jeudi 1 novembre 2007

"Wake-up call" pour le BONHEUR

(D'abord lire le message précédent intitulé "Croque la vie... jusqu'au coeur")

On plonge !

(Mais avant de vous laisser poursuivre votre lecture, je dois vous aviser que pour mieux introduire mon propos, il me faut faire une petite mise en contexte. Je vous ferai part de quelques données sur le plus grave fléau de notre temps pour ensuite vous partager mes réflexions. Ensuite, je vous le promets, je me concentrerai sur les aspects plus réjouissants entourant la VIE. Merci de votre compréhension)

Lorsque j'ai pris connaissance des plus récentes statistiques au sujet du cancer, j'ai eu un choc. Quelles sont ces nouvelles données ? En voici quelques-unes, les principales :

1. Aujourd'hui, le cancer est devenu la PREMIÈRE cause de mortalité au Québec, dépassant les maladies cardiaques.
2. À ce jour, on peut dire qu'UNE personne sur TROIS sera atteinte d'un cancer au cours de sa vie.
3. Avant longtemps, nous pourrons voir UNE personne sur DEUX qui sera atteinte d'une forme ou d'une autre de cette maladie.
(Source : Promotion des États généraux de la lutte contre le cancer au Québec, publiée dans La Presse du dimanche 23 septembre 2007)

Et pourtant, ça fait des années qu'on investit toujours plus d'argent et qu'on mobilise des ressources incroyables dans les traitements et la recherche. Où est donc le problème ? Perd-on notre temps et nos ressources à chercher les solutions au mauvais endroit ? C'est ce que je suis tentée de croire puisque la situation, loin de s'améliorer, fait toujours plus de victimes.

Face à l'urgence de trouver des avenues de solutions efficaces, la Coalition Priorité Cancer au Québec, formée de divers organismes concernés par la cause, a créé les premiers États généraux de la lutte contre le cancer. Le 29 septembre dernier, la population était donc invitée à venir débattre une cinquantaine de propositions pour mieux lutter contre ce fléau et partager ses bonnes idées.

Première constatation : Les propositions regroupées sous plusieurs thèmes : recherche, prévention, dépistage, soins et services, soutien à l'action communautaire, entre autres, sont toutes valables et portent leur lot d'espoir. Ce qui, à mon avis, manque cruellement au tableau, c'est deux choses : 1. l'implication directe du patient dans son processus de guérison (avant, pendant et après) et 2. le recours aux médecines alternatives.

1. L'implication directe du patient : car la maladie, sous ses différentes formes, n'est pas seulement le fruit du hasard. Il est d'ailleurs clairement démontré dans le livre des Dr Béliveau et Gingras (Les aliments contre le cancer, aux Éditions Trécarré), que ce fléau frappe d'abord les pays fortement industrialisés remettant en cause non seulement notre régime alimentaire, mais surtout notre mode de vie.

2. Le recours aux médecines alternatives : Bien que la Coalition mentionne dans son cahier promotionnel ceci : "Nous pensons que la lutte contre le cancer doit être renforcée et qu'elle nécessite des actions qui interpellent tous les niveaux de notre société..." , j'ai pu noter qu'aucun représentant des médecines alternatives n'était mentionné comme participant à cet événement d'envergure. Je ne m'explique pas encore pourquoi... guerre de clochers ? Si c'est la réponse à cette absence, alors, il y aurait lieu de réviser ses positions, car l'UNION FAIT LA FORCE. D'autant plus que la médecine traditionnelle n'a pas encore démontré qu'elle avait assez de contrôle sur la situation pour se priver d'autres expertises moins traditionnelles mais tout aussi valables.

Deuxième constatation: La majorité des ressources sont consacrées à l'aspect médical du problème, au corps physique une fois qu'il a été touché, à réparer ce qui a été brisé, en quelque sorte. Pourtant, il est bien connu que la maladie traduit souvent nos "mal-êtres" profonds en laissant des traces dans le corps physique. De là, le rôle crucial de la personne avant l'apparition des premiers symptômes : écouter son corps, mais d'abord et avant tout ÉCOUTER SON COEUR avant que le corps se manifeste.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo pour cette initiative de partager ton expérience de succès vers la santé.

Il y a tellement de cas de gens qui y parviennent en intégrant, comme tu le dis, une meilleure alimentation, ainsi que des approches alternatives.

Comme individus, et comme société, nous avons tous avantage à appliquer ces différents aspects dans la pratique de nos vies à titre de prévention, c.-à-d. de ne pas attendre d'être malade pour le faire.

Le réseau TLC a présenté récemment un documentaire sur le sujet intitulé «Crazy Sexy Cancer» - qui relate l'histoire de Kris Carr qui a défié la médecine moderne pour survivre à la maladie et... en meilleure santé qu'avant. C'est souvent le cas.

La phrase qu'elle a dit et qui m'a le plus surprise (j'en ai des frissons lorsque je la cite), c'est «I realized that my cancer was not killing me, IT WAS PUSHING ME TO LIVE !» (traduction : «j'ai réalisé que mon cancer ne me tuait pas, IL ME POUSSAIT À VIVRE !».

... me poussait à VIVRE ... ceci rejoint tout à fait le sujet de ce blog.

Références pour ceux et celles qui sont intéressés :

. www.crazysexycancer.com (le site de Kris Carr et son histoire)
. www.oprah.com/health/oz/oz_20071022_350_101.jhtml (Oprah a invité Kris Carr à son émission).

... en attendant la suite de ce blog que nous lirons avec intérêt.

Line Parent, Montréal, QC Canada