vendredi 11 juillet 2008

Le miracle du désir

Pour faire suite à ma chronique d'hier sur les petits et grands miracles, je me suis rappelé d'un article que j'ai lu il y a quelques années sur le désir d'une enfant de guérir... ce qui a mené à un miracle. Je vous raconte :

C’était à l’hôpital neurologique de Montréal en 1947, le Docteur Penfield, imminent neurologue de l'époque, s’entretenait avec un papa qui avait eu le grand bonheur de voir sa fille de sept ans marcher contre toute attente, puisqu’elle souffrait de poliomyélite. Le papa en question remerciait le docteur de s’être consacré à ses recherches en neurologie, et plus particulièrement d’avoir contribué à limiter les dégâts de la polio. Grâce à lui, sa fille pouvait aujourd’hui marcher. Sur ce, le docteur a expliqué au papa qu’il n’y était pour rien dans cette guérison, puisque médicalement parlant, sa fille ne devrait pas marcher. « Elle marche parce qu’elle le désire. » affirme-t-il. Puis, il ajoute : « C’est ce qu’on appelle parfois un miracle. Et si c’est un miracle, eh bien, pour ma part, je préférerais que nous remerciions le Seul dont nous savons qu’Il est capable d’en faire, ou encore, que vous ne manquiez pas de remercier votre fille pour ce si grand désir qui l’habite. » C’est ainsi qu’il concluait sur l’extraordinaire guérison de la petite fille qui voulait marcher.

En route vers la reconquête de soi

Cette enfant qui a réussi à atteindre son but, sans doute personne ne lui avait jamais dit qu'elle ne remarcherait jamais. Dans son esprit, il n'y avait donc pas de barrières, pas de limites. Et avec toute l'innocence d'une enfant qui veut quelque chose, elle s'est mise à avancer avec confiance sans se soucier d'où ses efforts la mèneraient.

Le miracle du désir, c'est d'abord et avant tout que le désir nous pousse en avant. Le désir nous met en route, comme lorsqu'on roule sur une route inconnue (imaginez-vous en Italie ou au Maroc) avec une destination en tête. On s'embraye tranquillement, comme un aveugle avec sa canne, on suit le parcours de la route qui se dessine devant nous au fur et à mesure qu'on avance. On prend un virage imposé par la voie, on monte puis on redescend et, peu à peu, le paysage change et soudainement, un panneau vient nous indiquer la direction à prendre. Et c'est ainsi que le voyage se poursuit, 100 mètres par 100 mètres. Rien de tout ça ne se serait produit si on n'avait pas d'abord démarré le moteur. Rien !

Rappelons que c'est l'expérience du voyage qui compte : les gens qu'on rencontre, les paysages qu'on découvre, les expériences qu'on vit. C'est ça qui nous fait grandir et le seul but de la vie, c'est de cheminer vers une plus grande liberté spirituelle en repoussant constamment ses limites et ainsi retrouver la voie du coeur.

Accompagnée par les anges

Lorsqu'on choisit d'avancer sur cette voie, on n'est jamais seul. Je me souviens très bien, au tout début de mon aventure, dès que j'ai découvert mon problème de santé, j'ai senti qu'une armée d'anges m'accompagnait. En effet, mon état commandait une intervention médicale urgente et je craignais d'être victime des difficultés qu'on connaît avec notre système de santé. Je me disais que j'avais le temps de mourir dix fois avant d'être vue par un médecin. Mais très bizarrement (j'ai encore du mal à l'expliquer), à l'intérieur de la même semaine, j'ai vu un médecin généraliste deux fois (et chaque fois, je n'ai attendu que 30 minutes dans une clinique sans rendez-vous), j'ai eu une échographie et une résonance magnétique; enfin, j'ai rencontré une gynécologue qui m'a promis de m'opérer d'ici la fin du mois. Wow !!! Et ce, sans avoir de médecin de famille ni de gynécologue attitrés; je les voyais donc pour la première fois.

Et au lendemain de l'opération, réfléchissant à tout ce qui m'arrivait, j'ai pris un engagement de tenter de comprendre et de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour guérir, avec l'aide de Dieu. (Lire Matin de confidences, paru le 12 avril dernier sur ce blogue) Ce désir d'avancer m'a valu de recevoir tout le soutien divin nécessaire. Ainsi :

1. Au retour à la maison, une quantité incroyable de livres me sont parvenus de plusieurs personnes, tous des livres qui m'aideraient à comprendre le phénomène de la maladie et qui proposait des avenues de guérison.

2. Avant même d'être opérée, j'ai connu la thérapeute qui allait me traiter pendant les 18 premiers mois. C'était la professeure du cours de yoga auquel je m'étais inscrite juste avant de découvrir mon problème de santé.

3. Peu de temps après le début de ma convalescence, une amie me met en contact avec la nutritionniste avec qui je travaille toujours et qui m'a permis d'augmenter ma qualité de vie et mes chances de guérison en me guidant bien sur le plan nutritionnel.

4. Au moment où j'arrive à la fin d'une étape avec ma thérapeute, elle me parle d'un ostéopathe qu'elle vient tout juste de connaître et qui pourrait sans doute m'aider à poursuivre ma route. Je suis allée le voir et c'est ainsi que j'ai, en quelque sorte, gradué... passant à un niveau de cheminement supérieur.

Les ressources abondent

Plusieurs diront ceci : "Ouais, c'est bien beau mais ce sont des démarches coûteuses... je n'ai pas les moyens... etc." L'un des premiers livres qu'il m'a été donné de lire dans ce cheminement s'intitule : Créer l'abondance. (Roman, Sanaya et Duane Packer, Créer l'abondance - Manuel de prospérité, Éditions Soleil, 1990) C'était une bénédiction, puisque j'ai grandi profondément ancrée dans une mentalité de manque où il n'était pas possible de même penser à beaucoup plus que le stricte nécessaire... Enfin. Si je voulais pouvoir avancer sur cette avenue, je devais d'abord et avant tout m'arracher à cette limitation personnelle et croire que l'univers me viendrait en aide si je choisissais de partir à la conquête de moi-même.

Eh bien, je puis dire en toute honnêteté aujourd'hui que je n'ai encore jamais manqué de rien malgré ma situation financière précaire. La vie s'est chargée de m'envoyer toutes les ressources nécessaires afin que je puisse continuer sans me soucier de l'aspect monétaire. J'ajouterais même qu'au travers de tous les frais encourus par mes consultations thérapeutiques et mes produits de santé naturelle, je suis allée en vacances deux fois au bord de la mer et à quelques reprises plus près de chez nous. La vie a été bonne !

Quelques petits secrets

« Un des secrets du succès : c’est de faire confiance à un autre et de rester concentré sur ce qu’on peut encore faire soi-même. » (Tiré de Jacob, Suzanne, Le miracle du désir, Revue La Voix du succès, Vol. 02, numéro 04, Montréal, hiver 2006, pp. 80-81)

« Quand vous êtes sur le bon chemin, vous le sentez immédiatement : les portes s’ouvrent, les gens apparaissent, les coïncidences se multiplient. Lorsque vous ne vous trouvez pas sur la voie qui est la vôtre, où lorsque vous ne poursuivez pas votre but supérieur, vous avez parfois l’impression de ne pouvoir avancer qu’avec peine et que rien ne marche. Lorsque vous suivez votre voie et que votre énergie s’écoule librement, votre vie est généralement toute de succès et de facilité. » (Roman, Sanaya et Duane Packer, Créer l’abondance – Manuel de prospérité, Éditions Soleil, 1990, p. 160)


« Nous ne sommes pas seuls dans le combat que nous menons pour nous ouvrir pleinement à la vie. » (Mountain Dreamer, Oriah, L’Invitation, Les Éditions Logiques, 2000, p. 20)


Bonne route !
Je suis avec vous de tout coeur.

2 commentaires:

Popi a dit…

Bonjour a toi, je t'ecris de Mallorque petite ile presque paradisiaque d'espagne, je n'ai pas encore lu tout tes textes, mais je suis vraiment touché par ceux là.Tu es une tres belle personne, qui arrive a toucher droit dans mon coeur, merci pour tes beaux textes, je reviendrais tres souvent.a bientot. popi.
"Perdón es una palabra que no es nada,pero que lleva dentro semillas de milagros" George Orwell

Croque la Vie a dit…

Bonjour Popi,

Quelle surprise de recevoir un message d'Espagne ! Alors, Bienvenidos a ti ! Je suis vraiment touchée de ton petit mot et heureuse que ça te plaise. Reçois mes salutations les plus chaleureuses.

À bientôt,
JM