mardi 27 octobre 2009

Laisse Dieu décider (suite)

Enfin, voilà la suite de l'histoire débutée le 17 octobre dernier sur ces pages.

Je disais, en terminant mon message précédent, que je m'apprêtais à faire le voyage au Pérou les yeux fermés serrés sur les risques que je courais à m'envoler dans les conditions qui prévalaient alors et que, dans mes premiers jours d'hospitalisation, j'avais toujours en tête de me faire débloquer au plus vite pour aller rejoindre le maître soignant au Pérou.

J'ai discuté de ce mon projet avec un médecin qui se montrait très ouverte à l'idée qu'un patient puisse tenter divers moyens pour sauver sa vie, donc elle n'avait rien contre les médecines alternatives. Cependant, elle qui se trouve avoir beaucoup voyagé dans sa vie (un hasard que je sois tombée sur elle !!!), elle me dit qu'elle ne voulait pas me décourager d'aller à Arequipa, ville magnifique où elle a déjà séjourné, mais qu'il fallait tout de même que je sois consciente dans quel bateau je m'embarquais, car le voyage est très long. De plus, si jamais je devais partir sans assurance, elle se dirait très, très inquiète. À cet effet, elle m'a fourni les coordonnées d'un courtier d'assurance voyage de la région qui offre une large gamme d'assurance voyage, même pour des passagers à risque. Elle me dit : "Si tu n'en as pas avec eux, tu n'en auras pas ailleurs."

Elle a poussé ses recherches un peu plus loin pour moi : elle est allée consulter le site internet de British Airways dans la page "restrictions particulières pour passagers" et elle a trouvé une restriction concernant la subocclusion intestinale. Pourquoi ? Eh bien, me dit-elle, parce qu'en altitude, les gaz prennent de l'expansion. Ainsi, comme nous avons tous des gaz dans l'intestin, et moi j'en ai plus et ils sont coincés par la maladie, elle prévoyait qu'une fois rendue en haut, à 33 000 pieds, je pourrais avoir de très gros maux de ventre et des nausées sévères. De plus, l'altitude pouvait causer la rupture de l'intestin.

Imaginez la suite ! Pas d'assurance... je risque de décéder en plein vol : dans ce cas, c'est ma famille qui est prise avec les arrangements pour rapatrier le corps, opération qui peut être plus ou moins compliquée selon le pays survolé à ce moment-là.

Autre conséquence possible : le pilote doit faire un atterrissage d'urgence pour aller chercher les premiers secours. Cette manoeuvre entraîne des frais faramineux pour une famille non-assurée...

Pour le reste, je n'ose même pas imaginer.

Si j'avais suivi mon plan, j'aurais fort pu causer des problèmes très importants à ma famille et il y a de bonnes chances que je ne me sois pas rendue là-bas.

Rester attentif aux signes

Suivre le plan de Dieu, c'est rester ouvert aux signes : 1. je ne trouve personne pour m'accompagner, 2. il n'y a plus de place sur le vol de mon thérapeute, 3. je rentre d'urgence à l'hôpital, etc. Ça peut être une question de vie ou de mort !

Méditation

Je vous invite à regarder une situation qui vous concerne, que ce soit dans le présent ou le passé, et de tenter d'identifier les signes qui peuvent vous guider vers la plan de Dieu. Vous serez sans doute surpris de voir combien de fois Dieu se manifeste dans notre vie et que nous ne l'écoutons pas.

Bonne journée !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Josée, je mesure toute l'importance de ce dont tu parles à propos des signes divins que nous ne voyons pas toujours.
Oui, il nous appartient de savoir mieux observer ces signes pour trouver les réponses à nos questions.
Dans tes mots, même si tu parlais de ton désir de partir au Pérou, chacun de nous trouve aussi matière à penser pour lui-même. C'est une belle chose de partager cette réflexion sur les signes divins avec nous. Merci beaucoup.
Passe une belle fin de journée.
Carole