mercredi 2 septembre 2009

Le pouvoir qui nous habite

Je vous ai promis une reprise d'écriture avec l'arrivée de septembre. Eh bien, je ne sais pas si je serai en mesure de livrer des chroniques aussi régulières que je le souhaiterais, car je n'ai pas encore terminé mon installation, mais j'ai envie de venir vous jaser plus souvent. Je vais donc y aller avec l'inspiration du moment.

Limites humaines

Récemment, je revenais d'un de mes nombreux voyages à Montréal, car j'ai encore beaucoup à faire dans la grande ville, et je réfléchissais aux événements des dernières semaines qui m'ont forcée à déployer une énergie insoupçonnée pour retrouver mon équilibre de vie et mon harmonie intérieure. Et je pensais à mon médecin qui, en avril dernier, était tout démoralisé en m'annonçant que nous avions atteint une phase de non-retour, en quelque sorte. Que tout ce qu'il avait à me proposer était un médicament alternatif qui ralentirait la progression de la maladie, mais qui ne me sauverait pas. (Donc, que nous entrions dans une étape palliative...)

Vous vous souvenez ? C'est moi qui a dû lui remonter le moral !!! (Lire Et le lendemain, quoi ? paru le 28 avril dernier) En fait, en juin, juste avant de partir pour la Côte d'Azur, je lui ai demandé une transfusion sanguine pour me permettre de reprendre des forces puisque j'étais en anémie sévère. Il a accédé à ma demande sans hésitation, car je comprenais qu'il désirait que je vive le plus de beaux moments possibles avant de quitter ce monde... Et quand je l'ai informé qu'en plus, j'étais en plein déménagement, il a sourcillé. Depuis, je ne l'ai pas encore revu en raison des vacances estivales, mais il ne se doute certainement pas que j'ai, en fait, dû déménager deux fois de plus au cours de l'été.
Alors, sur l'autoroute 10 entre Montréal et Sherbrooke, je me voyais dans tout ce branle-bas de combat et je me disais que tout ça était surréaliste. Le docteur s'est trompé, ça c'est plus que certain, car personne ne pourrait s'imaginer que "mes jours sont comptés" à me voir aller. Et je me félicite doublement de ne pas l'avoir écouté lorsqu'il me suggérait subtilement de me préparer à partir. Si je l'avais cru, qu'est-ce que j'aurais fait ?
Premièrement, je n'aurais certainement pas quitté mon logement à Montréal. Ou peut-être que j'aurais quitté mon logement, tout vendu et serais allée me réfugier chez mes parents en attendant le grand jour... Qui sait ?

L'incroyable force de la vie

Ces jours-ci, je suis complètement habitée par la pensée que la vie est plus forte que tout. Et, comme par hasard, aujourd'hui je reçois un message inspirant qui a pour thème : la force en dedans. C'est Marianne Williamson, auteure spirituelle bien connue, qui en parle en ces mots : "Vous avez deux choix : vous pouvez laisser le même pouvoir qui régit l'univers et ses planètes et ses étoiles, ce pouvoir qui transforme les embryons en bébés, guider votre vie, ou vous pouvez le faire vous-mêmes. C'est votre choix."

Elle se réfère à une citation de Ralph Waldo Emerson qui dit : "Ce qui compose notre passé et ce qui s'annonce pour notre futur sont des sujets bien insignifiants comparés à ce qui se trouve présentement en dedans de nous." (traduction libre de "What lies behind us and what lies before us are tiny matters compared to what lies within us.")

Pendant que l'on se préoccupe des événements du passé et que l'on s'inquiète de possibilités futures, il nous est impossible d'entrer en contact avec le véritable pouvoir qui nous habite, ce pouvoir qui garde les planètes en équilibre dans notre système solaire. Dans Un cours en miracles, souvent évoqué par Mme Williamson, on nous apprend à prendre conscience que le passé n'existe plus, il ne peut donc plus nous affecter et de placer le futur dans les mains de Dieu. Elle ajoute que peu importe ce qui s'est produit dans le passé, lorsqu'on est en mesure de reconnaître notre responsabilité et de faire amende honorable, d'apprendre de nos erreurs et de grandir à travers les épreuves, nous avons alors accès au pouvoir de nouveaux commencements dans le présent, grâce notamment au pouvoir de la compassion et du pardon. J'y crois profondément.

Bien vivante

En conclusion de cette chronique, je déclare que je suis bien vivante et plus près que jamais de la guérison, peu importe ce que le médecin en pense. Vous verrez...

Je vous invite à méditer sur ce pouvoir qui vous habite. Imaginez-vous tout un univers à l'intérieur, voyez l'immensité du cosmos qui suit la loi de la vie et qui se porte très bien. Vous serez très certainement rassurés sur le pouvoir infini de la Vie.


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