dimanche 7 juin 2009

Opération réussie à 80%

Bon, enfin me voilà déménagée ! Quelle aventure !

Je n'ai aucun talent pour les déménagements et je l'ai encore une fois démontré. En effet, lorsque les déménageurs sont arrivés tôt vendredi matin, je n'étais pas du tout prête. Encore une foule de "cossins" restaient à être emballés et il était clair que nous n'allions pas rencontrer les échéanciers qui nous étaient imposés par les différentes étapes du processus. Et pour ajouter à la complexité de la chose, j'habitais, rue d'Auteuil, au troisième étage d'une maison privée comportant un escalier intérieur très étroit. Les professionnels que j'avais embauchés pour remplir le camion loué avaient tout un défi devant eux.

De plus, du fait que j'avais décidé de déménager un vendredi, principalement pour économiser, a affecté la main-d'oeuvre disponible pour nous donner un coup de main. Des paires de bras supplémentaires, et de jambes surtout, auraient rendu l'opération moins pénible pour les hommes à l'oeuvre, puisque le nombre de marches qui séparaient l'appartement du camion étaient un élément à considérer sérieusement. Mon chum avait commencé à compter ses allers et venues dans l'escalier mais il s'est arrêté à 46... il s'est sans doute rendu à 100. Et quand on sait que la journée ne faisait que commencer, car il nous fallait ensuite décharger une partie du mobilier à un lieu d'entreprosage à Waterloo et le reste à destination à Magog... et retourner le camion loué à Sherbrooke avant 19h... Je dois dire que c'était tout un défi, car nous n'étions que trois pour réaliser l'opération, hormis les deux déménageurs dont les services avaient été retenus seulement pour le chargement du camion à Montréal. Il ne nous restait que l'adrénaline pour nous tenir, car s'arrêter pour dîner était un luxe que nous n'avions pas les moyens de nous offrir. Moi, j'ai roulé aux pommes, aux carottes, au céleri et aux croustilles multigrains jusqu'au souper. Inutile de dire que mon corps en a mangé un coup... j'en ai encore sûrement pour plusieurs jours avant de retrouver la forme que j'avais finalement atteinte juste avant d'entrer dans le blitz final du grand départ.

Bien que le tout ce soit déroulé passablement bien, je dois admettre que ma préparation et ma planification étaient quelque peu déficientes. Il est vrai que croyant avoir suffisamment de temps pour emballer tranquillement toutes mes choses, j'ai pris mon temps. Mais c'est surtout que mon état de santé tout au long du mois d'avril, et même au début de mai, m'a empêchée d'être efficace. J'ai été forcée de demeurer à l'horizontal plus souvent que souhaité pendant plusieurs précieuses semaines. Bref, dans tout ça, il y a eu quelques ratées qui font que je me vois obligée de retourner à Montréal demain pour embarquer les dernières affaires (heureusement, j'ai une bonne entente avec la nouvelle locataire qui a accepté de tolérer un petit amas de "gugusses" impossibles à embarquer en toute fin d'opération).

Quant à l'entreposage, j'ai choisi de laisser débuter les activités de déchargement par mes deux précieux hommes forts avant mon arrivée, et ce, pour ne pas manquer l'échéancier fixé par l'ami généreux qui m'offrait un espace gratuitement. De ce fait, il y a eu un peu de confusion sur les articles à laisser à l'entrepôt. Bien sûr, mes boîtes étaient assez bien identifiées d'un "E" encerclé (E pour entrepôt), mais les objets non emballés n'étaient pas nécessairement si clairement identifiables. Je me retrouve donc aujourd'hui à ne pas pouvoir ranger mes nombreuses boîtes de livres dans ma bibliothèque, car les tablettes sont restées dans le local très exigu et sombre qui nous a été alloué pour tout ranger. (Et le réfrigérateur a dû rester à la porte, puisque le cadrage était trop étroit pour accueillir mon mastodonte de frigo !)

Rendu à Magog autour de 17h, les gars ont décidé de donner un dernier boom afin de libérer la boîte du camion assez tôt pour pouvoir le retourner à temps pour éviter des frais supplémentaires. Pendant ce temps, je m'affairais à vider les glacières de leur contenu, et la première chose qui m'est tombée sous la main qui avait dégelé au cours de la journée s'est retrouvée dans le poêlon pour servir de souper aux travailleurs épuisés, y compris moi... Nous avons donc mangé des burgers de soya garnis de très peu de choses mais qui ont été très appréciés.

Tout le weekend a servi à ranger et à placer des choses dans le but de vider le plus de boîtes possibles occupant présentement le plancher du garage. Je dois dire que nous avons bien travaillé. Je vous en ferai un petit compte-rendu demain, car pour ce soir, c'est tout ce que je peux écrire... mon corps me crie désespérement d'aller me reposer. Et c'est comme ça depuis plusieurs jours déjà.

Alors, Hasta la vista los amigos !!!

Et bon lundi !


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