mercredi 16 juillet 2008

Maudite marde !

Je suis aux prises avec un problème très, très sérieux de constipation... (Vous êtes surpris du thème de cette chronique ? Moi aussi !!!) Je ne suis plus moi-même depuis que l'intestin est tombé en grève. Cette partie de l'anatomie auquel on n'aime pas trop s'attarder joue un des rôles les plus importants dans le système. Et quand il ne fait pas son travail, tout va de travers.

Pourtant, je veille attentivement, par divers moyens, à ce qu'il fonctionne bien en permanence, car son efficacité à éliminer les toxines est à la base de mon processus de guérison. Je m'alimente et je consomme des suppléments pour aider tout le système digestif à bien servir ma cause, mais si tout reste coincé dans l'intestin, c'est foutu.

Et puis, il y a tous les malaises et dysfonctions qu'une constipation sévère entraîne : manque d'appétit, douleurs dans le dos, lourdeur dans les jambes, faible niveau d'énergie, crampes dans le ventre, manque d'exercice, etc. Et voici comment ça se manifeste :

  • Je suis pleine de m..., donc je n'ai pas d'appétit.
  • Je n'ai pas faim, donc je mange très peu et seulement ce qui veut rentrer.
  • Ainsi, je ne suis pas en mesure de consommer les aliments sains dont j'ai besoin pour soutenir mon processus de guérison et je manque d'énergie.
  • Je manque d'énergie, donc je me repose.
  • Je me repose, donc je ne bouge pas... le manque d'exercice amplifie le problème de constipation.
  • J'ai mal dans le dos, je m'étends sur le dos avec deux Tylenol.
  • Je ne bouge pas... ce qui aggrave encore le problème.
Et c'est une roue qui tourne jusqu'à ce que l'alerte rouge soit donnée. Opération 9-1-1 déclenchée hier avant de devoir avoir recours aux mesures d'urgence extrêmes.

Vous voulez connaître mes trucs ? En voici quelques-uns, au cas où ça pourrait être utile...

  1. Boire beaucoup d'eau température pièce et chaude

  2. Bouger : marche, vélo, etc.

  3. Consommer beaucoup de fibres : graines de lin moulues, huile de graines de lin, amandes (une dizaine par jour), légumes verts en quantité, jus de légumes fraîchement extraits (à consommer immédiatement), particulièrement la betterave, la carotte et un légume vert comme le céleri.

  4. Cataplasme à l'huile de ricin

  5. Prier... c'est là où j'en suis !!!

Au-delà de la mécanique

Maintenant que tout a été dit au sujet de la mécanique comme telle, que pourrions-nous comprendre de plus à cet égard ? Combien de fois me suis-je fait dire que l'intestin est le deuxième cerveau (voyez la ressemblance des tripes avec les nombreuses veinures du cerveau). J'ai oublié ce que ça signifiait en matière psychosomatique, mais il y avait un lien avec notre compréhension des choses. D'ailleurs, n'avons-nous pas une expression qui en dit long : "Ça me fait chi..." Ou encore plus significativement, on dit souvent d'une personne bornée qu'elle est constipée, n'est-ce pas ?

En creusant un peu plus la question, j'ai déniché un ouvrage de psycho-énergétique qui apporte une lumière intéressante sur les difficultés reliées au système digestif en général et aux intestins plus particulièrement. On dit que :

"Les problèmes du système digestif vont nous parler de notre difficulté à avaler, digérer, assimiler ce qui se passe dans notre vie. "Je n'ai pas pu avaler ce qu'il m'a dit" ou bien "Je n'ai toujours pas digéré ce que tu as fait" ou encore "Ça m'est resté sur l'estomac", sont autant d'expression populaires qui nous disent cela simplement. Selon l'organe digestif concerné plus particulièrement, nous avons une précision sur la tension ressentie ou la difficulté à digérer l'expérience." (Extrait de Odoul, Michel, Dis-moi où tu as mal - Le lexique, éd. Dervy, Paris, 1999, p. 162)

Quant à l'intestin, on dit que :

"Les tensions et les souffrances du gros intestin signifient que nous retenons les choses, que nous les empêchons de partir. Peur de manquer, de se tromper, retenue excessive (timidité) ou refus de s'abandonner, de lâcher, sont exprimés par des problèmes au gros intestin. Les maux du gros intestin nous parlent aussi de notre difficulté à "cicatriser", à oublier les mauvaises expériences, l'acidité venant souvent signer la présence supplémentaire d'une colère rentrée et gardée. Comme il sert à éliminer, à rejeter ce que nous avons ingéré (aliments) et que nous n'avons pas assimilé, le gros intestin sert aussi à évacuer, à rejeter les expériences que nous avons ingérées (vécues) et que nous n'avons pas acceptées." (Idem, p. 170)

Piste de réflexions

Ceci m'amène naturellement à la notion de lâcher-prise et de pardon. Il me semble en effet logique de faire un lien avec nos difficultés à laisser aller les vieilles rancunes, à pardonner pour enfin passer à autre chose et laisser entrer le neuf dans notre vie, comme dans notre corps.

Pour approfondir le sujet, je vous invite à consulter mes chroniques précédentes sur le lâcher-prise et le pardon :

  • Sur le lâcher-prise, lire : "Dieu comme partenaire" publié le 23 avril, et "Nouveau revers, nouveau défi" paru le 7 juillet
  • Sur le pardon, lire le dossier spécial en trois parties paru les 13 et 14 mai derniers, de même que "L'histoire du voleur béni" paru le 2 juin.
  • Bonne réflexion !

    Note : à tout moment, il vous est possible de revenir sur un thème en le sélectionnant dans la liste qui apparaît tout au bas des pages affichées à l'écran. Déroulez votre curseur jusqu'en bas et vous les trouverez tous. Lorsque vous cliquez, tous les textes s'y rapportant apparaîtront.

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