mercredi 15 avril 2009

La vie selon Laura

Cette chronique se veut un hymne à la vie à travers les yeux d'une petite fille de trois ans et 4 mois, Laura.

Je ne sais pas si vous vous arrêtez à l'occasion pour lire la rubrique de nécrologie de votre quotidien, mais moi j'aime bien balayer rapidement les noms et les visages qui y figurent. (Mon ex me trouvait un peu morbide de le faire. Pas du tout ! C'est une rubrique d'information comme une autre.) Qu'est-ce que j'y puise ? Sans doute que faire le tour de la page des décès me permet d'apprivoiser (inconsciemment) le passage dans l'au-delà. (Ne vous inquiétez pas, s'il vous plaît. Je ne suis pas encore prête à ça...) Mais c'est souvent des leçons de vie que j'y trouve, car quand on souligne le courage de jeunes enfants qui ont mené une bataille de titans contre une leucémie, ou encore d'un jeune dans la vingtaine qui a vécu à fond jusqu'à laisser sa vie dans l'adrénaline de son sport extrême préféré, ça me touche profondément.

Aujourd'hui, j'ai retenu les mots qu'on a écrits à la mémoire de la petite Laura Pelletier-Campbell pour souligner le premier anniversaire de son décès. Vous verrez que cette petite savait vivre et propager la vie autour d'elle.

"Il y a un an déjà que tu nous as quittés soudainement. Bien que nous cherchions tous les jours en vain un sens à ton départ précipité, que nous regrettions de ne pas avoir l'occasion de te voir grandir auprès de nous, nous pouvons parfois esquisser un sourire en pensant à tout ce que tu nous as appris du haut de tes 3 ans.

Entre autres, tu nous a appris qu'un salon n'est pas juste fait pour se reposer mais aussi pour danser, chanter, se chatouiller; qu'un sofa peut être un étang à poissons; qu'il peut y avoir des crocodiles dans la cuisine et des ours là où tu voulais qu'ils soient. Tu appréciais la beauté des détails dans les menus objets, détails que nous ne remarquions pas nous-mêmes à premier vue. Souvent, tu nous as fait remarquer la lune dans le ciel d'après-midi dans des moments où nous marchions la tête basse.

À présent, nous pensons toujours à toi quand nous observons la lune dans le ciel. Nous essayons de nous rappeler de lever la tête, d'observer et d'apprécier les beautés que nous offre la nature, comme tu aimais si bien le faire.

Ballerine, princesse, peintre ou petit clown, merci de nous avoir entraînés dans ton tourbillon joyeux, de nous avoir fait tant rire, d'avoir illuminé nos vies. Merci pour tout l'amour que tu nous as donné sous forme de câlins, sourires et petits gestes tendres. Merci d'avoir été une si bonne et belle grande soeur pour Rosalie. "Forever in our lives, a sparkle that burns bright." Tu seras toujours notre belle Laura d'amour !

Papa Paul, maman Marie-Noëlle, Rosalie et tous ceux et celles que tu as touchés au cours de ta courte vie." (Extrait de La Presse, Montréal, le 15 avril 2009)

Et moi, Laura, je te dis merci de me permettre de propager ton puissant message de vie à tous mes fidèles lecteurs et lectrices.

La vie selon Mademoiselle X

Comme il n'y a pas de hasard, je viens tout juste de recevoir un courriel dans lequel on m'invite à aller visionner une vidéo qui présente une petite de trois ans racontant une histoire très originale à sa maman avec toute la spontanéité de l'enfance. Son étonnante imagination et la richesse de son vocabulaire nous font oublier qu'elle n'a que 3 ans. C'est tellement mignon que je ne peux m'empêcher de vous la partager. Allez donc voir : http://www.dailymotion.com/video/k3K0p1d5WpVn1LVZAI

Quelle est la couleur de votre monde ?
"Nous deviendrons ce que nous choisissons d'écouter. Et nous habiterons un monde à l'image de ce que nous deviendrons. Nous pouvons vivre dans la peur ou nous pouvons vivre dans l'amour. Nous décidons à chaque instant. Le plus grand pouvoir que Dieu nous a donné pour changer le monde, c'est celui de changer nos pensées à propos du monde. À mesure que nous y arrivons, il se transforme." (Extrait de Marianne Williamson, Le changement -- un cadeau inestimable, Éditions du Roseau, 2006, p. 118)



La vie dans toute sa splendeur.

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