mardi 1 juillet 2008

Méli-mélo estival

Voilà déjà une bonne douzaine de jours depuis ma dernière chronique ! Disons que j'ai pris congé d'écriture. Ça m'a permis de vivre pleinement une série d'événements heureux ou plus éprouvants et de prendre un peu de recul par rapport à ma démarche. Une chose est certaine, ce ne sont pas les sujets qui manquent. Aujourd'hui, cependant, je me contenterai de vous écrire quelques lignes sur une note légère à saveur estivale, auxquelles j'ajouterai une petite histoire de sagesse Cherokee.

Le festival de la pluie

Vous connaissez ? J'ai dû apprendre à mes géraniums à nager... Enfin ! ce weekend, j'ai initié mon copain à l'enchantement du festival de jazz, bien sûr, sous la pluie. Mais nous avons tout de même pu apprécier la fête car, comme à chaque année, les festivaliers sont au rendez-vous, beau temps, mauvais temps.

On arrive sur le site, on se prend un programme, on se procure la carte des amis du Festival avec le CD qui vient avec, on se balade un peu en regardant la faune urbaine toute disparate et colorée qu'elle est, on va se chercher une bière et on s'installe les fesses sur un coin de béton pas trop mouillé pour apprécier son premier spectacle extérieur. C'est extraordinaire ! Il y a des gens qui viennent de partout, des enfants maquillés, des amuseurs publics sous les traits de grands personnages et de la folie dans l'air. Sous les parapluies, les gens se laissent allés à danser au rythme de la musique, et certains se permettent même de faire leurs pas de danse pieds nus. On lâche son fou.

Dimanche soir, nous sommes allés voir un spectacle en salle : Coral Egan. Superbe ! Offrez-vous donc un petit plaisir. Le festival prend fin le 6 juillet. http://www.montrealjazzfest.com/Fijm2008/accueil_fr.aspx

L'air de l'été...

L'air de l'été, ça chamboule les habitudes et ça brouille l'esprit. En fin de semaine, j'ai vécu deux revers de fortune. Premièrement, samedi après-midi, je devais me rendre sur St-Denis pour aller chercher un produit de santé que j'avais fait mettre de côté. C'était important. Par la même occasion, je me suis proposée de faire connaître à mon copain, pour qui je jouais les guides touristiques, un resto végétalien extra sur St-Laurent (Aux Vivres, sis au 4631, pour les intéressés). Puis, nous dirigeant sur St-Denis vers le magasin en question, nous nous sommes arrêtés dans deux librairies pour fouiner un peu. Puis, à un coin de rue de ma destination véritable, victime d'un blanc de mémoire incroyable, je propose à Claude d'aller prendre le métro pour se rendre sur le site du Festival de jazz, coupant ainsi court à mes commissions.

Ce n'est que de retour à la maison à l'heure du souper que je me suis rappelée pourquoi j'étais allée sur St-Denis... plutôt contrariée.

Deuxième revers : Hier, lundi, je me sentais dimanche, comme plusieurs d'entre nous sans doute, en raison du congé férié. Chez nous, le lundi entre 13h et 14h, il y a une interdiction de stationner de mon côté de rue. C'est la seule heure de toute la semaine que je dois penser à déplacer ma voiture. Ainsi, hier matin lorsque nous comme partis pour retourner sur St-Denis chercher mon fameux produit oublié samedi, j'ai pris la peine de mentionner à mon copain de me faire penser de ne pas stationner à ma place habituelle en revenant, car je risquais de l'oublier. Au retour, comme de faite, je me gare précisément là où je ne devais pas. Et lui, n'a rien dit. Il était environ midi trente.

Nous nous préparons à dîner puis nous nous installons sur mon petit balcon en avant, juste au-dessus de mon auto. Quand le contrôleur est passé, je n'ai pu le voir en raison de la toile intimité qui entoure le balcon. Ma voisine d'en-dessous qui était aussi sur son balcon, voyant le contrôleur me préparer une contravention, a eu la gentillesse de me téléphoner pour m'en informer. Mais, étant dehors, je n'ai pas entendu le téléphone... Elle n'aurait eu qu'à crier pour m'alerter puisque j'étais perchée juste au-dessus de sa tête. Finalement, c'est quand j'ai entendu le balai mécanique que la lumière s'est allumée !!! Il était trop tard. Je venais de me faire chiper 42$...

Prise avec philosophie, cette histoire me dit que cette fameuse contravention m'était due... tous les astres étaient alignés pour que ça se produise. On n'y peut rien.

Le loup blanc et le loup noir

Sur ces mots, j'ai envie de vous partager une histoire de vieux sage autochtone. La voici :


Un soir, un vieux chef Cherokee a raconté à son petit-fils l'histoire d'une lutte qui se passe à l'intérieur de chacun de nous : "Mon enfant, c'est la bataille entre deux loups. L'un est mauvais : c'est la colère, l'envie, la jalousie, le chagrin, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'ego. L'autre est bienfaisant : c'est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la gentillesse, le don de soi, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi."

Le petit-fils réfléchit un instant à ce que son grand-père venait de lui dire et demanda : "Lequel des deux gagne ?" Et le vieux chef répondit simplement : "Celui que tu nourris, mon enfant." (Auteur inconnu)

Pistes de méditation

Jewel Diamond Taylor (www.DoNotGiveUp.net) nous invite à méditer en proposant quelques pistes : Qui et qu'est-ce qui retient votre énergie, temps et attention ?

  • N'alimentez pas vos peurs et nourrissez votre foi.

  • N'alimentez pas vos idées noires et nourrissez vos pensées de paix et de gratitude.

  • N'alimentez pas vos dépendances et nourrissez votre capacité d'autodiscipline.

  • N'alimentez pas de relations dramatiques et sans issue. Nourrissez des relations saines et aimantes.

  • N'alimentez pas vos doutes et nourrissez vos rêves.

  • N'alimentez pas de critiques à votre égard et nourrissez votre estime personnelle.

  • N'alimentez pas votre négativisme et nourrissez votre espoir et votre optimisme.

  • N'alimentez pas votre colère et votre stress et nourrissez votre âme de paix.

  • N'alimentez pas vos mauvaises habitudes et construisez votre développement personnel.

Ce message s'accompagne de mes pensées les plus chaleureuses d'amour fraternel et d'énergie bienfaisante.

Aucun commentaire: