mardi 6 octobre 2009

Dans l'éternité, il n'est pas trop tard

Tout comme chaque journée commence par un lever de soleil aux couleurs différentes et aux fraîches odeurs de renouveau, dans l'éternité du moment présent, il n'est pas trop tard pour accueillir un miracle, car dans la dimension divine, le temps tel qu'on le connaît ne compte pas. Dieu est présent à chaque instant dans mon coeur et il connaît mes besoins. Nul besoin de m'inquiéter :
"Le Père connaît mes besoins, et je me tiens en ce lieu en position de témoin, non pas en priant pour des occasions bonnes de se révéler demain, mais en étant assis tranquillement dans cette atmosphère de l'Ame, et en regardant les occasions bonnes venir à moi. De même que les rivières coulent vers la mer, obéissant en cela à quelque loi de Dieu, normale, naturelle pour elles, qui est de se mélanger à la mer et de nourrir ses vastes étendues, ainsi il est normal, naturel, que la grâce de Dieu vienne en moi pour me nourrir. Cette grâce était jusqu'ici retenue par mes désirs, mes peurs, mes doutes et ma croyance en un Dieu séparé et distinct de mon être, qui ainsi ne connaissait pas mes besoins. Maintenant, je suis libéré de toute inquiétude, de toute préoccupation, et je suis témoin de la bonté infinie de Dieu." (Tiré de Joël S. Goldsmith, L'Art de la guérison spirituelle, éd. Astra, 1997, p. 260)

Le renouveau réside dans le pardon

Marianne Williamson, auteure célèbre et guide spirituelle, dans son enseignement du jour, fait remarquer que le renouveau réside dans le pardon. Elle précise que si nous voulons avoir une chance de recommencer à neuf, il nous faut pouvoir fermer la porte sur le passé grâce au pardon. Sinon, c'est toutes nos blessures et nos rancoeurs que nous traînons derrière nous et que nous perpétuons, par le fait même, dans notre futur, par ailleurs encore pur. Nous contaminons volontairement ou inconsciemment notre avenir de nos vieillies histoires simplement parce que nous n'arrivons pas à pardonner et à laisser aller.

Dans cette nouvelle vie que j'espère de tout coeur, je n'ai nul besoin du passé qui m'a rendue malade. Et maintenant que je suis si près de la fin de ma vie, qu'est-ce qui m'empêche de fermer les pages du grand livre d'hier pour commencer de nouvelles aventures dans le livre d'aujourd'hui et de demain ?

Comment faire ? Cesser de considérer les événements de ma vie en pièces détachées, cesser de leur accorder tant d'importance. Ceci m'amènera à dresser un bilan général des situations pour en tirer les leçons utiles, faire amende honorable et pardonner. Je retourne à Dieu cette partie de ma vie pour qu'elle soit purifiée dans l'océan de son Amour infini. Et je reprends mon chemin le coeur léger, l'âme en paix, l'esprit joyeux tourné vers demain. Que vais-je faire de ma vie demain ? C'est tout ce qu'il me faut savoir car hier est déjà loin derrière.

Le pardon est ainsi une grande source de rédemption et de libération.

Ceci nous rappelle que dans le miracle, il y a une grande part de nous, car il se manifeste à partir du moment où l'on accepte enfin de regarder une situation d'un oeil neuf et de plonger dans l'Amour divin afin de s'abandonner dans un lâcher prise aussi effrayant que libérateur.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Josée. J'aime la citation que tu as mise dans ton article. Ca me parle et tu vois, j'en ai profité pour méditer quelques instants sur la rivière qui coule vers la mer. C'est tellement apaisant, comme une invitation à lâcher prise véritablement et laisser les choses aller dans le sens de la rivière.
Que cette journée te soit douce et emplie de paix et de l'amour de tous ceux qui t'entourent.
Carole

Anonyme a dit…

Bonsoir Josée

J'aime bien lire votre blog,il est remplie d'espoir.
Cette semaine,j'ai lu sur le site de Marcel Béliveau la phrase suivante.

«Ce n'est pas la force de l'épreuve qui nous frappe qui est importante,mais la force qu'on y met pour la traverser.»

Et vous Josée,tout comme M.Béliveau,vous avez en vous cette belle force.
Quand j'ai appris le décès de M.Béliveau il y a quelques mois,j'ai repensé au courage de cet homme,à son humour qui est toujours resté présente.
Il vécu des choses incroyables,mais il arrivait toujours à passer à travers.

Sur la mort,M.Béliveau avait dit ceci.

«Et cette phrase dont j'ignore l'auteur: Pourquoi tout serait fini après la mort?
La chenille sait-elle qu'elle deviendrais papillon.»

J'avais regardé le témoignage de M.Béliveau,à LCN,à l'émission de Denis Levesques,c'était vraiment touchant,et il y avait toujours de l'espoir dans les propos de ce monsieur qui m'a tant fait rire avec ses émissions ...Surprise Surprise...

Tantôt,sur votre blog,j'ai lu que vous auriez tant aimé vour rendre au Pérou.
J'ai trouvé ce site,où l'on retrouve quelques photos de voyage dans différants pays,dont le Pérou.
C'est en effet un beau pays,moi je n'ai pas eu la chance de le visiter,mais cela me procure une belle détente de voir les photos des gens qui voyagent beaucoup.
Voici l'adresse.

http://www.pbase.com/br/root

Bonne fin de soirée,et bon courage

De Linda