Très chère Diane,
J'ai amené ton souvenir avec moi, cet après-midi, au Jardin botanique pour fuir le froid de l'hiver qui perdure et retrouver l'espoir d'un printemps qui s'annonce.
Je t'ai rencontrée dans le doux parfum des orchidées et la beauté majestueuse des fougères. Si tu voyais le nouvel aménagement de ces serres entièrement refaites pour leur donner une allure beaucoup plus naturelle. Tu étais là avec moi à t'émerveiller devant le spectacle qu'offrent ces miracles de la nature.
Je t'ai revue dans ton beau jardin que tu aimais tant, tout comme moi qui chérissais celui que j'avais mis tant d'amour et de passion dans sa création. Je t'ai vue pleurer ce jardin lorsque tu savais la fin venir... tu ne voulais pas t'en séparer, comme une maman qui ferait tout pour rester auprès de son enfant, même devant la fatalité. Je me suis vue pleurer mon jardin que j'ai perdu dans une histoire de séparation presque dramatique. Je nous ai vues comme deux soeurs unies par la même passion enivrante.
Eh bien, Diane, maintenant que ton esprit voyage allègrement dans tous les jardins du monde, puisses-tu être bénie de cet amour donné si généreusement à tes soeurs les fleurs et tes amis les végétaux de tous genres. Tu le mérites bien.
Au revoir !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire