dimanche 20 janvier 2008

Petit bonheur sur la patinoire

Hier soir, c'était une soirée magnifique : pas trop froid, pas de vent. La soirée idéale pour aller faire du patin en plein air.

La journée s'était passé tranquillement jusqu'à la fin de l'après-midi au moment où la solitude commençait à gagner du terrain sur mes états d'âme. J'avais choisi de rester seule; j'en avais besoin, mais, malgré ce choix, la morosité rôdait toujours aux alentours. Et je refuse de me laisser gagner par des sentiments plus sombres. La vie est si belle ! Il n'en tient qu'à nous d'en goûter chaque moment.

Ainsi, avant souper, j'ai marché jusqu'à l'aréna, à quelques rues de chez moi, pour aller faire affûter les lames de mes patins. En soirée, je m'habille chaudement pour aller faire quelques arabesques bien modestes sur la patinoire tout près de chez moi. C'est un endroit magnifique puisque cette patinoire éclairée et agrémentée de musique joyeuse est située dans un immense parc près de la rivière. Patiner en pleine nature, quel bonheur !

Cependant, pendant que je chaussais mes patins à l'intérieur du petit chalet, une pensée troublante m'est venue : "Je suis seule dans ce grand parc. J'espère qu'une menace de danger ne viendra pas gâcher cette soirée." (On doit rester vigilant, tout de même.) Après quelques minutes de pirouettes sur les airs enlevants de la musique, je vois arriver dans le parc un garçon d'une dizaine d'années en compagnie de son père. "Ouf ! Enfin, je ne suis plus seule !" J'étais soulagée de leur présence.

Quand ils m'ont rejointe sur la glace, nous étions maintenant trois à partager ce moment magique, bien que nous n'ayons pas engagé la conversation. Notre unique présence nous réunissait dans le bonheur partagé de cette douce soirée d'hiver. J'en ai profité pour prolonger le plaisir. Lorsque j'étais fatiguée, j'allais m'asseoir sur le banc pour me reposer un peu et je contemplais le lieu d'une grande beauté pour m'emplir de joie et de sérénité.

Cette soirée m'a valu une bonne nuit d'un sommeil bienfaisant après m'être endormie le coeur tout léger.

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