mercredi 3 septembre 2008

Pour gagner des luttes

Je suis en train de lire avec grand intérêt le dernier livre de David Servan-Schreiber intitulé Anticancer - Prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles (éd. Robert Laffont, Paris, 2007) et je comprends davantage le rôle de l'alimentation, notamment, dans le processus de guérison. C'est énorme ! Mais nous n'en sommes pas conscients, préférant souvent fermer les yeux pour continuer à manger ce que nos papilles commandent. Ou encore on croit qu'on mange bien car on consomme quantité de fruits et de légumes et une portion de poisson une fois par semaine. C'est bien, mais si par inconscience on annule tous les bienfaits de ces repas santé en faisant des choix moins judicieux le reste du temps, on n'est pas plus avancé.

Quand on regarde la carte du monde des incidences de cancers (p. 192) et que nous saute aux yeux le rouge qui peinture les pays industrialisés (Amérique du Nord, Europe, Australie, etc.), ça fait peur. Il est clair que la menace de destruction vient de l'intérieur, de chacun de nous dans nos choix de vie.

Une longue lutte

Comme j'en faisais état dans ma chronique d'hier, je n'ai pas ménagé les efforts depuis trois ans pour retrouver la santé. Et aujourd'hui, j'entre dans une nouvelle étape en me tournant vers la médecine chinoise. Je viens, en effet, d'amorcer un nouveau programme santé avec Blanche Neige (lire Bonjour la sérénité ! paru le 19 août dernier). J'ai grande confiance en ses compétences de naturopathe et en ses connaissances médicinales millénaires. Je suis donc engagée avec détermination, comme une athlète olympique, à me donner la discipline requise par ce programme santé très exigeant. Et je ne vois pas comment je pourrais m'en passer.

Demandez et vous recevrez

Je ne vous cacherai pas que ce programme est aussi exigeant sur le plan budgétaire, requérant plusieurs centaines de dollars chaque mois (incluant suppléments vitaminiques, alimentation biologique et frais de consultation). Dans ma situation actuelle, mes revenus sont limités aux prestations d'invalidité, ce qui est déjà un beau cadeau de la vie, mais bien insuffisants pour me permettre de poursuivre mon projet.

Depuis le début de cette aventure, j'ai déjà investi plus de 15 000$ en pigeant dans mes économies personnelles (incluant mes REER), et je l'ai fait sans pincement au coeur, car ce projet de guérison est plus grand que tout pour moi, c'est MA VIE !
Aujourd'hui, cependant, j'ai besoin de soutien pour poursuivre, car mes ressources financières s'épuisent rapidement.

J'y ai pensé longtemps avant de me décider à formuler une demande à mon réseau de contacts et, sur cette page, au public en général. C'est que ça demande une bonne dose d'humilité. Mais je DOIS continuer pour plusieurs raisons :

  1. Je suis tellement confiante dans ma démarche qui se déroule assez bien que c'est comme une petite voix qui me répète sans cesse : "Le sommet n'est pas loin, juste au-dessus de la prochaine couche de nuages. Lâche pas, t'es capable."
  2. Ma lutte, mon cheminement plutôt, devient peu à peu un projet de société. Comment ? Par mon travail de défricheur, j'ouvre des pistes de découverte, des avenues d'espoir.
  3. Le cancer gagne toujours plus de terrain, tant et si bien, qu'on est à la veille de qualifier la situation comme épidémique et de déclarer des zones sinistrées...
  4. Mon travail est donc aussi orienté vers la sensibilisation, la conscientisation de l'effet hautement toxique de nos modes de vie et de notre alimentation.
  5. Il y a énormément de travail à faire du côté de l'espoir. Je pique régulièrement des colères quand je constate le pessimisme du monde médical face à cette maladie qui leur coupe les deux bras et leur scie les jambes. Et tout ce qu'ils trouvent à faire pour justifier leur impuissance, c'est de couper les sources d'espoir aux patients en les condamnant trop tôt. Ma croisade est donc axée sur l'ESPOIR, car c'est le premier ingrédient à intégrer dans son chemin de guérison.

Comme vous voyez, il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire. C'est pourquoi je dois poursuivre sans relâche ma démarche.

Votre appui m'est essentiel

Comment pouvez-vous m'appuyer dans ma démarche ? Par des dons de diverses natures, et ceci essentiellement pour m'aider à financer mon programme santé.

Les façons de faire sont nombreuses : activités bénéfices en milieu de travail (telles que vente de biscuits maison, lave-auto, épluchette de blé d'inde ou autre type de pique-nique), collecte spéciale lors de votre prochain 5 à 7 d'affaires, commandite, etc. Et si vous avez une bonne idée à me soumettre, je serai enchantée de l'accueillir et de la partager avec d'autres. Écrivez-moi à josee.martin@videotron.ca

Réagir pour se sauver

Dans Anticancer, l'auteur rapport les résultats d'une étude faite sur des rats à qui on a injecté des cellules cancéreuses pour ensuite les soumettre à différents stimuli. Un groupe a été laissé à lui-même sans intervention. Les deux autres groupes recevaient des chocs électriques ; l'un d'eux pouvait réagir pour les faire cesser en appuyant sur une pédale, et l'autre subissait sans pouvoir rien faire.

L'étude a démontré que "chez les rats qui ne pouvaient rien faire, le sentiment d'impuissance avait accéléré la progression de la tumeur. La leçon de cette étude est cruciale. Ce n'est pas le stress en soi - les "chocs électriques" que nous prodigue la vie - qui favorise la progression du cancer. C'est notre façon d'y répondre, et notamment les sentiments d'abandon, d'impuissance, de déséquilibre intérieur qui nous envahissent face aux épreuves." (p. 224)

Voilà pourquoi il ne faut jamais baisser les bras et TOUJOURS garder espoir. C'est l'espoir qui nous sauve.

Je vous remercie d'avance pour votre soutien et votre amitié.


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