir le dialogue face à la mort… une belle leçon de vie !
Grand Merci à toi Josée !

Josée, tu as porté, sur la place publique, tes réflexions et ces échanges tout au long, avec le cœur, réussissant à élever notre esprit jusqu’à une autre dimension… moments uniques que ceux-là.

À l’occasion tu es venue témoigner … que nos interventions te faisaient du bien… tissant le fil d’or qui nous lient et invitant ceux et celles qui voulaient s’y rallier … même en silence. Une belle réussite que ton blog !

Un tour de force pas souvent réalisé, sur Internet, qui est utile, qui restera secourable à ta suite et qui sera un beau cadeau de la vie à découvrir dans le cyberespace pour celles et ceux en recherche d’un modèle unique à suivre… C’est ce que tu as réussi belle amie !

Je pense à toi.
Nicole
proactivite.org

Anonyme a dit…

Josée



La vie est sans fin ainsi que l'amour qui est en toi.



Ton mon Amour est avec toi!

René P. xox

Anonyme a dit…

Josée, tel que promis, voici mon texte de Noël.

Ah ! La première grande messe de minuit à l’église Thérèse de l’Enfant Jésus. La beauté architecturale de l’endroit, le bruit des vêtements selon le cliquetis du bois pour indiquer quand se lever, s’agenouiller. L’odeur de l’encens, les cantiques de Noël avec la puissance de l’orgue en accompagnement, les parfums envahissants des femmes pour le malheur ou le bonheur des sens, selon.
Outre la messe, Noël avait les apparats du sapin décoré pour l’occasion. Décembre 1959, rue Lecoq, Paulette fit son premier sapin. Le 23 décembre, pas avant, car il fallait préserver l’intensité de la magie. A vrai dire, il était surtout question de la durée de vie du végétal. Le moment était solennel. Chaque boule de cristal de Prague devait trouver sa place sans briser l’harmonie géométrique, chaque glaçon posé un à un en respect de l’harmonie visuelle avec en touche finale la neige en aérosol afin de recréer le milieu ambiant et l’étoile scintillante au sommet. La crèche déposée sur un drap blanc avec son village d’antan était composée de maisonnettes cartonnées, du bœuf, de l’âne, des moutons et de Marie, Joseph. Plus tard le petit Jésus viendra rejoindre ses parents ainsi que les rois mages. Ainsi, pendant quelques décennies, l’arbre de Noël fit partie du décor. Parfois la magie était présente, d’autres fois, non.
N’échappant pas au cycle de la vie, Ginette reprit le bâton du pèlerin à la naissance de son fils aîné. Paulette décédée, elle hérita des ornements du sapin. Décembre 2005, rue Davidson, elle fit son premier sapin comme sa mère le lui avait appris. Elle décora le sapin avec quelques variantes: pas de glaçons, pas de neige artificielle, le petit Jésus et les rois mages nichant dans la crèche bien avant Noël. Le sapin et les personnages de la crèche connurent quelques secousses sismiques. Punaise fit la passe aux boules de cristal et François-Etienne en fit autant avec les animaux de la crèche. L’héritage en fut quelque peu délesté. Ainsi, Ginette devint la gardienne de la tradition, rôle qu’elle assuma pleinement pour le bonheur de ses enfants.
Décembre 2009, un nouvel homme entre dans sa vie possédant l’art d’embellir les choses. Ce Noël fut particulier pour ses enfants, un moment magique où un sapin naturel fit son entrée pour la première fois de leur vie. Cette même année, une tradition est née, les enfants reçurent une boule de Noël peinte à la main et datée. Les bas de Noël firent également leurs apparition. Les années ont suivi, l’homme est parti, laissant lui aussi un héritage. Depuis, chaque Noël , les bas sont garnis de boules de collection, de biscuits confectionnés maison, d’un écrit relatant l’histoire familiale.
L’an dernier, le sapin ne trônait pas au salon, Ginette croyait que ses enfants avaient passé l’âge. Ils lui firent comprendre que non, il faisait partie de leur vie, de leur rituel de Noël. La véritable magie de Noël réside dans ce temps que nous prenons pour faire plaisir aux êtres aimés. Cette année, le sapin a repris sa place. En déposant les ornements, Ginette voyait sa vie défiler. Les boules de sa mère, les décorations offertes par ses amies: Christine, Diane, Yvonne ainsi que celles achetées lors de sa présidence au Réseau des femmes d’affaires, de sa séparation. Elle était bien de ce moment. Elle eut une pensée pour sa copine Josée terminant son chemin de vie et retrouva parmi les contes qu’elle avait écrit le texte suivant: Fais de ta vie un cadeau. Souviens-toi toujours, tu es le cadeau. Sois un cadeau pour chacun qui entre dans ta vie et pour tous ceux qui t’ont laissé entrer dans la leur.
Josée tu m'as permis d'entrer dans la tienne. Les colliers produits à l'intention de mon personnel à Noël 2006 sont un des cadeaux que tu m'as laissée. Je te bénis chère Josée pour tout ce que tu m'as donnée. Repose en paix.

Anonyme a dit…

Belle Josée,

Ton rêve de construire des jardins, ton coeur d'aidé tous ceux qui mendient, ta joie de donner, ton amour pour les âmes, tu n'as jamais usé du chemin le plus facile, donné et avoir le coeur joyeux tu fais le dons sans retour mais avec amour, sur un simple bol de terre cuite que tu peinture tes yeux brillent comme si tu touchais un cristal, la grâce de ta gestuelle est le miroir de ton être, pour toi il manque des couleurs au prisme...la palette n'est pas assez large, pour toi un verre d'eau c'est pas un verre d'eau c'est mille goutes qui en font un verre plein comme des âmes qui remplissent une espace, une fleur c'est pas juste des pétales as tu vus sa tige, as tu vus son pied, c'est bien toi Josée tu ne regarde pas juste le beau, tu regardes ce que les autres ne vois pas, aimé pour toi ce n'est pas assez gros, donné ce n'est pas assez, partagé ça peux aller mais... il faut plus... pour toi les portes du coeur sont plus grandes que le coeur alors tu ne peux rien retenir, je reviens a ce jardin si magnifique que tu savais si bien nous montrés et je ne veux pas blessé le créateur du premier, mais tu aurais surement apporté ta touche c'est certain, et que dire de cette fontaine dons tu nous as abreuvé... quand j'y regarde et observe le fond a travers cette eau si pure j'y vois une perle, celle au centre du jardin et c'est toi.
Merci Josée pour le grand partage et cette joie que tu as su donné a mon Être.

Claude.