lundi 29 juin 2009

Une expérience inoubliable en Biodanza


Au lendemain du Symposium de St-Raphaël, nous sommes de retour dans notre appartement prêté à Cannes et je fais le point sur cette aventure merveilleuse vécue au cours des quatre derniers jours. Nous étions, en compagnie de 350 autres participants, au pays de l’amour fraternel où régnait joie, plaisir, tendresse, musique et danse. Jamais de toute ma vie, je n’ai senti une ouverture aussi grande aux différences et un accueil aussi inconditionnel dans nos ressemblances fondamentales d’êtres humains.

Souvent, nous ne formions qu’une grande cellule dans notre désir d’unité avec toutes les autres cellules qu’étaient nos compagnons de danse. Et les différences et la discrimination n’existaient plus : jeunes, vieux, grands, petits, handicapés ou non, tous étaient égaux et solidaires.

Égaux et solidaires… est-ce possible de nos jours ? Moi, je dis oui à condition de choisir l’Amour, le grand, celui qui fait des miracles. C’est cet amour qu’on reconnaît en la présence de Dieu : « Aime ton prochain comme toi-même. » nous a dit le Seigneur. Eh bien, Il était parmi nous à St-Raphaël. Une question, ou plutôt un défi nous était posé par les facilitateurs (les animateurs de vivencias, comme on les appelle) à la fin de chaque activité : Comment ramener ça chez nous ? C’est-à-dire, comment faire fructifier la magie qui s’opérait entre nous dans notre désir sincère et profond de rencontrer l’autre dans son être véritable ? Car c’est possible de reproduire l’expérience à plus grande échelle quand on y a goûté, quand on sait.

Eh bien, l’être véritable se trouve dans le cœur et pour le rejoindre, il faut sortir de l’ego, cet aspect de soi qui sait si bien nous entraîner dans des chemins tordus, sombres et douloureux. Il faut chercher la lumière, l’étincelle divine qui se cache au fond de notre âme, cette partie de soi qui nous relie à Dieu. Il nous faut nous retirer souvent dans la chaleur de notre cœur, comme si on allait s’asseoir dans une petite grotte bien à soi pour y rencontrer notre Guide lumineux pour s’en abreuver, s’en nourrir et en revenir débordant de joie enfantine pour aller courir librement dans un champ de marguerites et y cueillir les petites fraises qu’on trouve à nos pieds.

C’est aussi simple que ça, le vrai bonheur.

L’espoir a des « elles »

C’est le samedi à 11 heures que nous étions invitées à présenter notre vidéo documentaire qui est au centre du projet que nous menons depuis l’automne dernier. À notre grande surprise, la petite salle était pleine; plus de 80 personnes s’y massaient et étaient attentifs au message que nous étions venues livrer dans le cadre de ce Symposium.

D’abord touchés par notre mot d’ouverture, les spectateurs ont su apprécier ce qu’ils ont vu et plusieurs ont même pleuré à chaudes larmes. À la fin, l’assemblée s’est levée spontanément pour applaudir chaudement le travail du groupe, mais surtout les femmes qui ont eu le courage de montrer leur vulnérabilité dans ce film et qui ont fait preuve de générosité en acceptant de partager leur expérience du cancer et de la Biodanza pour aller au secours d’autres personnes atteintes en répandant l’espoir, ingrédient fondamental dans la lutte pour la vie.

Plusieurs aussi sont venus nous rencontrer à la fin pour nous remercier, nous féliciter et nous serrer dans leurs bras. Le message a rencontré son objectif de toucher et d’ouvrir grande la porte de l’espoir.

Et puis, une personne se tenait là à attendre son tour pour me voir. Elle avait besoin de s’entretenir avec moi, car, me disait-elle, elle venait d’être touchée indirectement par le cancer diagnostiqué chez une personne très proche d’elle. Elle me demande : « Quelle erreur devrai-je éviter dans mon désir de l’aider et de l’accompagner ? »

J’ai tout de suite senti toute la responsabilité qui m’incombait dans la réponse à cette question. J’ai pris quelques secondes pour laisser le temps à mon Guide de m’inspirer les bons mots : « Ne vous oubliez pas là-dedans, car vous serez deux à traverser la même épreuve mais à des niveaux différents. Vous devez prendre du temps souvent pour vous ressourcer. N’oubliez pas non plus que l’autre sera limitée par moments dans ses capacités physiques à travers les traitements et en raison des symptômes de la maladie qui se manifesteront. Vous devez ajuster vos attentes et vos exigences envers elle, car sa lutte pour la vie est déjà très, très exigeante.

« N’oubliez pas, enfin, que l’épreuve peut vous entraîner tous les deux dans un gouffre de misère si vous n’êtes pas attentifs à ce qui se passe entre vous, et cela peut briser la relation. Vous devez donc vous recueillir souvent pour trouver l’action juste, le mot juste, la piste juste… Restez branché à votre Guide intérieur dans la lumière du cœur. »

Voilà ma réponse. Amen !

2 commentaires:

Croque la Vie a dit…

Ne manquez pas de suivre la suite de mon expérience sur la Côte d'Azur au cours des prochains jours. Le retour, bien que très épuisant (18 heures de voyagement)s'est bien déroulé, mais j'ai besoin de repos pour retrouver mon équilibre physique. Merci d'être fidèles au rendez-vous et écrivez-moi pour me dire bonjour.

Josée

Anonyme a dit…

Bonjour josée!

J'étais un peu inquiète pour toi.J'ai vérifié tous les jours si tu donnais un compte rendu de ta santé et de ton voyage et je ne trouvais rien.Ce matin j'ai trouvé ta petite note sur ton retour dans "UNE EXPÉRIENCE INOUBLIABLE EN BIODENZA" et j'en suis bien contente. Cela m'a rassuré. Repose toi bien et j'attend tes prochaines écritures .
De ta fidèle lectrice
Petite Fleur