mardi 2 juin 2009

Les sceptiques seront confondus...

Ça me fait toujours drôle de recevoir un message courriel qui est en lien avec le sujet que j'ai en tête pour ma prochaine chronique. C'est le cas d'une entrevue que Marcel Béliveau a accordée en mars dernier à Sophie Bérubé (sa dernière, semble-t-il). Je vous suggère de prendre le temps de l'écouter (une trentaine de minutes), car elle est inspirante à souhait. Voici le lien : http://www.voxtv.info/sans_filtre/#entrevues_7

La vie selon Marcel Béliveau

Marcel Béliveau qui nous a quittés la semaine dernière, en a confondu plus d'un par sa longévité. En effet, son éternel optimisme et sa joie de vivre lui ont permis de survivre plus 17 ans à un premier cancer (et nombre d'autres problèmes de santé) pour lequel, pourtant, il avait obtenu un pronostic de survie d'un mois et demi... C'est que "Monsieur Surprise sur prise" n'y a jamais cru et il a mené sa vie sans trop s'en soucier.

Ce qu'il dit dans l'entrevue, c'est que combattre un cancer, c'est lui donner de la force. Nous devons plutôt apprendre à vivre avec, c'est-à-dire continuer de faire ce qu'on a à faire sans se laisser arrêter par les limitations qu'il peut poser à l'occasion. (Ceci rejoint les propos traités dans mon texte du 20 mai dernier intitulé Le véritable chemin de guérison.) Pour ma part, j'ajouterais qu'il est dans notre devoir de prendre tous les moyens à notre disposition pour soutenir notre système immunitaire dans sa lutte interne pour stopper la progression des cellules cancéreuses et ultimement les éliminer. Du même coup, nous contribuons à améliorer notre qualité de vie pendant cet épisode éprouvant.

À la manière du Capitaine Bonhomme


C'est, en fait, le titre que j'avais en tête pour ma présente chronique, car j'ai une histoire amusante à partager. Vous vous souvenez du Capitaine Bonhomme ? Il avait toujours des histoires abracadabrantes à nous raconter et, bien que son exagération était évidente, nous prenions plaisir, enfants, à les croire, car elles nous transportaient dans un monde fantastique. (C'était dans les années 70 et le personnage était incarné par feu Michel Noël.)

Le Capitaine Bonhomme répétait sans cesse cette courte phrase : Les sceptiques seront confondus... en mettant l'accent sur le mot "CON-FON-DUS-DUS-DUS". Et tous les enfants embarquaient pour insister sur le DUS-DUS-DUS. Si vous avez eu la chance de lire mes dernières chroniques dans lesquelles je vous parlais de mes récentes rencontres avec mon oncologue qui envisageait mon avenir avec pessimisme (car les résultats médicaux semblaient indiquer une progression des masses, et ce, malgré l'administration des traitements de chimio), vous aurez compris que j'ai adopté depuis les tout débuts de cette aventure cette même attitude.

Hier, j'ai eu l'occasion de m'amuser de l'incompréhension avouée de mon oncologue : "Je ne comprends rien." m'a-t-il dit. C'est que selon les résultats sanguins, j'aurais dû me traîner dans son bureau, puisque mon taux d'hémoglobine était à 79, ce qui indique une anémie très sérieuse. Le taux d'une femme en santé est à 125. En période de traitement, il est normal de voir chuter le taux de globules rouges, celles qui transportent l'oxygène dans le sang, sous la barre des 100. Et en bas de 90, on pense sérieusement à donner une transfusion pour aider le système à se refaire. Ma première transfusion, je l'ai reçue le 9 avril dernier. (lire Ma première transfusion, parue le 10 avril sur cette page.) Le compte était alors à 84 et mon énergie était à plat. Aujourd'hui, à 79, je fonctionne presque normalement. Et je suis en plein déménagement dans les boîtes, et tout et tout. C'est à n'y rien comprendre.

La portée de l'espoir et de la volonté de vivre

Depuis le début de cette aventure, je répète à mon oncologue qu'il ne faut pas perdre espoir, car moi je crois aux miracles. Il m'écoute toujours respectueusement, mais je sens qu'il doute fort que mon optimisme soit plus puissant que sa chimio. Hier, lorsqu'il m'a vue en assez bonne forme malgré un taux assez faible d'hémoglobine, j'en ai profité pour lui rappeler que les miracles se peuvent. Puis, je lui ai donné un exemple très concret dont je vous parlerai dans une prochaine chronique qui vient illustrer que Dieu nous soutient dans toute sa Bonté et son Amour. Il n'en croyait pas ses oreilles.

Je vous invite à relire "En Dieu, la grâce !" parue le 4 mai dernier, dans lequel vous trouverez une prière de contact qui commence ainsi : "Le Père connaît mes besoins..." Toutes vos inquiétudes s'évanouiront dans la confiance que vous accorderez à ce lien qui vous unit au Tout Puissant.

Bonne journée !

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