mercredi 14 mai 2008

Un grand pas sur la voie du COEUR

Pour enrichir mon dossier sur le PARDON (voir chronique précédente), j'aimerais ajouter quelques ingrédients à la recette : un extrait significatif, les étapes du pardon et une méditation pour la pratique.

À la rencontre de son côté lumineux dans le pardon


« Pour se pardonner à soi-même, il faut s’accepter tel qu’on est. La perte de la fausse image de soi, qui permettrait de se croire supérieur et de cacher ses fragilités et ses fautes, pour réveiller une angoisse et une souffrance intérieure. Nous ne pouvons accepter cette souffrance que si nous découvrons, cachée sous ces masques et ces brisures de notre être, notre vraie personne profonde, plus belle que celle que nous avions imaginée. En prenant conscience de notre pauvreté intérieure, nous n’avons plus besoin de tomber dans la dépression. En prenant conscience de notre beauté, nous n’avons plus besoin de nous croire le centre de l’univers. La découverte de notre beauté et de nos brisures nous permet de mieux voir la beauté des autres, cachée sous leurs brisures. Cette découverte est comme un moment béni, une lueur jaillie d’une rencontre avec le Dieu d’amour qui nous révèle que nous sommes tous aimés de Dieu. » (Extrait de VANIER, Jean, Accueillir notre humanité, Éd. Bellarmin, 1999, p. 178)

Cet extrait explique superbement bien le message qui se cache dans un poème que j'ai écrit en guise de voeux de Noël en décembre 1999. L'étoile des Sages a été publié sur ce blogue le 13 décembre dernier. Je vous invite à aller vous en inspirer.

Les étapes du pardon
(Extrait de VANIER, Jean, Accueillir notre humanité, Éd. Bellarmin, 1999, p. 174)

  1. Le refus de la vengeance, qui est "oeil pour oeil, dent pour dent".
  2. L'espérance de la libération de l'oppresseur. Il n'appartient pas à la victime de transformer le coeur rempli de haine et de peur de son oppresseur, mais elle peut prier pour cette transformation de son coeur de pierre en coeur de chair.
  3. Le désir de comprendre son oppresseur. Si quelqu'un opprime un autre, c'est le plus souvent parce qu'il a été lui-même opprimé; s'il est violent, c'est qu'il a subi la violence. Pour aider à la libération de l'oppresseur, il faut comprendre les mécanismes de peur qui sont à la racine de sa dureté.
  4. La patience. Une victime a besoin de temps pour se libérer de ses blocages et de sa haine; un oppresseur a besoin de temps pour évoluer et changer.
Méditation sur le pardon

Vous la trouverez dans ma prochaine chronique.

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